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Yémen, la révolte continue. Des officiers militaires joignent les manifestants

Discussion dans 'Luttes Internationales' créé par Ungovernable, 22 Mars 2011.

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    Yémen : Ban Ki-moon condamne les tirs contre les manifestants

    Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a condamné lundi avec force les tirs à balles réelles contre les manifestants au Yémen, après la mort de 52 personnes vendredi dans une attaque attribuée à des partisans du régime.

    "Je condamne avec force l’usage de balles réelles contre les manifestants par les forces de sécurité à Sanaa", a déclaré Ban devant les journalistes à l’issue d’un entretien avec le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, au Caire.

    Des chars se sont déployés en force lundi à Sanaa, notamment autour du palais présidentiel, après l’annonce de la défection d’un des principaux chefs de l’armée yéménite.

    "Le gouvernement yéménite a l’obligation de protéger les civils. J’appelle à un maximum de retenue et à mettre fin à la violence", a déclaré Ban.

    "Il n’y a pas d’alternative à un dialogue global portant sur des réformes politiques, sociales et économiques, pour traiter la crise politique".

    Le président yéménite Ali Abdallah Saleh a limogé le gouvernement dimanche alors que des funérailles massives ont eu lieu à Sanaa pour des manifestants tués vendredi dans ce que l’opposition a dénoncé comme un massacre.




    Yémen : des dizaines d’officiers de l’armée se joignent à la protestation

    Des dizaines d’officiers de l’armée yéménite ont annoncé lundi qu’ils se joignaient à la contestation du régime du président Ali Abdallah Saleh devant le sit-in de l’Université de Sanaa.

    Ces officiers de tous rangs, ainsi que des soldats, se succèdent à la tribune pour annoncer leurs décisions devant les manifestants qui tiennent un sit-in permanent depuis un mois, pour demander le départ du président Saleh au pouvoir depuis 32 ans.

    Ces annonces ont été faites après celle de l’un des principaux officiers de l’armée yéménite, le général Ali Mohsen al-Ahmar, qui a décidé rejoindre le mouvement de protestation qui agite le Yémen depuis fin janvier.

    Dans une allocution télévisée diffusée par la chaîne al-Jazira du Qatar, le général al-Ahmar, commandant de la première division blindée, a annoncé, au nom de ses officiers, qu’il "soutenait la révolte pacifique des jeunes" qui campent Place de l’Université à Sanaa.

    Le général, issu de la plus influente tribu du pays, a accusé le chef de l’Etat de "réprimer les manifestants pacifiques" et de "pousser le pays vers la guerre civile".

    Les défections de responsables du régime se sont accélérées et le chef de l’Etat a limogé dimanche soir le gouvernement, après la démission de trois ministres.

    Parmi les dernières défections annoncées, celles du gouverneur de la province d’Aden, dont la capitale du même nom est la deuxième ville du pays.

    D’autres responsables provinciaux et des dirigeants du parti présidentiel, le Congrès populaire général (CPG) ont également annoncé des défections ainsi que des diplomates.




    Yémen. Déploiement de chars face à la contestation de la rue

    Des chars ont été déployés en force ce lundi à Sanaa, la capitale du Yémen, notamment autour du palais présidentiel, après l’annonce par l’un des principaux chefs de l’armée qu’il rejoignait le mouvement de contestation. Les chars ont également pris place aux abords du ministère de la Défense et de la banque centrale.

    Un général yéménite rejoint l’opposition

    Ce déploiement est intervenu après l’annonce, par le général Ali Mohsen al-Ahmar, qu’il rejoignait la contestation contre le président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans. Dans une allocution télévisée diffusée par la chaîne al-Jazira du Qatar, le général al-Ahmar, commandant de la première division blindée, a annoncé, au nom de ses officiers, qu’il « soutenait la révolte pacifique des jeunes » qui campent Place de l’Université à Sanaa.

    Il s’agit du premier officier de cette importance à faire défection depuis le début fin janvier du mouvement de contestation contre le président Saleh qui a limogé le gouvernement dimanche soir, après la démission de trois ministres.

    Ban Ki-moon condamne les tirs contre les manifestants

    Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a condamné lundi avec force les tirs à balles réelles contre les manifestants au Yémen, après la mort de 52 personnes vendredi sur la Place de l’Université dans une attaque attribuée à des partisans du régime.

    « Je condamne avec force l’usage de balles réelles contre les manifestants par les forces de sécurité à Sanaa », a déclaré Ban Ki-moon devant les journalistes à l’issue d’un entretien avec le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, au Caire.

    « Le gouvernement yéménite a l’obligation de protéger les civils. J’appelle à un maximum de retenue et à mettre fin à la violence », a déclaré le secrétaire général de l’ONU. « Il n’y a pas d’alternative à un dialogue global portant sur des réformes politiques, sociales et économiques, pour traiter la crise politique ».








    Yémen: défections en masse

    SANAA, Yémen - Un haut commandant militaire et au moins 18 officiers supérieurs ont fait défection, lundi, et joint le mouvement d'opposition réclamant le départ du controversé président du Yémen, privant l'allié des États-Unis de la majeure partie de sa base d'appuis.

    L'imminente chute du régime du président Ali Abdullah Saleh met en péril la campagne américaine contre une importante faction d'al-Qaïda qui a planifié des attaques aux États-Unis.

    Les défections annoncées lundi ont mené au déploiement de chars d'assaut rivaux dans les rues de Sanaa, la capitale, et provoqué une situation potentiellement explosive. Elles ont également incité le ministre de la défense, Mohammed Nasser Ahmed, à déclarer que l'armée était demeurée fidèle au leader de longue date.

    Les forces armées réagiront à tout complot mené contre le gouvernement, a d'ailleurs annoncé M. Ahmed, à l'issue d'une rencontre du Conseil national de la défense, auquel siègent le président, le ministre de la défense, le premier ministre et le responsable du service de renseignement.

    La défection du général Ali Mohsen al-Ahmar, proche du président Saleh et commandant de la puissante 1ère Division blindée, a été qualifiée par plusieurs observateurs comme étant un point tournant. Elle fait suite à une augmentation significative des mesures de répression gouvernementales à l'endroit des manifestants, et lors desquelles une quarantaine d'entre eux ont été tués lors de sanglants combats, vendredi.

    Le général al-Ahmar a annoncé sa décision dans un message transmis par un de ses collaborateurs aux dirigeants de l'opposition.

    Lors d'une allocution prononcée à Paris, le ministre des Affaires étrangères de la France, Alain Juppé, a déclaré que la démission du président Saleh était «inévitable», et manifesté son appui «à tous ceux se battant pour la démocratie».

    Des chars, des véhicules blindés et des soldats oeuvrant sous les ordres du général al-Ahmar se sont déployés autour de la place Sanaa, qui est devenue l'épicentre des groupes d'opposition, afin d'assurer, pour la toute première fois, la sécurité des manifestants.

    Le général a également envoyé des chars au local abritant la station de télévision d'État de même qu'aux édifices abritant la Banque centrale et le ministère de la Défense. À quelques kilomètres de là, au moins une dizaine de véhicules blindés de transport de troupes, appartenant à la Garde républicaine — une unité d'élite commandée par le fils du président Saleh, Ahmed, longtemps vu comme son successeur probable — étaient quant à eux déployés autour du palais présidentiel.

    Le déploiement des troupes du général al-Ahmar à Sanaa a semé la frénésie parmi les manifestants. Plusieurs d'entre eux ont d'ailleurs tenu à se faire photographier avec des soldats, tandis que d'autres leur faisaient un salut militaire ou leur offraient des roses.

    Selon Edmund J. Hull, ambassadeur des États-Unis au Yémen entre 2001 et 2004, la défection du général al-Ahmar démontre que «les forces militaires... n'associent plus leur destin à celui du président».

    «Je crois qu'il va quitter plus tôt que tard», a renchéri M. Hull.

    Signe que l'administration Obama s'inquiète de plus en plus des mesures de répression du régime envers les manifestants, un porte-parole du Département d'État a demandé au leader yéménite de ne pas faire appel à la violence.

    «Nous avons la violence en horreur. Nous voulons la fin de tout acte de violence à l'endroit des manifestants», a déclaré Mark Toner, tout en demandant au président Saleh «de poser les gestes nécessaires pour promouvoir un dialogue sérieux qui tient compte des inquiétudes de son peuple».

    Âgé de 65 ans, le président et son gouvernement ont été confrontés à de nombreux défis d'importance dans le passé, au point de conclure de fragiles alliances avec des tribus récalcitrantes afin d'étendre son pouvoir au-delà de la capitale.

    Plus récemment, il a dû combattre une rébellion armée, longue de sept ans, dans le nord, un mouvement sécessionniste dans le sud, et une ramification d'al-Qaïda qui sème l'inquiétude au sein du gouvernement des États-Unis.

    Né en 2009, al-Qaïda dans la Péninsule arabique ne se contente plus de viser des cibles régionales; l'organisation a également attaqué l'Occident, notamment via l'envoi d'un kamikaze qui devait abattre un avion de ligne en direction de Detroit, le jour de Noël, à l'aide d'une bombe cousue à ses sous-vêtements. Mais le dispositif explosif n'a pas fonctionné adéquatement.
     
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