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Religion Tunisie : les islamistes revendiquent la tête du futur gouvernement

Discussion dans 'Webzine - actualité des luttes et partage d'articles de presse' créé par Ungovernable, 27 Octobre 2011.

  1. Le parti islamiste Ennahda, donné vainqueur de l'élection de dimanche en Tunisie, veut former un gouvernement d'ici à un mois, présentant pour le poste de premier ministre la candidature de son numéro deux, Hamadi Jebali.

    "Il est tout à fait naturel que le parti qui a obtenu la majorité dirige le gouvernement", a déclaré, mercredi 26 octobre, le dirigeant d'Ennahda, Rached Ghannouchi, sur la radio Express FM.

    CANDIDATURE DE JEBALI AU POSTE DE PREMIER MINISTRE

    "Dans le cadre de nos discussions avec les partis concernés, Ennahda a informé ses partenaires de son intention de présenter la candidature de Hamadi Jebali au poste de premier ministre", a déclaré Nourredine Bhiri, membre de l'exécutif d'Ennahda.

    M. Jebali, 62 ans, est l'un des cofondateurs d'Ennahda. Originaire de Sousse (Centre-Est), cet ingénieur de formation et ancien journaliste est un interlocuteur privilégié des chancelleries occidentales. Opposant de longue date à l'ex-président Zine El Abidine Ben Ali, il a passé seize ans en prison, dont dix à l'isolement, sous l'ancien régime, et représente le visage modéré du parti islamiste.

    IDENTITÉ ARABE DE LA TUNISIE

    Sur Express FM, M. Ghannouchi a insisté pour mettre en avant l'identité arabe de la Tunisie, "une affaire nationale qui concerne tout le monde, pas un seul parti". "Notre langue, c'est la langue arabe. On est devenus franco-arabes, c'est de la pollution linguistique", a-t-il déploré, alors que le parler dialectal tunisien mélange le français et l'arabe, le français étant encore largement pratiqué depuis l'indépendance, en 1956.

    "Les lignes rouges, c'est encore une fois les libertés publiques, les droits de l'homme, les droits de la femme, de l'enfant, et sur ça on ne pactisera jamais, jamais", a déclaré Moncef Marzouki, leader du parti de gauche nationaliste Congrès pour la république (CPR).

    De son côté, la coalition de gauche du Pôle démocratique moderniste (PDM) a assuré qu'elle resterait "vigilante". "Le peuple n'a pas donné un chèque en blanc à Ennahda", a souligné Jouneidi Abdeljawad, un des responsables d'Ettajdid, principale force du PDM.

    L'AVANCE D'ENNAHDA SE CONFIRME

    L'Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) a confirmé, mercredi, l'avance d'Ennahda, qui a remporté 44 sièges à l'issue du dépouillement des bulletins de vote de quatorze des vingt-sept circonscriptions du pays. Si l'on y ajoute les résultats du vote à l'étranger, le parti islamiste totalise pour le moment 53 des 217 sièges de l'Assemblée constituante.

    Le CPR recueille en tout 18 sièges, dont 4 à l'étranger. Vient ensuite la Pétition populaire pour la justice et le développement, de l'homme d'affaires Hechmi Haamdi, avec 16 sièges dont 1 à l'étranger. Cette liste inattendue dépasse pour le moment le parti de gauche Ettakatol, qui totalise 10 sièges (3 à l'étranger).
     
  2. Skh
    Offline

    Skh Colonne Vertébrale Membre actif

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    1
    6
    Nov 2010
  3. libertaire, internationaliste, auto-gestionnaire
    C'est marrant de voir qu'ils ont les mêmes là-bas :D
     
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