Sciences

Pour moi il n’y a pas de contradiction entre la théorie du Big bounce et celle des multivers.
Il peut très bien y avoir une soupe primordiale quantique qui à partir de l’energie du vide produise des bulles d’univers différents et indépendants les uns des autres et, en même temps faire que chaque univers, dont le notre, puisse se contracter ( Big crunch ) pour ensuite rebondir sur lui-même ( Big bounce ), et ce éternellement.
Est ce que tout cela est infini ?
Dans la mesure où le vide est la seule chose que l’on connaisse où il n’y a rien mais que l’on sait maintenant que le vide contient en lui pourtant une énergie, alors oui tout est infini puisque le vide c’est rien.
Il est d’ailleurs intéressant de constater que l’intuition humaine a pu envisager cette situation puisque un poète chinois du moyen âge (son nom m’echappe ) avait écrit un recueil de textes intitulé « le plein du vide ».
Cela pose la question de la capacité du cerveau humain, interface entre le réel tel qu’il le perçoit, et la réalité relative elle-même, à capter, voire comprendre des choses sans passer nécessairement par les calculs mathématiques.
Concernant la finitude de notre univers, on sait qu’il est en expansion croissante et que les galaxies s’eloigneraient entre-elles à la façon d’un ballon de baudruche qu’on gonfle et plus elles sont éloignées les unes des autres plus elles s’eloignent vite d’entre-elles.
Le nombre des galaxies de l’univers cependant un nombre fini, de l‘ordre de 400 milliards si je me souviens bien. Sachant que notre galaxie (la Voie lactée) contient à elle seule des dizaines de milliards de soleil analogues au nôtre, on imagine un peu la taille de l’ensemble de la matière visible. Mais elle reste finie. Cela ne comprend pas la matière dite « noire » et l’energie « noire » qui existe mais n’est pas encore bien définie et pas observée.
Mais même fini, si l’univers s’expanse dans le vide, étant donné que le vide n’a pas de limite, alors on peut considérer que l’univers est infini.

Voilà ce que j’en pense succinctement.
De la peinture en bâtiment m’attend

 

Pour varier de sujet ( on reviendra sans doute à ces histoires d’univers ), une causerie avec JP Petit sur l’energie nucléaire.
Ce gars là est trop marrant.
Une de ses réflexions dans cet entretien : « j’ai rencontré Valérie Pecresse, pour elle, Maxwell c’est l’inventeur du café »


C’est un poil long mais il a beaucoup de choses à dire ( notamment au début sur la bureaucratie et les abus de ces chercheurs officiels qui dilapident l’argent public ).

 

L’espece humaine est-elle amenée à disparaître ? Peut-on parler d’intelligence chez cette espèce ?
Quelques unes des questions soulevées par cette conférence d’Hubert Reeves :

 

Voici le site d’Aurelien Barrau, personnalité d’exception s’il en est.
Il y a son mail et même son adresse perso si on veut lui écrire et lui poser des questions en plus de toutes les video-conferences de lui que l’on peut trouver sur le net :

Aurélien Barrau home page

 

On remarquera qu’outre son intelligence hors du commun, il affiche en bas de page de son site le sigle de la colombe de la paix ( qui perso me va bien ) et qu’il a des ami-e-s comme la cinéaste Claire Denis qui a pris des positions nettes contre le Front National.
Ce serait intéressant d’avoir son avis sur les sciences sociales..
Je lui ai envoyé un petit mail ce matin accompagné d’un texte romancé sur les trous noirs et les univers // que j’avais écrit en 1992. J’avais donné ce texte à JP Petit lors d’un dîner chez une copine où il était là.
Je ne m’attends pas à une réponse mais je suis content que des gens comme ça existent et ça me fait plaisir de leur faire savoir.

 

Aurélien Barrau : sur le réchauffement climatique ( très court 2mm30 ) :

 

Oui je le connais et je n’ai pas eu de révélation quand je l’ai entendu.
Mais peut-être est ce parce que je n’ai pas vraiment approfondi le sujet.
Le fait que Barack Obama, Mark Zuckerberg et Bill Gates fassent partie de son fan club m’ont laissé un peu perplexe. Quant à son discours sur le fait que nous allons être dépendants aux Big-datas et contrôlés par eux, ça m’a paru être que du G.Orwell revisité.
Un bon point pour lui ( et de mon point de vue ) : il est végétalien.
Sans doute mérite-t-il qu’on se penche plus sur son cas. ?
Je vais essayer de faire ça demain en écoutant ( si j’accroche ) en bossant, en livre audio, son best-seller mondial qui l’a fait connaître « sapiens ».

Si ça vous dit c’est là et ça fait pres de 8 heures d’ecoute pour la 1ere partie ( autant pour la 2eme):

 

Alors j’ai écouté environ 12 heures du livre audio « Sapiens » de Yuval Noah Harari.( il m’en reste environ 4 )

Clair que Harari a réalisé un gros travail de synthèse et de recherche pour tenter de retracer et d’expliquer l’histoire de l’homo sapiens, cette branche de l’espece homo qui a survécu à toutes les autres et a même pris le dessus sur l’ensemble des espèces vivantes sur cette planète.

Qu’ai je retenu de tout ça jusqu’à présent ?

a)-La révolution agricole n’a pas été un progrès objectif pour l’homo sapiens. Elle lui a apporté des contraintes par rapport à l’an periode où lHomo sapiens était un chasseur cueilleur.
Pourquoi donc l’homo sapiens s’est orienté dans ce sens ? Harari ne le dit pas. Il n’en fait que le constater.

b)-La révolution qu’il appelle « cognitive » a permis à l’HS de créer une coopération entre de nombreux individus autour d’abstractions de pensées imaginées qui ont pu federer au delà de son entourage direct maximal ( maximum = 150 individus).
L’homme néandertalien n’en a pas été capable et c’est ce qui a causé sa disparition.
Pourquoi l’HS s’en est-il servi y compris contre des membres de sa propre espèce ? Harari ne le dit pas et n’emet aucune opinion personnelle.
Il ne fait que constater.

Suite au prochain épisode

 

Oui il dit plein de choses et elles sont documentées.
Le problème à mon sens c’est qu’il ne prend pas position ou très discrètement comme sur le résultat de la mise en place de l’argent par exemple.
Il énonce et, on a le sentiment que ce qui devait arriver arriva et donc tout est normal.
C’est en fait une prise de position sans en être une.
Les sciences sociales n’etant pas une science « dure » éprouvée par des équations mathématiques comme la physique, ça reste une vision subjective même si elle s’appuie sur des faits historiques avérés.
C’est une sorte de fausse neutralité de sa part.
Bref, il y a quelque chose avec laquelle je n’accroche pas dans le travail d’Harari.
À développer sans doute.