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Luttes vertes Québec : un maire envoie se faire foutre des environnementalistes anti gaz de schiste

Discussion dans 'Webzine - actualité des luttes et partage d'articles de presse' créé par Ungovernable, 21 Mars 2012.

  1. Eaux usées de l'industrie des gaz de schiste
    Stéphane Gendron invite les environnementalistes à aller se faire foutre

    Cynthia Laflamme

    Le Soleil de Châteauguay - 10 mars 2012

    Actualité > Politique municipale

    Le maire de Huntingdon, Stéphane Gendron, fait encore réagir avec des propos tenus sur sa page personnelle sur Facebook, le 1er mars, où il disait au comité de vigilance sur les gaz de schiste du Suroît: « Allez vous faire foutre et mêlez-vous de vos affaires. »

    Questionné par courriel sur ses propos, M. Gendron a répondu qu'il ne les considérait pas comme déplacés de la part d'un maire. « D'envoyer se faire foutre des gérants d'estrade qui prennent pour acquis que nous sommes de mauvaise foi et qu'eux seuls pensent posséder la vérité environnementale? NON, ce n'est pas déplacé. La démocratie nous a mandatés pour gouverner. Pas pour être redevable devant les talibans de l'environnement. Je le répète: le conseil municipal n'en a rien à foutre. »

    Le 1er mars, il réagissait à la demande d'accès à l'information déposé le 27 février par le comité, qui désire obtenir des documents sur la capacité technique de l'usine de traitement des eaux usées de la Ville de Huntingdon. Cette usine reçoit des eaux de fracturation qui proviennent d'un puits de forage de gaz de schiste à Saint-Hyacinthe.

    « C'est de la démagogie totale, réagit Guy Turcotte, porte-parole du comité de vigilance, aux propos de Stéphane Gendron. On est loin d'un Québec démocratique. Il est question de la santé de la rivière, de sa flore et sa faune. »

    Le comité de vigilance des gaz de schiste du Suroit, qui a vu le jour après le premier arrivage d'eau de fracturation, veut aussi obtenir des rapports sur l'eau qui arrive à l'usine et qui en ressort.

    Guy Turcotte se dit inquiet de la qualité de l'eau qui ressort de l'usine pour être ensuite déversée dans la rivière Châteauguay. « Si les produits toxiques sont seulement dilués, ils sont quand même là », explique-t-il. D'autant plus que la rivière Châteauguay se déverse dans le lac Saint-Louis, bassin d'eau potable pour Montréal.

    Pour répondre à Stéphane Gendron, qui qualifie d'ignare la remise en question de M. Turcotte, ce dernier affirme se baser sur plusieurs études, dont celle d'une communauté indépendante de scientifiques, du vérificateur général du Québec, de Claude Beaudry, docteur en physique et d'Yves Comeau, spécialiste des traitements de l'eau à la Polytechnique.

    La demande d'accès à l'information a été faite à la responsable, à la municipalité de Huntingdon, Denyse Jeanneau, le 27 février. Elle a 20 jours pour donner une réponse au comité de vigilance des gaz de schiste du Suroît. M. Turcotte ne considère pas les propos tenus par le maire comme étant une réponse valable.

    En plus des groupes écologistes, les élus municipaux de Châteauguay et Sainte-Martine, entre autres, sont préoccupés par l'impact des activités de traitement d'eau à Huntingdon.

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  2. christhi
    Offline

    christhi Expert en sinistre Membre actif

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    21
    Avr 2007
  3. anarchiste, situationniste, chaos/Nihiliste, individualiste
    sérieux, si quelqu'un(e) habite dans le coin de Huntingdon, pourquoi pas le leur faire goûter, ces eaux usées, aux réacs à la con qui défendent les gas de schiste?

    Et en passant faut pas sous-estimer le rôle de l'armée, et des potentiels officiers/soldats en civil derrière cette propagande de merde.
     
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