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Actualité militante Plus de 550 arrestations au G8 / G10 de toronto

Discussion dans 'Webzine - actualité des luttes et partage d'articles de presse' créé par Ungovernable, 27 Juin 2010.

  1. Déjà plus de 550 arrestations. Les médias racontent que des militants ont été arrêtés pendant qu'ils prenaient une douche chez des amis, d'autres ont été arrêtés en dormant, etc...





    Sommet du G20: La vague d'arrestations se poursuit

    (Source: Radio-Canada) Les policiers ont procédé dimanche matin à l'arrestation d'environ 70 personnes, dont de nombreux Québécois, sur le campus de l'Université de Toronto. Depuis le début des manifestations, au moins 550 personnes ont été arrêtées.

    initializeArticleBodyFontSize() Les autorités policières de Toronto sont en état d'alerte dimanche après les manifestations de samedi et les nombreuses arrestations qui ont suivi.
    Quelque 70 personnes, dont plusieurs Québécois, ont été arrêtées vers 10 h dimanche sur le campus de l'Université de Toronto. Les policiers ont expliqué avoir trouvé une cache de briques et de vêtements noirs, qui auraient pu compromettre la sécurité des Torontois. Il s'agit de la plus grosse action policière du week-end pour l'instant.
    Quatre individus ont également été arrêtés dimanche à 2 h 30 alors qu'ils sortaient d'une bouche d'égout située au coin des rues Richmond et Bay, soit à l'intérieur du périmètre de sécurité. Les policiers ont indiqué qu'il ne s'agissait que d'un groupuscule et qu'aucune autre personne ne se trouve dans le réseau d'égouts. Des vérifications ont été effectuées afin de s'assurer que la sécurité des lieux n'a pas été compromise. Des bouches d'égout supplémentaires ont d'ailleurs été scellées.
    En tout, la police de Toronto a arrêté au moins 550 personnes depuis le début des manifestations. La majorité des arrestations a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche.
    En entrevue avec la CBC, le chef de la police de Toronto, Bill Blair, a indiqué qu'il prévoit de nouveaux incidents au cours de la journée.
    Sont prévues aujourd'hui :
    • une manifestation pacifique organisée par Oxfam;
    • une manifestation cycliste dans un quartier luxueux du centre-ville;
    • une vigile près de la barrière de sécurité;
    • et une manifestation contre le centre de détention temporaire.
    Les fenêtres des commerces du centre-ville qui n'ont pas été vandalisés samedi ont été placardées en prévision des manifestations d'aujourd'hui.
    L'essentiel des protestations de samedi s'est cependant déroulé dans le calme, mais des groupes minoritaires plus radicaux ont réussi à s'infiltrer dans les manifestations et ont détourné l'attention lors d'affrontements avec les forces de l'ordre.
    Les policiers ont utilisé des gaz lacrymogènes et des balles de caoutchouc, notamment, pour repousser les manifestants.
    Environ 20 000 policiers sont déployés dans la Ville Reine et le coût de la sécurité pour les deux sommets du G8 et du G20 est évalué à près de 1 milliard de dollars.




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    Non seulement les milliers de manifestants qui ont défilé dans les rues du centre-ville de Toronto, hier, en ont donné plein les bras aux policiers, mais les affrontements se sont poursuivis une partie de la nuit.
    Le Groupe intégré de la sécurité du G20 a confirmé ce matin que des centaines de personnes ont été arrêtées depuis hier, pour un total de 480 depuis le 18 juin.
    L’importante manifestation qui se déroulait à proximité du lieu de rassemblement des leaders du G20 avait bien commencé, hier après-midi, mais les choses ont rapidement tourné au vinaigre. De nombreux projectiles ont été lancés vers les forces de l’ordre, des voitures de police ont été incendiées et des vitrines de commerces ont notamment été fracassées.
    À plusieurs reprises, les policiers sont intervenus pour disperser les manifestants en utilisant du gaz lacrymogène, du gaz poivre et des balles de caoutchouc.
    La situation a suscité de nombreuses réactions du premier ministre Stephen Harper, du maire de Toronto David Miller et du chef de police de la Ville-Reine qui ont tous déploré les événements.

    Journée de discussions
    Pendant ce temps, les discussions, qui ont été entreprises hier en fin de journée, se poursuivront aujourd’hui. La reprise économique mondiale sera au cœur de cette deuxième et dernière journée du sommet du G20.
    Les dirigeants devront se mettre d'accord sur une foule de sujets qui provoquent déjà des dissensions. Les discussions porteront notamment sur l'élaboration d'une stratégie commune afin de stabiliser l'économie mondiale et sur une réforme du système fiscal.
    L'épineuse question d'une taxe bancaire mondiale semble écartée. Le Canada s'oppose à l'imposition d'une telle taxe alors que l'Europe et les États-Unis en sont d'ardents défenseurs.
    On discutera également de la mise en œuvre des engagements pris lors des précédents sommets.







    (Toronto) Les policiers de Toronto s'attendent à une autre journée de grabuge dans la Ville reine, alors que se tient le Sommet du G20.
    «Il y aura davantage de violence dimanche, parce qu'ils (les casseurs) n'ont pas encore atteint leurs objectifs», a dit à la CBC le chef de police de Toronto, Bill Blair.
    Hier et la nuit dernière, pas moins de 480 arrestations ont eu lieu. En ville, au moins quatre voitures de police ont été incendiées par des individus vêtus de noir et des vitrines de magasins ont été fracassées.
    Une bonne partie de la nuit, policiers et manifestants ont joué au chat et à la souris. À un moment donné, selon ce qu'a appris La Presse, on a même demandé du renfort aux policiers de la Sûreté du Québec, qui jouent ici un rôle secondaire d'appui. Cette demande d'aide a par la suite été annulée vers 5h ce matin, après que les forces locales eurent repris le contrôle des rues.





    Le maire de Toronto, David Miller, a exprimé son soutien aux policiers et qualifié de «voyous» les fauteurs de troubles. «Ils se prétendent manifestants. Ce n'est pas juste pour ceux qui sont venus manifester.»
    On compte plusieurs blessés mineurs. Personne n'a dû être hospitalisé, selon un porte-parole policier, Tim Burrows.
    Ce matin, les rues sont tranquilles.
    En ville, au coin des rues King et Bay, sur l'édifice de la Banque de Montréal, on peut lire ce graffiti: «Bomb the banks» (Bombardez les banques). Un autre, moins violent, s'est contenté d'écrire «F-ck the banks».
    Dans la foule de manifestants, estimée à environ 10 000 têtes, les slogans étaient on ne peut plus divers: «État policier», pouvait-on lire sur des pancartes ou encore «G20 Fascisme».
    Joseph Landau, lui, était venu manifester contre les programmes d'ajustement structurel imposé aux pays pauvres. «Je suis mal à l'aise de voir certaines causes défendues ici», a-t-il dit.
    Au coin de Richmond et Spadina, des manifestants ont tenu les policiers en haleine pendant au moins une heure hier. «J'habite à un coin de rue et je ne veux qu'on s'en prenne à ma maison», a lancé Adam Wheller.
    M. Wheller, comme d'autres, trouvaient les policiers sur la première ligne plutôt sympathiques. Plusieurs se sont même faits prendre en photo avec eux et les manifestants en arrière-plan. «On se croirait dans Star Wars», a dit l'un d'eux, commentant le look des policiers.
    À un moment, les nombreux curieux ont été forcés de reculer quand de la fumée a été vue du côté des manifestants. «Ce n'est pas nous, c'est eux (qui ont utilisé l'objet incendiaire)», a dit un policier à La Presse.
     
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