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Guerres & impérialisme Palestine: le Canada appuie les frontières de 1967 ????

Discussion dans 'Webzine - actualité des luttes et partage d'articles de presse' créé par Ungovernable, 3 Juin 2011.

  1. OTTAWA - Quelques jours après la controverse entourant la position du Canada au Sommet du G8 sur le conflit israélo-palestinien, le ministre des Affaires étrangères John Baird est venu préciser qu'Ottawa n'avait pas changé sa politique traditionnelle dans le dossier.

    Si son premier ministre avait refusé de dire la fin de semaine dernière qu'un traité de paix entre Israël et la Palestine devait se négocier en se basant sur les frontières de 1967, le ministre Baird, lui, a confirmé mercredi que c'était bel et bien la position du Canada, et ce, depuis toujours.

    Mais alors qu'il est venu rectifier le tir, le ministre Baird a rapidement été pris de court dans ce dossier complexe, refusant de commenter une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur le conflit israélo-palestinien. Il s'est justifié en affirmant qu'il n'avait hérité des Affaires étrangères que depuis deux semaines.

    «Nous appuyons une solution avec deux États. Nous appuyons évidemment l'idée que cette solution soit basée sur les frontières de 1967, avec les échanges mutuels de terres, comme l'a dit le président (américain Barack) Obama», a tranché le chef de la diplomatie canadienne, à sa sortie de la réunion de son caucus, mercredi midi.

    «Nous avons dit que c'était la politique étrangère canadienne, oui», a-t-il argué.

    Pourtant, son chef Stephen Harper avait refusé de confirmer la même chose, en marge du Sommet du G8, en France, la fin de semaine dernière.

    Et le premier ministre canadien avait même fait modifier la déclaration finale du sommet, selon des diplomates européens, pour en exclure toute référence à ces frontières historiques pour un État palestinien. M. Harper n'a pas nié cette version des faits qui représenterait un changement de cap radical avec la politique étrangère traditionnelle du Canada.

    Lorsque le président Obama a rappelé que les négociations de paix devaient se faire sur la base des frontières d'avant la guerre de 1967, dans un discours devant le Département d'État le 19 mai dernier, Israël a tiqué et Stephen Harper a donné l'impression de se ranger derrière l'État hébreu.

    Questionné à savoir si le chef de la diplomatie canadienne maintenait donc aussi son appui à la résolution 242 du Conseil de sécurité de l'ONU, le ministre Baird n'a pas voulu s'avancer, plaidant être fraîchement débarqué aux Affaires étrangères et semblant en connaître peu sur la résolution historique.

    Cette résolution, adoptée à la suite de la guerre de 1967, est à la base des négociations dans le conflit israélo-palestinien, soulignant «l'inadmissibilité de l'acquisition de territoires par la guerre et la nécessité d'oeuvrer pour une paix juste et durable permettant à chaque État de la région de vivre en sécurité».

    «Je n'ai pas... Je suis en poste depuis deux semaines. Il faudrait que je...», a tenté de répondre le ministre Baird, lorsqu'invité à préciser sa position sur la résolution.

    Le texte de l'ONU statue que «l'instauration d'une paix juste et durable au Proche-Orient (...) devrait comprendre (...) le retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés au cours du récent conflit». Au terme de la Guerre des Six jours, en 1967, Israël avait occupé Jérusalem Est, la Cisjordanie et la bande de Gaza.

    Or, selon le chef intérimaire du Parti libéral, Bob Rae, la résolution 242 — qu'il a lui-même citée lorsque questionné quant à la position du Canada sur le conflit israélo-palestinien — représente non seulement la politique étrangère canadienne, mais il s'agit de l'«un des piliers de toute la politique internationale en ce qui concerne le conflit au Moyen-Orient».

    Interrogé quant au fait que le ministre des Affaires étrangères ne connaisse pas le texte, M. Rae a répliqué que c'était «dommage».

    «Ça me surprend un peu. Ce n'est pas seulement un numéro. (...) Ça a toujours été la base de toutes les discussions, toutes les négociations, tous les efforts», a commenté le libéral, qui était porte-parole du parti en matière d'affaires étrangères depuis trois ans avant les élections du mois de mai.

    Mais M. Rae a refusé de blâmer le nouveau ministre, reconnaissant qu'«il a des choses à apprendre» mais qu'il allait laisser la chance au coureur, car lui-même n'est pas parfait, a-t-il affirmé.
     
  2. C'est quoi ce bordel ? Il n'y a pas plus tard que quelques jours, l'enfoiré de sioniste d'Harper a accepté de bloquer les références aux frontières de 1967 dans son discours du G8, suite à un appel téléphonique du Premier Ministre Israélien, Nétanyahou... Voilà maintenant que le Canada tente de se faire passer pour le gentil négociateur impartial...

    Source ici:
    http://forums.resistance.tk/message.php?t=10563
     
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