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Marcq-en-Barœul : une lycéenne agressée sexuellement pendant l'épreuve de sport du Bac

Discussion dans 'Féminisme et luttes d'émancipations LGBTQ' créé par pilou-ilou, 4 Juin 2018.

  1. pilou-ilou
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    pilou-ilou Membre du forum Membre actif

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  2. libertaire, anarchiste, féministe, anarcho-syndicaliste, syndicaliste, auto-gestionnaire, synthèsiste, anarcho-fédéraliste, anti-fasciste, anti-autoritaire
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  3. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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    Merci pour le partage...
    Cette pénible affaire renvoie à plusieurs réalités: l'autoritarisme de certains profs, leur indifférence au ressenti des élèves en général. Dans ce cas la jeune fille se plaint d'une agression qui l'a profondément choquée, au lieu de chercher à la comprendre la prof ne parle que de désobéissance et de sanction.
    Le déni de ce que les agressions sexuelles, même sans "violence" (pénétration ou coups...) peuvent avoir de traumatisant. La phrase de la prof "c'est pas la première fois que vous voyez un homme nu" renvoie aussi à cette idée hélas largement partagée qu'une agression sexuelle ne pourrait être mal vécue que par une vierge. Dans le cas Polanski il a été souvent répété que la jeune fille (treize ans) ne pouvait avoir mal vécu le viol puisqu'elle avait déjà eu un rapport sexuel avec un garçon de son âge.
    Ce qui renvoie également à la confusion entre rapports sexuels consentis et rapports sexuels imposés (dans l'affaire DSK combien de journalistes ont évoqué "le respect de sa vie privée"?)

    PS: Le sujet "sport et agressions sexuelles" me renvoie à une autre réalité: ces cours étaient trop souvent des occasions d'agressions sexuelles de la part d'autres élèves. Certains "jouaient" à nous peloter, essayaient de nous voir dans les douches, et vu qu'on était en short faisaient des commentaires graveleux sur nos fesses, cuisses, seins qui tressautaient. En sixième un prof prenait prétexte de nous aider à effectuer des mouvements (par exemple sur le cheval d'arçon) pour nous tripoter. On n'osait rien dire à l'époque. J'ai l'impression que les filles d'aujourd'hui sont plus encouragées quand même à dénoncer les agressions?
     
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