Chargement...
  1. Pour consulter le Webzine : https://www.libertaire.net/articles

Répression & dérives sécuritaires Les indignés de Québec doivent plier bagages

Discussion dans 'Webzine - actualité des luttes et partage d'articles de presse' créé par Ungovernable, 3 Novembre 2011.

  1. La Ville de Québec ordonne aux indignés de Québec de plier bagages, n'ayant que quelques heures pour quitter la place de l'Université-du-Québec.

    La semonce a été servie jeudi matin, au lendemain du constat de l'état des lieux par les autorités qui l'ont qualifiée de très préoccupante. Des raisons de sécurité sont invoquées.

    L'incendie qui a pris naissance mardi matin dans l'une des quelques dizaines de tentes installées sur place semble expliquer le volte-face de l'administration Labeaume qui s'était pourtant montrée sympathiques aux manifestants. Les rapports du Service des incendies de Québec ont fait sourciller les autorités.

    L'accumulation des tentes les unes contre les autres, le bois empilé, les feux à ciel ouvert, les bonbonnes de propane et l'utilisation de barbecues sont des éléments qui ont été jugés compromettants pour la sécurité des campeurs et du public.

    Mercredi, le député de Québec solidaire, Amir Khadir, s'est rangé du côté des manifestants qu'il visitait pour la deuxième fois. Selon lui, le maire Régis Labeaume a trouvé un prétexte pour forcer les campeurs à s'en aller.

    Jeudi matin, des manifestants ont promis de tout faire pour maintenir leur siège à la place de l'Université-du-Québec.
     
  2. Et il y a même pas 2 jours le maire se vantais de soutenir les indignés, ils avaient un autorisation spéciale pour faire des feux, et la ville parlait même de leur fournir électricité et internet....

    n'importe quoi...

    comme quoi, il faut jamais faire confiance aux politiciens
     
  3. Les «indignés» rejettent l'ultimatum de la Ville


    QUÉBEC – Pas question de lever le camp pour les «indignés» de Québec. Mis en demeure par l'administration Labeaume de quitter le Jardin de Saint-Roch, ils ont décidé jeudi midi de demeurer sur place et de réaménager leur campement de façon sécuritaire.

    Plus tôt dans la journée, le maire de Québec, Régis Labeaume, avait sonné la fin de l'occupation des lieux par les «indignés» de Québec. Il leur donnait «quelques heures» pour démanteler le campement.

    «On leur demande de quitter le plus rapidement possible», a déclaré le maire de Québec, jeudi matin, lors d'un point de presse à l'hôtel de ville.

    Le maire a expliqué que le rapport produit mercredi par le Service de protection contre les incendies fait état de risques importants, autant pour les occupants du campement que pour les résidants du secteur.

    Devant le danger que représente la présence de bonbonnes de propane, d’un poêle à bois installé sous une tente, d'installations électriques de fortune, le rapport des pompiers recommande de «procéder au démantèlement du campement».

    Le maire estime que le «bon sens» lui commande de suivre cette recommandation. «Finissons bien ça», a indiqué le maire, en invitant les «indignés» à délaisser rapidement l'occupation permanente du jardin Saint-Roch. Le maire les invite toutefois à continuer de manifester s'ils le désirent, mais sans campement.

    Le message en cause ?

    Mis au courant de l'ultimatum du maire, les «indignés» se montraient perplexes, d'autant qu'il leur avait publiquement signifié son appui, il y a quelques jours. Certains d'entre eux croient que c'est plus leur message que leur présence qui dérange les autorités.

    Guy Wera, l'un des «indignés» présents au point de presse, a laissé entendre que la quarantaine de campeurs allaient résister aux policiers si nécessaire.

    «On est là et on y reste», a assuré Guy Wera.

    Les « indignés » de Montréal incrédules

    Les «indignés» du square Victoria se disaient déçus de l’avis d’expulsion que leurs frères d’armes ont reçu jeudi et ne croient pas que le danger d’incendie soit la véritable motivation de la ville de Québec.

    «Toutes les raisons sont bonnes pour nous expulser. Ici à Montréal ils ont banni les grosses bonbonnes de propane. On ne peut plus faire de grosse bouffe commune. C’est un exemple parmi tant d’autres, mais on a l’impression qu’ils attendent de trouver la faille», a affirmé Julien Cayer.

    «C’est comme le squat Préfontaine il y a dix ans : on essaie de trouver une faute pour faire évacuer a observé Christian, qui en est à sa première visite au camp. Mais sérieusement, il y aurait un problème de sécurité incendie sur un terrain à découvert? Un seul camion de pompier pourrait facilement intervenir. C’est n'importe quoi.»

    «C’est contre la liberté d’expression et d’association, les terrains sont publics», dit Francine.

    Les «indignés» de Montréal refuseraient aussi de quitter si on leur demandait, selon Natasha Hynes. «On est hardcore ici, on est prêt mentalement et physiquement, a-t-elle dit. Et si on nous force à quitter, on va être de retour le lendemain.»
     
Chargement...
Discussions similaires
  1. Réponses:
    0
  2. Réponses:
    5
  3. Réponses:
    2
  4. Réponses:
    0
  5. Réponses:
    1
  6. Réponses:
    0
  7. Réponses:
    0
  8. Réponses:
    0