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Guerres & impérialisme Le putsch au Honduras

Discussion dans 'Webzine - actualité des luttes et partage d'articles de presse' créé par Vialou, 29 Juin 2009.

  1. Vialou
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    Vialou Syndicaliste énervé. Membre actif

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    Mai 2009
  2. anarcho-communiste, internationaliste, auto-gestionnaire
    Le président vénézuélien Hugo Chavez a placé, dimanche 28 juin, ses troupes en état d'alerte à la suite du coup d'Etat survenu au Honduras et a fait savoir qu'il riposterait militairement au cas où son ambassadeur dans ce pays serait attaqué ou enlevé. Il a également annoncé qu'il ferait tout pour "faire avorter" le putsch. "Nous ferons tomber" tout gouvernement hondurien investi après le putsch au Honduras, a-t-il assuré

    Dimanche à l'aube, des militaires ont arrêté le président du Honduras, qui était sur le point d'organiser le jour-même une consultation populaire jugée illégale par la Cour suprême. Elle devait lui permettre de se présenter pour un second mandat. Conduit de force par des militaires honduriens au Costa Rica, où il a demandé l'asile politique, Manuel Zelaya a déclaré à la chaîne latino-américaine Telesur avoir été victime d'un "enlèvement", d'un "coup d'Etat". Il s'agit du premier putsch militaire réussi en Amérique centrale depuis la fin de la guerre froide.

    Chavez, dont Zelaya est un grand allié régional, a affirmé que des soldats honduriens avaient emmené l'ambassadeur cubain et abandonné celui du Venezuela au bord d'une route après l'avoir frappé durant le coup de force de l'armée. Le représentant du Venezuela auprès de l'Organisation des Etats américains avait déclaré un peu plus tôt que des soldats avaient "enlevé" les ambassadeurs alliés de Zelaya - à savoir ceux de Cuba, du Venezuela et du Nicaragua - ainsi que le chef de la diplomatie hondurienne.

    OBAMA "PROFONDÉMENT PRÉOCCUPÉ"

    "Derrière les militaires putschistes se cachent la bourgeoisie hondurienne, les nantis, les riches qui ont transformé le Honduras en une république bananière, en une base politique, militaire et terroriste de l'empire nord-américain", a ajouté Hugo Chavez. "L'empire yankee a beaucoup à voir avec cela". En écho, le président hondurien a déclaré à une chaîne de télévision : "Si [Washington] n'apporte pas son soutien à ce coup d'Etat, il peut empêcher cette attaque contre notre peuple et contre la démocratie".

    Source: Le Monde du 28 Juin
     
  3. Tazon
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    Tazon Membre du forum Membre actif

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    Nov 2008
    France
    Y' a pas plus d'infos concernant les putschistes ? Et ce président, il a fait quoi exactement pendant son mandat ?
     
  4. Vialou
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    Vialou Syndicaliste énervé. Membre actif

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    Mai 2009
  5. anarcho-communiste, internationaliste, auto-gestionnaire
    D'autres précisions si ça en interesse certains...

    L'armée hondurienne a chassé du pouvoir dimanche le président Manuel Zelaya, qu'elle a aussitôt expulsé vers le Costa Rica. Il s'agit du premier putsch militaire réussi en Amérique centrale depuis la fin de la guerre froide.

    Un avion de l'armée de l'air hondurienne a conduit Zelaya, homme de gauche allié au régime vénézuélien d'Hugo Chavez, à San José (Costa Rica), où le président déchu a appelé les Honduriens à la résistance pacifique face aux putschistes.

    A Tegucigalpa, les députés devaient élire dans les heures qui viennent le président du Congrès, Roberto Micheletti, comme président par intérim, a déclaré un responsable de l'opposition. Zelaya ne dispose pas d'une majorité au Congrès.

    La crise couvait depuis plusieurs jours au Honduras, où Zelaya avait destitué le chef d'état-major, le général Romeo Vasquez, parce qu'il refusait de l'aider à organiser ce dimanche un référendum sur une modification de la Constitution destinée à lui permettre de briguer un second mandat de quatre ans.

    La Cour suprême du Honduras s'était prononcée contre le limogeage de Vasquez et avait demandé au chef de l'Etat de le rétablir dans ses fonctions. Elle a annoncé dimanche avoir elle-même demandé à l'armée d'évincer Zelaya en raison de son intention d'organiser un référendum "illégal". "Elle (l'armée) est intervenue pour défendre la loi", dit la Cour suprême dans un communiqué lu à la radio hondurienne après le putsch.

    WASHINGTON DÉMENT TOUT RÔLE DANS LE PUTSCH

    "Nous ferons tomber" tout gouvernement hondurien investi après le putsch au Honduras, a-t-il assuré.

    A Tegucigalpa, la police a tiré des gaz lacrymogènes contre des manifestants favorables à Zelaya, dans le centre de la capitale, après l'arrestation du président.

    Interrogé par la chaîne de télévision vénézuélienne Telesur, Zelaya a expliqué avoir été réveillé à l'aube par des coups de feu contre sa résidence et avoir été enlevé par des militaires qui, au bout d'une demi-heure de fusillade, ont réussi à venir à bout de la résistance de ses gardes du corps.

    Le président américain Barack Obama a fait part de sa vive préoccupation face à l'arrestation et l'expulsion du président hondurien.

    "Comme l'Organisation des Etats américains l'a fait vendredi, j'appelle tous les acteurs politiques et sociaux au Honduras à respecter les normes démocratiques, l'état de droit et les principes de la charte démocratique interaméricaine", a-t-il déclaré dans un communiqué.

    "Toutes les tensions et tous les contentieux existants doivent être résolus pacifiquement par le dialogue, sans aucune ingérence extérieure", a-t-il ajouté.

    L'Union européenne, dont les ministres des Affaires étrangères se trouvaient à Corfou pour une réunion de l'OSCE, a également condamné le putsch contre Zelaya. "Il s'agit d'une violation inacceptable de l'ordre constitutionnel", a déclaré le ministre tchèque des Affaires étrangères Jan Kohout, dont le pays assume la présidence de l'UE.

    Zelaya a estimé que l'administration américaine devait exiger le retour au pouvoir du gouvernement légitime. Il a invité en outre Washington à spécifier si oui ou non les Américains avaient joué un rôle dans les événements en cours.

    Peu après, la Maison blanche a démenti avoir joué quelque rôle que ce soit dans les événements du Honduras. "Il n'y a eu aucune implication américaine dans les actes qui ont visé le président Zelaya", a assuré à Reuters un responsable à la Maison blanche.
     
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