Informatique Le G12 pour "diriger internet"

Ungovernable · 5 Septembre 2009

J'avais déjà souligné le problème que l'internet est controlé et géré par les américains puisque c'est "leur invention", et aussi le problème de la gestion des noms de domaines dont l'ICANN détient l'unique monopole...

Eh bien voilà que l'Union Européenne veut changer tout ca...

Un "collectif" de gouverneurs dont un des participant est le pire censeur et destructeur de la liberté d'expression sur le web.... Tout s'annonce pour le mieux pour le futur d'internet.

Bientot ce même G12 devras faire des conscession pour complier avec la vision chinoise d'internet et donc... peut-être bien de se plier à une certaine censure.

Note: l'article anglais est plus complet

Publié le 27/08/2009 à 180 Le Point.fr

FACE AUX ÉTATS-UNIS
Bruxelles veut un "G12 de la gouvernance de l'Internet"
L'Union européenne en a assez de voir les États-Unis présider seuls aux destinées d'Internet.

La commissaire européenne Viviane Reding, en charge de la société de l'information et des médias, s'est adressée aux internautes dans un message vidéo , comme à son habitude, appelant de ses voeux une transparence et une responsabilité accrues en matière de gouvernance de l'Internet, à partir d'octobre 2009. Cette date n'est pas choisie au hasard, puisqu'elle correspond à la fin de l'accord qui lie l'ICANN au département du Commerce américain. L'Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN) est une entreprise privée à but non lucratif, qui gère l'ensemble des noms de domaine sur Internet. C'est la clé de voûte du réseau, sans laquelle la Toile ne peut plus fonctionner correctement. Même s'ils n'ont absolument aucune raison de le faire, les États-Unis ont, seuls, le pouvoir d'éteindre Internet.

"Un G12 de la gouvernance de l'Internet"

"La décision du gouvernement Clinton de privatiser progressivement le système des noms de domaine et d'adresses Internet était la bonne. À long terme, il n'est pas défendable qu'un service public d'un seul pays ait un droit de regard sur une fonction de l'Internet utilisée par des centaines de millions de personnes à travers le monde entier", explique la commissaire européenne. Le modèle espéré par Bruxelles combine "un ICANN totalement privatisé et indépendant [...] soumis à un réel contrôle juridictionnel" et un forum multilatéral, sous la forme d'un "G12 de la gouvernance de l'Internet". Ce groupe serait composé de "deux représentants de l'Amérique du Nord, de l'Amérique du Sud, de l'Europe et de l'Afrique, de trois représentants de l'Asie et de l'Australie, ainsi que du président de l'ICANN", selon la responsable européenne.

L'intégration de nouveaux pays dans les organes de gouvernance de l'Internet est un problème aussi compliqué que la réforme du Conseil de sécurité de l'ONU. Quels pays doivent avoir accès aux organes décisionnels ? La Chine, par exemple, dont la population internaute (338 millions) a récemment dépassé la population totale des États-Unis, ne saurait en être écartée. La censure qui règne sur la Toile chinoise pourrait alors influencer le Web mondial, et la situation ne s'en trouverait absolument pas améliorée pour l'Internet.

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EUOBSERVER / BRUSSELS - The European Commission wants the US to dissolve all government links with the body that 'governs' the internet, replacing it with an international forum for discussing internet governance and online security.

The rules and decisions on key internet governance issues, such as the creation of top level domains (such as .com and .eu) and managing the internet address system that ensures computers can connect to each other, are currently made by the Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN), a private, not-for profit corporation based in California which operates under an agreement with the US Department of Commerce.

Commissioner Reding wants internet governance fully privatised but overseen by an international forum (Photo: EURid)
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The decisions made by ICANN affect the way the internet works all around the world.

EU information society commissioner Viviane Reding on Monday (4 May) suggested a new model for overseeing the internet from October this year, when the Commerce Department agreement runs out.

She called on US President Barack Obama to fully privatise ICANN and set up an independent judicial body, described as a "G12 for internet governance," which she described as a "multilateral forum for governments to discuss general internet governance policy and security issues."

"I trust that President Obama will have the courage, the wisdom and the respect for the global nature of the internet to pave the way in September for a new, more accountable, more transparent, more democratic and more multilateral form of Internet Governance," she said via a video message posted on her commission website.

The expiry of the agreement between ICANN and the US government "opens the door for the full privatisation of ICANN, and it also raises the question of to whom ICANN should be accountable," she said.

"In the long run, it is not defendable that the government department of only one country has oversight of an internet function which is used by hundreds of millions of people in countries all over the world."

Instead, Brussels would prefer that an international government forum that to meet twice a year makes recommendations by majority vote to the newly privatised ICANN. The forum would be restricted to representatives from 12 countries, with a regional balance taken into consideration.

Her "Internet G12" would include two representatives each from North America, South America, Europe and Africa, three representatives from Asia and Australia, as well as the Chairman of ICANN as a non-voting member. International organisations with competences in this field meanwhile could be given observer status.

The new US administration's position on global internet governance is not yet clear. However, during the Bush administration, Washington was steadfastly opposed to handing ICANN over to the United Nations.

The commission will hold a conference on Wednesday in Brussels to discuss the issue with Europe's internet community.

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