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Actualité militante Le cessez-le-feu était un mensonge depuis le début

Discussion dans 'Webzine - actualité des luttes et partage d'articles de presse' créé par Ungovernable, 19 Mars 2011.

  1. Les dirigeants internationaux réunis à Paris se sont dits prêts samedi à «prendre toutes les actions nécessaires, y compris militaires» en Libye, à l'issue du sommet de Paris.

    (Paris) Les pays qui allient leurs forces pour contraindre le dictateur libyen Mouammar Kadhafi à cesser ses exactions contre la population civile espèrent également obtenir sa tête.

    «Nous sommes convaincus que si Kadhafi n'a pas la capacité d'imposer tout à fait sa volonté, ses jours sont comptés», a déclaré cet après-midi le premier ministre canadien Stephen Harper, lors d'une conférence de presse à l'ambassade canadienne à Paris.

    Il a affirmé que le régime libyen enfreignait par ses actions la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies adoptée jeudi.

    «Le cessez-le-feu était un mensonge depuis le début», a ajouté Harper.

    Monsieur Harper participait à Paris à un sommet regroupant des représentants de plusieurs pays qui entendent se charger de l'application de la résolution.








    L'aviation française ouvre le feu sur des positions libyennes

    Un véhicule militaire libyen a été touché samedi par l'aviation française, peu après que plusieurs pays ont décidé de faire respecter une zone d'interdiction de vol au-dessus de la Libye et de protéger les populations civiles menacées par les forces du colonel Mouammar Kadhafi.

    Le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'état-major, a indiqué lors d'une conférence de presse à Paris qu'un tir avait visé vers 17h45 un véhicule militaire libyen dont le type n'a pas été précisé. L'officier a ajouté que la France avait mobilisé une vingtaine d'avions pour ses opérations en Libye.

    Des avions français survolent samedi la Libye pour empêcher des «attaques aériennes» des forces de Mouammar Kadhafi sur Benghazi et sont «prêts à intervenir contre des blindés», a déclaré samedi le président français Nicolas Sarkozy, à l'issue d'un sommet à Paris.

    «En accord avec nos partenaires, nos forces aériennes s'opposeront à toute agression des avions du colonel Kadhafi contre la population de Benghazi. D'ores et déjà, nos avions empêchent les attaques aériennes sur la ville», a déclaré le chef de l'État.

    «D'ores et déjà, d'autres avions, français, sont prêts à intervenir contre des blindés qui menaceraient des civils désarmés», a-t-il ajouté.

    Ce sommet international à Paris réunissait samedi l'ONU, les principaux pays de l'UE, des pays arabes et la Ligue arabe ainsi que les États unis, représentés par la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton, et le Canada. Il marque le début d'une intervention militaire internationale contre la Libye, qui pourrait se traduire par des frappes aériennes en Libye.

    «Il est encore temps pour le colonel Kadhafi d'éviter le pire, en se conformant sans délai et sans réserve à toutes les exigences de la communauté internationale», a aussi déclaré M. Sarkozy. «La porte de la diplomatie se rouvrira au moment où les agressions cesseront», a-t-il poursuivi.

    «Aujourd'hui, nous intervenons en Libye sur mandat du Conseil de sécurité de l'ONU. Avec nos partenaires, notamment nos partenaires arabes, nous le faisons pour protéger la population civile de la folie meurtrière d'un régime qui, en assassinant son propre peuple, a perdu toute légitimité», a également souligné le chef de l'État français.

    «Nous intervenons pour permettre au peuple libyen de choisir lui-même son destin. Il ne saurait être privé de ses droits par la violence et par la terreur», a-t-il insisté.

    Selon le premier ministre belge Yves Leterme, la France assure «le leadership» de l'intervention militaire.

    Le Canada doit attendre deux jours

    Le Canada s'est dit en faveur de frappes aériennes dans les plus brefs délais pour contraindre le régime de Kadhafi à se plier au cessez-le-feu imposé par le Conseil de sécurité de l'ONU, mais l'aviation canadienne devra attendre deux jours avant de participer à l'action, le temps que les CF-18 arrivent sur place, ont fait savoir les autorités.

    Ce sommet international à Paris réunissait samedi l'ONU, les principaux pays de l'UE, des pays arabes et la Ligue arabe.
     
  2. Des opérations aériennes d'importance seront menées "très bientôt" en Libye et un blocus naval du pays a été mis en place, a déclaré samedi le Premier ministre canadien Stephen Harper.
     
  3. Libye : le régime de Kadhafi annonce un nouveau cessez-le-feu

    Cette annonce répond à l'appel lancé samedi par l'Union africaine à "la cessation immédiate des hostilités", a déclaré un porte-parole de l'armée.
    Le régime du colonel Mouammar Kadhafi a annoncé un cessez-le-feu à partir de dimanche 21h, en réponse à l'appel lancé samedi par l'Union africaine à "la cessation immédiate des hostilités", a déclaré dimanche 20 mars un porte-parole de l'armée.

    "En respect du communiqué publié par le comité de l'Union africaine samedi à Nouakchott et des résolutions 1970 et 1973 de l'ONU, le commandement des forces armées a donné ses ordres pour un cessez-le-feu à partir de dimanche à 21h" locale (19h GMT), a déclaré le porte-parole, Milad Fokehi. Tripoli avait déjà annoncé vendredi un cessez-le-feu qu'elle n'a pas respecté, selon la communauté internationale qui a lancé samedi soir sa première opération militaire en Libye.
    La France "applique pleinement et uniquement la résolution 1973"



    Plus tôt, la France a affirmé qu'elle "applique pleinement et uniquement la résolution 1973" votée par le Conseil de sécurité des Nations unies sur la Libye, en réponse aux critiques exprimées par la Ligue arabe sur les opérations militaires en cours.

    "La France applique pleinement et uniquement la résolution 1973", a déclaré le porte-parole du ministère, Laurent Teissere. "Nous sommes clairement dans le champ de la résolution. Il me semble que nos partenaires ont tenu des propos similaires. Je n'ai pas d'autres commentaires à faire", a-t-il ajouté, à nouveau interrogé sur les déclarations de la Ligue arabe.

    Le chef de la Ligue arabe Amr Moussa avait auparavant critiqué les bombardements de la coalition internationale sur la Libye, estimant qu'ils s'écartent "du but qui est d'imposer une zone d'exclusion aérienne".

    Dès le début de la conférence de pre

    se, Laurent Teissere avait rappelé que les opérations françaises n'avait qu'"un seul objectif, protéger les populations civiles en mettant en oeuvre le mandat de l'ONU".




    "Aucune perte civile"

    Sur le bilan de 48 morts avancé par Tripoli dans le cadre des bombardements aériens et avec des missiles menés par la coalition occidentale sur plusieurs villes libyennes, le porte-parole du ministère de la Défense a affirmé qu'"aucune perte civile n'avait été occasionnée" par les tirs français.

    Un bilan provisoire, établi par des sources hospitalières et des journalistes de l'AFP, estime à plus de 90 le nombre de tués dans les combats de vendredi soir et samedi.

    "C'était une condition sine qua non pour qu'elles (les frappes, ndlr) soient effectuées", a-t-il noté.

    Laurent Teissere a évoqué la "désinformation" du régime de Mouammar Kadhafi. L'annonce qu'un avion frança

    s avait été abattu, alors "qu'il est facile de vérifier" le contraire, n'est "pas la démarche la plus fine et la plus subtile de désinformation", a-t-il jugé.
    "Un succès"

    Les occidentaux dans leur ensemble apparaissent satisfaits des premiers résultats des frappes aériennes. La première phase est "un succès" et a permis d'instaurer une zone d'exclusion aérienne, a ainsi déclaré dimanche le plus haut gradé américain, l'amiral Michael Mullen, sur la chaîne de télévision ABC.

    Michael Mullen a affirmé que les forces fidèles au dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, "ont stoppé leur avance" sur Benghazi, le bastion des forces rebelles, après les frappes aériennes de forces occidentales.

    Au moins 20 cibles visées samedi soir ont été atteintes, a ajouté dimanche le capitaine de corvette James Stockman, porte-parole de l'US Africa Command à Stuttgart, en Allemagne. "Vingt des 22 cibles visées ont été atteintes, et les deux autres font encore l'objet d'analyses", a déclaré le capitaine à l'AFP.

    Samedi soir, les forces américaines et britanniques ont tiré 124 missiles de croisière à partir de navires et de sous-marins contre les 22 cibles.


    "Un gros malentendu"

    De son côté, Seif Al-Islam, l'un des fils du colonel Kadhafi, interrogé dimanche 20 mars par la chaîne américaine ABC, a déclaré que l'Occident s'est laissé abuser par "un gros malentendu" sur la situation politique en Libye. Il s'est également dit "surpris" par l'offensive alliée. Ecartant la possibilité que son père quitte le pouvoir, Seïf Al-Islam a assuré que "le pays tout entier est uni contre les milices armées et les terroristes. Les Américains et les autres occidentaux sont en train de soutenir les terroristes et les milices armées". "C'est un gros malentendu", a-t-il dit.

    Seif Al-Islam a aussi reconnu que "hier, nous avons été surpris que les Américains, les Britanniques et les Français aient attaqué la Libye, aient attaqué cinq villes".

    "C'est une grosse surprise que finalement le président Obama, que nous pensions être un homme bon et un ami du monde arabe, bombarde la Libye", a ajouté le fils du dirigeant libyen.

    Par ailleurs, Seif Al-Islam, dans le même entretien, a exclu d'abattre des vols civils en Méditerranée en représailles à l'opération des pays occidentaux contre son pays.

    Mouammar Kadhafi était, quant à lui, resté menaçant, jurant plus tôt dans la journée de transformer la Méditerranée en "champ de bataille". Dans un message sonore diffusée par la télévision officielle Mouammar Kadhafi a également prédit dimanche une "longue guerre", affirmant que "tout le peuple libyen porte des armes".
    Un "point" dimanche soir

    Après des semaines d'hésitations, un mandat de l'ONU et un appui arabe, cette coalition, avec en tête les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, est passée samedi à l'offensive pour tenter de stopper la répression de la révolte lancée le 15 février contre le régime du colonel Kadhafi.

    L'intervention militaire était souhaitée par l'opposition libyenne surtout depuis la prise de contrôle ces derniers jours par les forces gouvernementales de plusieurs bastions rebelles à coups d'attaques aériennes et aux roquettes

    Nicolas Sarkozy fera "un point sur la situation en Libye" dimanche en fin de journée avec François Fillon, les ministres des Affaires étrangères, Alain Juppé, de la Défense, Gérard Longuet et le chef d'état-major des armées, Edouard Guillaud, a annoncé l'Elysée.
     
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