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Guerres & impérialisme L’armée israélienne kidnappe 300 Palestiniens d’Awarta

Discussion dans 'Webzine - actualité des luttes et partage d'articles de presse' créé par Ungovernable, 17 Mars 2011.

  1. Des soldats ont cerné le village d’Awarta lundi matin et des haut-parleurs ont ordonné à tous les villageois de 15 à 40 de se rassembler dans la cour de l’école communale.

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    Le fasciste Liberman rend visite à la colonie juive d’Itamar. Ce criminel endurci n’a pas hésité une seconde à instrumentaliser contre les Palestiniens ce qui est sans doute un vulgaire et sordide crime de droit commun - Photo : AP

    Selon des sources locales, un officiel de l’assemblée du village et un homme du village qui travaille au département de la sécurité palestinienne ont été détenus toute la nuit.

    Des officiels de la sécurité palestinienne ont dit à l’AFP que deux officiers des services secrets de l’Autorité palestinienne faisaient partie des 300 Palestiniens que les soldats israéliens ont arrêtés.

    L’armée israélienne a refusé de commenter leur détention.

    La première fois en trois jours que les Palestiniens ont eu le droit de sortir de chez eux pour c’était pour obéir à l’ordre de se rendre à l’école et le leader du Conseil du village Qays Awwad a dit qu’ils s’attendaient à être interrogés.

    Un couvre-feu israélien a été imposé au village pendant trois jours sans interruption, obligeant les habitants de Awarta à rester chez eux pendant qu’une opération militaire de grande envergure se déroulait au dehors. Les médias israéliens disent que l’armée a classé la zone en zone militaire fermée.

    Salim Qawaqriq, un membre du conseil du village, a été arrêté chez lui quand les forces israéliennes y sont entrés pour en faire l’inspection et des sources palestiniennes ont confirmées la détention du lieutenant Iyad Muhammad Awwad, un officier des services secrets palestiniens.

    Deux militants du Mouvement international de solidarité ont pu entrer à Awarta avant que le couvre-feu ne soit imposé et ont confirmé que la ville était fermée de façon continue.

    Un Suédois a dit à Ma’an que les soldats israéliens ne semblaient pas savoir ce qu’ils cherchaient, et ont pénétré plusieurs fois de suite dans les maisons pendant les trois jours.

    Ce militant est allé dans une des maisons que l’armée venait de fouiller et il a vu que les cadres avaient été brisés, les meubles retournés, les fils électriques coupés, les cartes SIM de téléphone et l’argent liquide confisqués, l’ordinateur jeté par terre et de l’huile avait été renversée dans les barils d’eau potables de la cuisine.

    "D’où nous étions nous avons vu au moins 19 personnes emmenées de chez elles vers une destination inconnue" a-t-il dit.

    Des villageois ont dit aux militants de ISM que les forces israéliennes avaient fouillé l’hôtel de ville et avaient pris 1 800 shekels (500 dollars) dans un tiroir et un montant d’argent inconnu dans le coffre fort du Conseil.

    Les villageois commencent à manquer de médicaments et d’aliments de première nécessité parce que les familles sont obligées de vivre sur leurs réserves sans pouvoir sortir de chez elles pour se ravitailler, selon Awwad qui est membre du Conseil.

    L’armée israélienne a dit lundi qu’elle fouillait le village pour trouver des suspects du meurtre des cinq membres d’une famille de colons de la colonie voisine d’Itamar. La mère, le père et leurs trois enfants ont été poignardés vendredi soir par un inconnu.

    Les officiels israéliens ont dit qu’ils croyaient que c’était un Palestinien qui avait commis ce qu’ils ont qualifié "d’attaque terroriste".

    A Ramallah, le premier ministre désigné, Salam Fayyad, a pourtant condamné ces meurtres en disant : "Un bébé, deux enfants et leurs parents ont été les victimes et de la même manière que nous avons toujours rejeté la violence contre notre peuple, nous rejetons la violence contre les autres et nous la condamnons."

    Samedi la police israélienne était en état d’alerte maximale et l’armée a demandé aux troupes "d’être vigilantes" au cas où il y aurait des attaques en représailles.

    Le meurtre de cinq des huit membres de la famille d’un colon a déclenché la colère en Israël et dans la communauté des colons. Il y a eu une vague d’attaques contre les civils palestiniens dans toute la Cisjordanie, un champ a été brûlé au nord de Ramallah, des actes de vandalisme ont été commis en Cisjordanie du sud près de Hébron et des pierres et des cocktails Molotov ont été lancés à plusieurs reprises sur des routes réservées aux colons qui relient les villes de Cisjordanie.
     
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