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Actualité militante La Grèce empêche le départ de la «Flotille de la liberté» pour Gaza

Discussion dans 'Webzine - actualité des luttes et partage d'articles de presse' créé par Ungovernable, 1 Juillet 2011.

  1. Des organisateurs de la Flottille ont déclaré que l’un des bateaux baptisé «Audace de l’espoir», qui transporte plusieurs dizaines d’Américains, a quitté le port de Perama, près d’Athènes, aujourd'hui en après-midi, mais qu’il a été intercepté par les garde-côtes grecs à un peu plus de trois kilomètres en mer.
    La Grèce a interdit aujourd'hui aux bateaux de la «Flottille de la liberté», incluant le Tahrir, une embarcation canadienne, de quitter ses ports pour acheminer de l’aide humanitaire à la bande de Gaza, en violation du blocus maritime israélien. Les autorités ont intercepté un navire parti sans autorisation avec plusieurs dizaines d’Américains à bord.

    Le ministère grec de la Protection civile a déclaré que les garde-côtes avaient reçu pour ordre de prendre «toutes les mesures appropriées» pour empêcher le départ de la flottille, qui mobilise neuf bateaux battant pavillon grec ou d’autres pays et plusieurs centaines de militants.

    Il a ajouté qu’une «zone plus étendue de l’est de la Méditerranée serait continuellement surveillée par des moyens électroniques afin de suivre, là où c’est possible, les mouvements des bateaux supposés participer» à l’opération.

    Un communiqué de presse provenant de Montréal souligne que la garde côtière grecque avait arraisonné le Tahrir et tente d’arrêter Sandra Rush, une citoyenne canadienne de confession juive et membre du comité de pilotage du bateau canadien pour Gaza, qui refuse de céder les documents d’enregistrement du bateau.

    Irene MacInnes, du comité de pilotage du Tahrir, soutient que le gouvernement israélien, avec «l’appui tacite et honteux du gouvernement Harper, fait tout en son pouvoir pour maintenir le blocus.

    Le groupe compte bien maintenir les efforts jusqu’à ce que le blocus soit levé. «Le monde entier a pu voir à l’oeuvre la campagne intensive pour empêcher le Tahrir et la Flottille de la liberté de partir. Nous sommes victimes d’injustice et de duplicité», a déclaré Mme MacInnes dans le communiqué.

    Dylan Penner, un autre membre du comité de pilotage, affirme que le Bateau canadien pour Gaza n’a jamais enfreint la moindre loi. «Nous sommes en tout point en conformité avec le droit. C’est au contraire le blocus de Gaza qui enfreint le droit international. Étant donné l’inaction de la communauté internationale, nous avons l’obligation légale et morale de contester le blocus. C’est pourquoi nous devons continuer nos efforts pour nous rendre à Gaza : pour contester le blocus illégal et immoral ainsi que l’appui que lui donne le gouvernement canadien», a ajouté M. Penner.

    Des organisateurs de la Flottille ont déclaré que l’un des bateaux baptisé «Audace de l’espoir», qui transporte plusieurs dizaines d’Américains, a quitté le port de Perama, près d’Athènes, aujourd'hui en après-midi, mais qu’il a été intercepté par les garde-côtes grecs à un peu plus de trois kilomètres en mer. «Nous sommes bloqués. Nous sommes immobilisés», a dit la porte-parole du navire, Jane Hirschmann, à des journalistes dans la capitale. Un responsable gouvernemental grec ayant requis l’anonymat a déclaré que le navire n’avait pas obtenu l’autorisation de partir et que les garde-côtes lui avaient demandé de faire demi-tour.

    L’un des principaux organisateurs de l’opération, Vangelis Pissias, a estimé que la Grèce n’avait pas le droit de bloquer ces bateaux. Israël a prévenu qu’il ne laisserait pas briser le blocus de la bande de Gaza, qu’il a mis en place après la prise de contrôle du petit territoire palestinien par les islamistes du Hamas en juin 2007.

    En mai 2010, un commando israélien avait lancé un assaut meurtrier contre une flottille humanitaire partie de Turquie pour Gaza. Neuf ressortissants turcs, dont un Américano-Turc, avaient été tués lors de l’intervention sur le navire «Mavi Marmara».

    Hier, un bateau irlandais du nom de «MV Saoirse» a annoncé depuis la ville côtière turque de Gocek qu’il renonçait à mettre le cap sur la Bande de Gaza en raison de ce qu’il a qualifié de sabotage israélien. Plus tôt dans la semaine, des militants ont affirmé que des agents avaient saboté un vaisseau suédois dans un port grec. Sollicitées par l’Associated Press, les autorités israéliennes se sont refusées à tout commentaire sur ces accusations.
     
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