Actualité militante La FAI / FRI en grèce

Anarchie 13 · 11 Janvier 2014

Coca et Nestea victimes du terrorisme d'extrême gauche en Grèce
En pleine présidence de l'Union européenne, le terrorisme d'extrême gauche refait surface en Grèce. Avec plusieurs attentats et l'évasion toute récente d'une figure anarchiste historique, ce début d'année s'annonce chargé pour les services antiterroristes.

C'était le «plan Némésis Verte» du nom de la déesse de la colère. Il consistait à mettre de l'acide chlorhydrique dans les Coca-cola light et les bouteilles de Nestea en Grèce ou en tout cas à le faire croire. Concocté par des groupes d'extrême gauche, ce projet a créé la panique chez les autorités grecques et l'industrie agro-alimentaires.

SUR LE MÊME SUJET

Grèce: après l'attaque contre Aube dorée, une spirale de violences ? Grèce: après l'attaque contre Aube dorée, une spirale de violences ?

Le 23 décembre dernier, deux bouteilles de Coca light et Nestea sont envoyées au site internet Zougla.gr. Comme le relate ce média grec, une clé USB accompagne ce «colis» spécial. Dans un communiqué intitulé «Sabotage par la pollution de marchandises», la «Fédération anarchiste informelle» et le «Front révolutionnaire international», deux organisations anarchistes internationales armées (FAI/FRI), assurent que les boissons contiennent de l'acide chlorhydrique. Ce qui est le cas.

Voulant s'attaquer à la «société de consommation», les extrémistes annoncent qu'ils vont aussi en introduire dans les Coca light et les Nestea en bouteille de 50 cl en vente dans les supermarchés grecs. Ce plan qu'ils intitulent Némésis Verte «marque le début du prochain projet de coordination des groupes informels et des cellules de la FAI», selon le communiqué. Les organisations disent agir en solidarité avec «la Conspiration des cellules de feu», une organisation anarchiste grecque, célèbre pour ses attentats.

Face à la menace, Coca-cola et les autorités grecques décident d'ôter toutes les bouteilles de 50 cl des grandes enseignes, notamment à Athènes et Thessalonique. Un téléphone d'urgence pour les consommateurs est même mis en place.Aucune bouteille n'avait été empoisonnée, mais les extrémistes ont néanmoins réussi leur objectif : s'attaquer aux multinationales. Dans leur communiqué, la FAI/FRI appelle les «camarades de la mouvance contestataire à une attaque internationale généralisé».

Washington et Athènes en alerte après l'évasion d'une figure anarchiste

A cet tentative de sabotage s'ajoute une autre affaire qui affole les autorités. L'un des militants d'extrême gauche les plus connus de Grèce s'est volatilisé le 6 janvier dernier. Christodoulos Xiros, 56 ans, célèbre membre de l'organisation du «17 novembre» (date symbolique de la première révolte étudiante contre le régime des colonels), condamné à la prison à vie, était en permission de sortie dans la région de Chalcidique (nord). Il n'est jamais revenu.

C'est la sixième fois que l'homme a l'autorisation de sortir de sa prison de Korydallos à Athènes. Le 8 janvier, son avocat annonce aux médias que Xiros est désormais «évadé politique», conformément à ses «propres idées de lutte et de liberté». Depuis les autorités grecques sont en alerte : écoutes téléphoniques, barrages policiers, agents mobilisés...La disparition inquiète aussi Washington. Xiros a en effet un palmarès international : 23 assassinats, dont celui du chef de la CIA à Athènes en 1974. Le militant est désormais soupçonné d'avoir des liens avec la «Conspiration des cellules de feu» et fait craindre le pire aux autorités grecques.

Athènes. 2005. Christodoulos Xiros a, à son actif, 23 meurtres et des dizaines d'attentat

Résurgence du terrorisme d'extrême gauche à l'aube de la présidence européenne

Tentative de tir de roquette sur le bureau du parti au pouvoir, attentat à la cocotte minute dans un centre commercial près d'Athènes, assassinat de deux néonazis en réponse au meurtre d'un antifasciste Pavlos Fyssas, 60 rafales de kalachnikov tirées sur la résidence de l'ambassadeur allemand... 2013 a été émaillée de dizaines de petits attentats.

La menace terrorisme d'extrême gauche resurgit après une baisse entre 2010 et 2012, selon un spécialiste du terrorisme grec. Toutes ces réminiscences anarchistes inquiètent grandement les autorités grecques. Le pays vient en effet de prendre la tête de la présidence de l'Union Européenne pour six mois et doit recevoir de nombreux responsables européens sur son sol.

Le terrorisme d’extrême gauche, une longue histoire grecque
Depuis la chute de la dictature en 1974, le terrorisme d'extrême gauche a toujours existé. Les groupes historiques «17 novembre» et «ELA» ont revendiqué pendant 30 ans des dizaines d’assassinats et de tentatives, des centaines d’actions violentes ... au nom de la lutte contre l’Etat, le système, le capitalisme, les intérêts étrangers ... Au début des années 2000, plusieurs coups d'arrêt sont portés aux deux organisations. Mais le répit est de courte durée pour les autorités. Dès 2005, des groupes de soutien aux activistes incarcérés prennent la succession. Des groupes symboliques font surface, devenant à leur tour de nouvelles organisations terroristes, dites de « 2ème génération ». La plus importante, la « Lutte Révolutionnaire », sera stoppée en 2009. La Conspiration des cellules de feu (CCF) est elle toujours active et s'internationalise, elle est par exemple soupçonnée d'avoir envoyé des colis piégés envoyés aux dirigeants européens dont Nicolas Sarkozy en 2010. On distingue deux types de groupes : les groupes terroristes d’extrême gauche classique grecs (peu de membres, expérimentés, politiques, hermétiques) qui visent de gros objectifs (les centres commerciaux, la Nouvelle Démocratie (le parti de droite du premier ministre), les néofascistes d' Aube Dorée ou la résidence allemande en 2013). Les jeunes formations qui attaquent un peu tout ce qui bouge et qui souhaitent une grande fédération de cellules combattantes sur plusieurs fronts : antiétatisme, anticapitalisme, écologie...

ILLUSTRATION. Athènes. Janvier 2010. Une opération des forces antiterroristes cherchent des preuves sur la place Syntagma à Athènes après l'explosion d'une bombe (AFP/Louisa Gouliamaki)

Le Parisien

Cliquez pour agrandir...

Si c'était du bluff c'est bien joué. Sinon ça craint.

PapaSchultz · 11 Janvier 2014

Anarchie 13 a dit: ↑

Si c'était du bluff c'est bien joué. Sinon ça craint.

Cliquez pour agrandir...

Si j'ai bien comprit l'article c'est du bluff; Et oui c'est une technique intéressante.

KickTick · 11 Janvier 2014

Le bluf, juste top, c'est vraiment énorme de faire perdre autant de thunes à coca cola en ne fesant.... strictement rien.

Sinon le 17 novembre c'est pas des marxistes léninistes ?

Finalement, article de merde. Enfin, vu la source...

Anarchie 13 · 11 Janvier 2014

Oui article de merde et d'après d'autres c'est bien du bluff.

Actualité

Se connecter ou s'inscrire

Actualité militante La FAI / FRI en grèce

Anarchie 13 Comité auto-gestion Membre actif

PapaSchultz Membre du forum Membre actif

KickTick Membre du forum

Anarchie 13 Comité auto-gestion Membre actif

Luttes sociales en Grèce

Vidéo sur la situation en Grèce - System Fail #8 (avril 2021) by SubMedia VOST

Extrême droite en Grèce

Appel à soutien pour deux antifascistes réprimés en Grèce

Grèce - Infos militantes

GRÈCE : CONVOI SOLIDAIRE

Répression & dérives sécuritaires Grèce : Chronique de ces derniers jours à Athènes…

Actualité militante La résistance cède à Athènes, mais s’étend en Grèce

Actualité militante La FAI / FRI en grèce

PapaSchultz Membre du forum Membre actif

KickTick Membre du forum

Répression & dérives sécuritaires Grèce : Chronique de ces derniers jours à Athènes…

Actualité militante La résistance cède à Athènes, mais s’étend en Grèce

Recherches utiles