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Kadhafi et son fils nient la répression

Discussion dans 'Luttes Internationales' créé par Ungovernable, 2 Mars 2011.

  1. Comme son père le colonel Kadhafi, Seif el-Islam reste sourd aux appels de la communauté internationale

    Seif el-Islam, le fils cadet du dirigeant libyen Muammar Kadhafi, a "nié" que le régime libyen ait attaqué des civils, dans une interview accordée à la chaîne britannique Sky News diffusée mardi. Interrogé sur le fait de savoir s'il démentait que les autorités libyennes s'en soient prises au peuple libyen, Seif Al-Islam a répondu : "Oui, nous nions cela." "Nous sommes prêts à accueillir une mission d'enquête de n'importe quel pays du monde. Actuellement, nous avons des centaines de journalistes, ils peuvent aller où ils veulent, rencontrer qui ils veulent", a-t-il ajouté. "Donnez-moi une seule preuve ! Ils n'ont rien trouvé. Zéro !", a-t-il lancé.

    Il a en outre reconnu qu'il n'y avait plus d'"armée organisée" dans l'est du pays. "Il y a un problème dans l'Est, il faut l'admettre. Mais l'Est ne représente que 20 % du pays. Le reste est OK", a relativisé Seif el-Islam, qui n'occupe pas de fonctions officielles, mais s'est distingué ces dernières années en tant qu'émissaire le plus fiable du régime libyen. "Il existe quelques groupes terroristes, en petit nombre, dans deux villes. Ils veulent créer leur propre État. Ils contrôlent une chaîne de radio, disposent d'une petite milice, mais ça ne rime pas à grand-chose", a-t-il affirmé.

    "On vit ici, on meurt ici"

    Interrogé sur le fait de savoir si son père ou lui avait l'intention de quitter la Libye, Seif el-Islam a répondu : "Nous sommes des Libyens. (...). On vit ici, on meurt ici. Partir ? Pourquoi ?" "On n'a pas l'intention d'être une famille régnante", a-t-il encore assuré. Nous avons besoin de démocratie en Libye. Mais nous devrions commencer avec des lois, une Constitution, des gouvernements locaux, des élections." "La priorité maintenant, selon Seif el-Islam, est de rétablir la paix et l'harmonie. Actuellement, personne ne parle de changement de régime, parce qu'il ne s'agit pas d'une priorité pour qui que ce soit."

    Il a par ailleurs qualifié de "plaisanteries" les sanctions imposées la semaine dernière au régime libyen par le Conseil de sécurité de l'ONU, en rejetant la responsabilité de cet état de fait sur les "fausses" informations diffusées par des chaînes de télévision arabes qui ont affirmé que la ville de Tripoli avait été bombardée. Il s'en est aussi pris à l'ambassadrice des États-Unis à l'ONU, Susan Rice, dont il a qualifié les commentaires de "débiles". Susan Rice avait jugé "délirantes" les déclarations du colonel Kadhafi qui avait affirmé que son peuple "mourrait pour (le) protéger". Les violences liées au soulèvement contre le colonel Kadhafi, au pouvoir depuis près de 42 ans, ont fait au moins 640 morts, selon un bilan de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) du 23 février.
     
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