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J’en peux plus des réseaux dits sociaux

Discussion dans 'Politique et débats de société' créé par Stéphane Bazoches, 25 Avril 2018.

  1. Rebelle h.pe
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    Rebelle h.pe Membre du forum Compte fermé Membre actif

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    Jan 2018
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    ...A pas feutrés...
    L'anomie sur les réseaux sociaux est démonstrative par ces thèses,théories, utopies et les contres peu valorisants devenus dichotomie révélatrice de bien !
    ? Car on se lève avec 'un gun spirituel',celui que le point de fusion de l'intolérance, de l'incompréhension, de l'autoritarisme, des injustices,du consumérisme, des inégalités ...etc cyclothymie qui forge en nous pour flinguer différemment.
    Carpe diem,...quam minimam credula postero.
    Les utopies philanthropiques ne se limitent pas à Jung,Freud & Lacan disséquant nos mécaniques cycliques
    jusqu'au rêves,notre essence d'être 'spleenée',spoliée par des normes formatives passantes,évolutives.
    Ces Capitales imposées ?? Ne pas changer de police,d'avatars, de scénaries de synopsis :épilogues anti-stagne conseillés !?
    On se gaufre ?Le procédé du gaufrage étant de laisser des empreintes en relief je le conceptualise mais me demande ce qu'elles pourraient contenir !
     
  2. Stéphane Bazoches
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    Stéphane Bazoches Membre du forum Membre actif

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    Juil 2017
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  3. + 1 pour le dessin et son message !

    Et encore un + 1 pour cette phrase venant de ton premier message !
     
  4. Stéphane Bazoches
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    Stéphane Bazoches Membre du forum Membre actif

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    :)
     
  5. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  6. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    C'est pas "Internet" le coupable: ça se passe comme ça dès qu'on n'est pas en face de la personne qu'on insulte.

    Le meilleur exemple ce sont les médias. J'ai participé à un journal qui s'appelait "C'est de la Merde" (ça ne s'invente pas). ça consistait comme son nom l'indique à dire du mal de tout et n'importe quoi et surtout n'importe qui. Moi autant je trouvais rigolo d'injurier les puissants (y compris avec des gros mots vulgaires) autant j'étais pas d'accord pour se moquer des gens qui sont déjà assez humiliés comme ça au quotidien. Un dessinateur a détourné une photo de groupe de handicapés mentaux, genre c'était une manif et ils disaient "TF1, TF1". J'arrivais pas à lui faire comprendre pourquoi j'étais pas d'accord. Jusqu'à ce que je lui dise: "Dans ce bureau n'importe qui peut passer nous voir. Comment tu réagiras si un père d'enfant handicapé vient avec son gosse te dire que ton "humour" lui fait de la peine?" C'est dingue mais il n'y avait pas pensé...

    En revanche dans le cas d'injures à des gens qui le méritent bien on peut trouver que c'est pas si mal de pouvoir exprimer ce qu'on pense.
    En face à face j'oserais pas dire le quart de ce que je dis sur ce forum à propos des flics.
     
  7. Stéphane Bazoches
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    Stéphane Bazoches Membre du forum Membre actif

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    Juil 2017
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    Oui, c'est ça. Le souci c'est l'absence de l'autre en face de soi.

    Je me souviens avoir discuté un jour avec un photographe (Van Der Keuken), il disait que la meilleure réponse à la question "A quelle distance doit-on être du sujet que l'on photographie ?", c'était un autre photographe (William Klein) qui la lui avait donné : "Le type que vous photographiez doit pouvoir vous foutre son poing dans la gueule".

    Et bien, ça doit être pareil quand on parle ou qu'on photographie, si tu es trop loin pour que l'autre t'en colle une, paradoxalement, c'est là que dérape.
     
  8. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  9. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    De mon point de vue il ne s'agit pas de dérapages: quand la personne n'est pas en face de nous on dit juste la vérité, ce qu'on pense et ce qu'on ressent.

    Pour moi le problème c'est quand ce qu'on pense est dégueulasse (comme avoir du mépris pour les handicapés dans l'exemple que j'ai donné).

    En revanche pouvoir dire franchement ce qu'on pense des flics, des politiciens, des patrons... ça c'est possible du moment qu'on ne se trouve pas en face d'eux.

    Pour essayer d'être plus claire pour moi le problème c'est une question de fond (les injures sont-elles "méritées"?) pas de forme (j'ai vraiment rien contre les gros mots et les insultes si ça s'adresse à des crapules).

    Avant Internet seuls quelques happy few, journalistes, animateurs, écrivains... pouvaient exprimer librement des critiques même très injurieuses. Aujourd'hui grâce à Internet tout le monde peut le faire.

    Bien sûr je ne voudrais pas accueillir des fachos, racistes, sexistes sur le forum. Mais lire leur prose sur leurs sites a au moins l'avantage de faire un état des lieux.
     
  10. Stéphane Bazoches
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    Stéphane Bazoches Membre du forum Membre actif

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    Je ne sais pas trop… Je ne crois pas que l'on dise la "vérité" quand on se lâche… je crois que les pulsions prennent le dessus dans ce cas là… Par exemple, je discute avec un Azertyuiop et je lui dis "sale gros Azertyuiop tout pourri !". Bon. Et ben c'est pas forcément ce que je pense… Mais c'est juste que je veux prendre le dessus dans la discussion pour satisfaire une bonne vieille pulsion de domination ou de protection…

    Alors que je peux très bien penser qu'il n'est pas un "sale gros Azertyuiop tout pourri !"

    p.s. : je précise, afin de ne vexer personne, que je n'ai rien contre les Azertyuiops. C'était juste un exemple !
     
  11. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  12. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    ça t'est vraiment arrivé d'insulter quelqu'un sur Internet alors que tu ne le pensais pas? Juste pour me faire une idée, tu aurais un exemple vécu? (même en modifiant les noms, le site...)?

    Parce que moi quand j'insulte les gens, sur Internet ou en face à face, c'est pas pour avoir le dernier mot, je suis complètement sincère.

    Mais je suis bien consciente qu'il y a des cas où "les mots dépassent la pensée", sous le coup de l'émotion: seulement ça en principe ça arrive tout autant en face à face que sur Internet, non?
    Et même davantage en face à face: l'émotion est plus forte avec quelqu'un qu'on connaît, donc les dérapages ont plus de risque d'arriver qu'avec un interlocuteur inconnu.
     
  13. Stéphane Bazoches
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    Stéphane Bazoches Membre du forum Membre actif

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    Non. Ça ne m'est jamais arrivé d'insulter quelqu'un sur internet. C'est pas l'envie qui m'a manqué (exemple : j'aurais pu écrire "pauvre gros mélenchoniste tout pourri !" sur des fils de commentaires mais je ne l'ai pas fait. Par contre ça m'arrive dans la vraie vie d'insulter les gens ("et ton clignotant connard ? il était en option sur ta caisse ?").

    Ce dont je parlais c'est quand on insulte les gens in ze real life.
     
  14. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  15. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    Quand on critique les insultes sur Internet on part de plusieurs présupposés:
    - Que les gens qui insultent sur Internet sont super-gentils le reste du temps.
    C'est pas mon cas, j'ai jamais eu peur des conflits. Avec les fachos, les sexistes, les racistes, les homophobes je suis une teigne. Bien pire en fait que sur le forum.
    Quant aux gens qui viennent insulter des "innocents" sur Internet ça m'étonnerait qu'ils ne fassent pas des tas de saloperies par en dessous.
    Et puis des gens gratuitement violents, injurieux et agressifs ça existait bien avant Internet, non?

    - Qu'insulter c'est forcément mal.
    Comme je l'ai dit plus haut, avec les flics j'ose pas trop la ramener, ni avec des gros fachos musclés. Je trouve ça soulageant de pouvoir les injurier tout mon soul sans risquer de me faire tabasser et je n'en ai pas du tout honte!
     
    mc² apprécie ceci.
  16. mc²
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    mc² Membre du forum Compte fermé

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    Août 2014
    Il y a aussi le présupposé qu'internet c'est la fausse vie.
     
  17. ninaa
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    ninaa Membre du forum Expulsé du forum

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  18. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    D'accord avec ça, les relations sur Internet c'est pas plus la fausse vie qu'on est dans la fausse vie quand on discute au téléphone on qu'on communique par courrier. D'ailleurs je sais pas ce que c'est la fausse vie? De deux choses l'une, on est vivant ou on est mort?
     
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