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Jean Grave: La société du futur

Discussion dans 'Bibliothèque anarchiste' créé par Marc poïk, 20 Juillet 2017.

  1. Marc poïk
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    Marc poïk Sous l'arbre en feuille la vie est plus jolie Membre actif

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    Déc 2016
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    C'est quoi une société anarchiste? Jean grave nous en donne sa vision.

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    TABLE DES MATIÈRES




    I. — LE LENDEMAIN DE LA RÉVOLUTION
    Ce que durera la révolution. — Transformation progressive de la société. — Inefficacité des révolutions politiques au point de vue résultat, mais servant de point de départ à des idées plus nettes. — Évolution et Révolution. — Les entraves à l’évolution sont des causes de révolution. — Fatalité de la révolution. — La part minime d’influence qu’ont les orateurs et les écrivains sur les mouvements de leur génération. — Longue durée de la période révolutionnaire et ses alternatives de revers et de succès. — La force détruit mais n’édifie pas. — Elle est nécessaire pour résister à l’esclavage. — Les ambitieux seuls, comptent employer la force pour édifier un« société nouvelle. — L’initiative individuelle assurera le succès de la révolution. — Solidarité des travailleurs des villes et des travailleurs des champs. — Instabilité de la société actuelle

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    II. — LA RÉVOLUTION ET LE DARWINISME
    Darwin, la théorie de la lutte pour l’existence et la science officielle. — Les commentateurs. — Pénurie de vivres et sélection. — Malthus et la pauvreté. — Haeckel et l’aristocratie. — L’élite de l’humanité ! — Parasitisme de la bourgeoisie. — L’intelligence et la société. — Les arguments des défenseurs bourgeois se retournant contre eux. — La bourgeoisie essayant de justifier son exploitation avec la complicité de la science. — La lutte, facteur du progrès. — Büchner, la lutte et les inégalités sociales. — La solidarité est aussi vieille que la lutte. — La lutte et les proches espèces. — Autre explication de la lutte. — La lutte et l’accroissement du nombre des individus. — L’appui mutuel. — La lutte, source de l’autorité. — L’intelligence de l’homme doit donner une autre orientation à son évolution. — La société actuelle ne favorise pas la sélection des meilleurs. — Autres preuves du parasitisme de la bourgeoisie. — Situation du pauvre dans la société bourgeoise. — Haeckel, Darwin et la sélection militaire. — La force, source du droit. — Justification des réclamations des travailleurs par les propres arguments de la science bourgeoise

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    III. — LA LUTTE CONTRE LA NATURE ET L’APPUI MUTUEL
    Les sociétés humaines ne doivent pas être un champ de bataille. — Les forces perdues. — Le progrès ennemi des travailleurs. — Pénurie de vivres. — Fausseté de cette affirmation. — Terrains incultes. — Les droits « protecteurs ! » — L’homme peut diriger la culture et l’élevage selon ses besoins. — L’aide mutuelle. — Gaspillages de la société. — Détérioration de la planète et du climat. — Les travaux d’amélioration de la planète. — Irrigation et captation des alluvions. — L’affirmation bourgeoise est la condamnation de son système. — Büchner et la lutte contre la nature

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    IV. — LA RÉVOLUTION ET L’INTERNATIONALISME
    Les autoritaires de la Révolution. — Solidarité des aristocraties. — La révolution de 89 et l’initiative individuelle. — Le peuple se battait croyant défendre son bien-être. — La révolution de 89 fut acceptée par les républicains de tous pays. — L’Internationalisme doit être effectif. — Les peuples ont des qualités et aptitudes équivalentes et non égales. — Les exploiteurs n’ont pas de Patrie. — L’Internationalisme est dans les faits. — Un pouvoir ne peut avoir de créance, près des autres gouvernements, qu’en donnant des gages de réaction. — À faits nouveaux, tactique nouvelle. — Le besoin d’affranchissement est universel. — La multiplicité des révoltes forcera les bourgeoisies à fractionner leurs forces. — L’amour de la Patrie n’implique pas la haine de l’humanité

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    V. — LA RÉVOLUTION FILLE DE L’ÉVOLUTION
    Inanité des réformes. — Le mouvement réformiste contribue, pour une part, à consolider l’ordre de choses actuel, mais, d’autre part, travaille à le ruiner. — L’opinion publique se fait de la moyenne des idées émises. — Tendance de l’individu à briser les entraves pour vivre son idéal. — Les idées transforment les mœurs, les mœurs transforment l’idée. — Tentatives de réalisation de la société anarchiste. — Les anarchistes veulent réaliser leur idéal dans l’ancien monde. — Des effets perturbateurs que produiraient la réussite des idées nouvelles au milieu de l’ancienne société. — Les associations coopératives ne sont que des écoles d’exploitation. — Les persécutions ne peuvent détruire l’idée. — L’Évolution engendre la Révolution

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    VI. — L’OUTILLAGE MÉCANIQUE
    L’outillage mécanique et ses effets néfastes sur le sort du travailleur. — La machine produit plus vite et en moins de temps. — Elle fait baisser l’instruction professionnelle. — Les capitalistes en bénéficient par la facilité de recruter leur personnel. — Dépendance du travailleur. — Remplacement de l’homme par la femme et l’enfant. — Difficultés de l’embauchage. — La question du partage, des richesses. — Les anarchistes ne veulent pas le partage mais la mise en commun. — La richesse produit la misère, l’encombrement des magasins le chômage. — Les conquêtes coloniales. — La débâcle, tout à l’encan. — Les petits industriels et petits propriétaires. — Divisions entre prolétaires, divisions entre exploiteurs. — Les fautes de la bourgeoisie contribuent à sa ruine. — La révolution est fatale. — L’outillage mécanique doit contribuer à l’affranchissement du travailleur

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    VII. — FATALITÉ DE LA RÉVOLUTION
    La peur du lendemain. — Le peuple n’ayant pas de contact direct avec le pouvoir, sa crainte en est augmentée. — Échecs des révolutions politiques. — Le peuple, dans sa crainte du lendemain, prête l’oreille à ceux qui lui promettent une transformation pacifique et sans à-coups. — La concurrence politique des individus bourgeois, les fait travailler à la ruine de leur classe. — L’apathie actuelle de la foule ne prouve pas son immobilité future. — Les révolutions sortent des faits et ne s’improvisent pas. — Nécessité de la révolution pour arrêter l’omnipotence de l’Etat. — L’évolution bourgeoise nous mène à l’état social des abeilles et des fourmis. — L’industrialisme et l’élimination de l’élément homme des ateliers. — Les idées les plus belles ne sont réalisables qu’autant que les individus qu’elles peuvent intéresser auront l’énergie d’en vouloir la réalisation

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    VIII. — DE LA PÉRIODE TRANSITOIRE
    Des améliorations progressives ! — Logique socialiste. — La masse ne comprend pas nos idées. — La révolution possible pour le moins mais non pour le plus ! — Il faut un pouvoir fort pour guider l’homme. — Les socialistes conservateurs déjà, avant d’être au pouvoir. — Ils ne sont que des politiciens. — La bourgeoisie ne se laissera pas déposséder par des décrets. — Les propagateurs sèment l’idée, les événements décident de ce qui est applicable. — Nécessité d’organiser la production pendant la lutte. — C’est l’initiative individuelle qui décidera du succès de la révolution. — Les besoins guideront les individus dans leur façon de se grouper. — Le milieu et l’individu se modifient mutuellement. — Les révolutions élargissent les facultés de conception de la foule. — Plus l’évolution se fait vite, plus elle accélère la révolution. — Les partisans de l’autorité ne la veulent que pour ceux qui ne sont pas de leur avis. — On ne contente pas tout le monde. — Le respect des majorités ! — Les idées se font oppressives des idées nouvelles lorsqu’on leur met un pouvoir entre les mains. — L’homme convaincu propage son idée, sans s’occuper des possibilités. — C’est à ceux qui doivent en bénéficier d’en chercher la réalisation

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    IX. — DE L’INFLUENCE MORALE DE LA RÉVOLUTION
    L’ignorance est la cause des avortements des révolutions passées. — Nous devons savoir ce que nous voulons pour faire réussir celles qui se préparent. — Faudra-t-il un pouvoir pour empêcher la bourgeoisie de faire un retour offensif ? — Impuissance de la bourgeoisie à maintenir son exploitation si elle était livrée à ses seules forces. — Si la révolution apporte les améliorations promises au’sort des travailleurs, elle n’aura pas de réaction à redouter. — Un pouvoir constitué ne peut être qu’un danger pour la liberté. — L’homme est-il si mauvais qu’on le prétend ? — C’est la société qui engendre l’antagonisme et la lutte. — Transformons le milieu et l’individu se transformera. — Les crimes passionnels. — Ils ne sont que le produit d’une fausse éducation, ou du sentiment de propriété. — L’adultère et les crimes de l’amour. — La société n’est basée que sur le mensonge et l’hypocrisie. — La science et la société. — Les attaques au droit des gens ne peuvent être que des anomalies dans une société sainement constituée. — Hypocrisie de l’appareil judiciaire. — La nature de l’homme est d’être sain moralement et physiquement, c’est la société actuelle qui le déforme. — Un changement de milieu ne transformera pas l’homme instantanément, mais atténuera ses défauts. — Les périodes d’effervescence exaltent les forces vitales. — La société future mieux organisée achèvera de rendre l’homme tout à fait sociable, sain de corps et d’esprit

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    X. — DE L’INDIVIDU DANS LA SOCIÉTÉ
    Erreurs des sociologues passés. — La société n’est pas un organisme au sens du mot. — La richesse des uns engendre la misère des autres. — L’esprit d’association se perd dans la nuit des temps. — C’est l’association qui a sauvé l’homme. — L’antiquité de l’oppression ne la légitime pas. — La spécialisation chez les insectes. — L’association chez les ruminants. — L’esclavage chez les fourmis. — Tout prouve l’esprit d’indépendance. — La société, entité des bourgeois. — La société doit se modeler sur les besoins des individus. — L’autoritarisme des socialistes soi-disant scientifiques. — La main de l’homme l’a préservé de la spécialisation des insectes. — La solidarité et l’autonomie proclamées par les bourgeois. — Le groupement doit s’échafauder du simple au composé. — C’est l’inconscience des cellules qui fait leur dépendance. — La spécialisation ne se développe qu’à la suite de cette indifférence pour tel ou tel état. — Cette spécialisation implique solidarité mais non sujétion. — L’idéal de l’économie politique. — L’individu a toujours le droit de se séparer de la société qui voudrait l’opprimer

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    XI. — L’ÉGALITÉ SOCIALE. — LES INÉGALITÉS NATURELLES
    La société actuelle favorise la sélection des cafards et des cruels. — Illogisme de ceux qui proclament l’inégalité. — Les anarchistes veulent l’égalité de moyens. — Les prétentions de « l’élite intellectuelle ». — Définition de l’intelligence par Spencer et Manouvrier. — L’homme intelligent doit à la société. — Pas plus le droit de l’intelligence que le droit de la force. — Les savants ont leurs défauts comme ]es autres. — L’étude des sciences est une affaire de groupement autonome. — L’homme intelligent n’a pas plus de besoins à satisfaire qu’un homme moins intelligent. — L’homme intelligent n’est que le produit de ses ancêtres et de son milieu. — Relativité des choses dites intelligentes. — La société actuelle travaille à élargir le fossé qui sépare les intelligents des ignorants. — La science officielle a toujours été persécutrice des savants qui apposaient des idées nouvelles. — Les découvertes en science, sont plutôt le fait de savants non officiels. — Ce sont les pédants qui font prendre la science en haine

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    XII. — ÉGOÏSME. — ALTRUISME
    L’homme n’est pas exclusivement égoïste ou altruiste. Il est les deux. — Les bourgeois accusent l’homme d’égoïsme et leur système social ne repose que sur l’abnégation des travailleurs. — L’anarchie des dilettanti. — L’anarchie n’est ni égoïste ni altruiste. — L’individualisme tient compte que l’individu n’est pas une entité. — La société actuelle donne cours à l’égoïsme le plus étroit, tout en prêchant la fraternité. — La conscience du Moi réveille l’esprit d’affranchissement. — La bourgeoisie a conscience de l’injustice de ses privilèges. — C’est en respectant la liberté des autres que l’individu fera respecter la sienne. — La fausse conception qu’on se fait de l’homme

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    XIII. — AUTORITÉ ET ORGANISATION
    Autorité n’est pas organisation. — L’organisation découle des rapports. — La société future, synthèse de toutes les aspirations passées. — Poser des cadres à la société serait œuvre réactionnaire. — C’est ce qui a fait l’impuissance des écoles socialistes. — Les groupements libres. — Inefficacité des décrets. — L’œuvre révolutionnaire. — La propriété légitime. — L’impossibilité de thésauriser. — Impossibilité de rétablir le salariat. — Rapidité des événements bouleversant les calculs de la prévoyance humaine. — On ne détruit pas sans savoir quoi reconstruire. — Les inventions collectivistes

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    XIV. — LA VALEUR
    Les travailleurs sont spoliés, mais ils le sont scientifiquement. — Comment on établit des « lois naturelles. » — La valeur non expliquée. — Les débuts du commerce. — Les monnaies primitives. — Leur insuffisance. — L’appropriation des produits naturels. — Le bénéfice, mot honnête pour désigner une chose malhonnête. — Le vol est l’origine de la Propriété. — La théorie de la valeur reprise par les collectivistes. — Impossibilité d’établir la valeur du travail. — Les risques du Capital ! — C’est le travail qui les paie ! — Les gargotiers économistes ! — La société engendre le mal. — Improductivité du Capital. Échanges de services et non mercantilisme. — L’ancienneté d’un premier vol ne justifie pas le vol actuel

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    XV. — LA MESURE DE LA VALEUR
    ET LES COMMISSIONS DE STATISTIQUE

    L’étalon de la valeur. — Changements de noms. — Où trouver le critérium de la valeur ? — L’heure de travail. — Inégalité des travaux. — Qui doit établir la mesure de la valeur ? — Les dangers de l’accumulation. — La richesse engendrant, à nouveau, la misère. — Les palliatifs. — La consommation obligatoire ! — Rétablira-t-on, en collectivisme, l’assistance publique ? — Liberté ou autorité. — Le rôle des commissions de statistique. — La concentration de la richesse sociale et l’extension de l’autorité. — Le pire des despotismes. — L’imprimerie dans une société collectiviste. — Le bonheur de chacun malgré lui. — Force ou persuasion

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    XVI. — LA DICTATURE DE CLASSE
    Comment on mène les foules. — Qu’est-ce que la dictature de classe ? — L’autorité anonyme. — Le premier travail des nouveaux gouvernants. — Travail cérébral et travail manuel. — Ce qui nous tue. — Une arme à double tranchant. — La centralisation est, forcément, oppressive. — Évolution ou Révolution. — La violence entraîne la violence. — Escamotage de 80. — Cristallisation des institutions et des individus. — Brisons les barrières. — Disparition des classes

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    XVII. — LES SERVICES PUBLICS
    Le travail châtiment. — Le travail attrayant. — Les emplois parasitaires. — L’outillage agricole. — Les produits rares. — La clairvoyance autoritaire. — L’humanité perdue faute de champagne. — Dans la famille. — Les stimulants de l’activité humaine. — Coque cacherait l’étiquette : Services publics. — La hiérarchie collectiviste. — Faites vos affaires vous-même. — L’intérêt individuel doit découler de l’intérêt commun. — Actuellement, il est, le plus souvent, en antagonisme. — Les divisions territoriales. — Les divergences de vue. — Comment elles peuvent se concilier. — La genèse d’un projet. — Abondance de biens ne nuit pas. — L’autorité et la régression. — L’esprit d’association dans la société actuelle. — La liberté d’évolution, source de progrès. — L’influence des milieux. — Un bien pour un mal. — Les affinités, seule sanction du groupement. — L’individu reconnu trop ignorant pour savoir se guider, mais reconnu capable de se choisir des chefs ! — Le suffrage universel favorise les médiocrités. — L’individu n’est pas encyclopédique. — Le bien engendre le mieux

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    XVIII. — DES FAINÉANTS
    Sans autorité l’homme travaillera-t-il ? — La société future ne sera que le produit d’une évolution. — La fainéantise est l’idéal delà société d’aujourd’hui. — Causes de dégoût pour le travail actuel. — Le travail amélioré. — Aveux économistes sur la réduction des heures de travail. — En réalité l’homme n’a jamais assez de temps à dépenser lorsqu’un travail lui plaît. — Équilibre du travail manuel et du travail intellectuel. — Sur quelle donnée se fera la révolution ? — L’individu se refusera-t-il à produire pour lui-même ? — Le lièvre et le jardinier. — Il n’y a pas de véritable fainéant — La mise à l’index. — Comment on décime une population. — Les fainéants légaux

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    XIX. — LE LIBRE CHOIX DES TRAVAUX
    Comment se distribuera le travail ? — Comment se fera la répartition ? — Les répugnances et les affinités. — Le choix fera le groupement. — La diversité des occupations. — Les travaux répugnants. — Les travaux malsains et dangereux. — Les améliorations existantes. — Comment se construiront les édifices ? — Le besoin moteur de l’entente. — La libre entente. — La fréquentation des individus entre eux leur apprendra à se connaître. — Les caractères biscornus ne sont que l’exception. — Ni ange ni bête féroce. — La société égoïste d’aujourd’hui. — Pourquoi nous répandons nos idées. — Que sera la révolution future

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    XX. — COMMUNISME ET ANARCHIE
    Une erreur d’appréciation. — Ce que valent les mots. — Ce que signifient les mots communisme et anarchie. — Le sentimentalisme rationnel. — L’homme ne peut vivre seul. — Il doit être libre dans l’association. — Le produit du travail de l’individu lui appartient. — L’avantage de la solidarité. — L’être émancipé

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    XXI. — HARMONIE. — SOLIDARITÉ
    La crainte du lendemain. — L’homme est sociable. — C’est la société qui le fait l’adversaire de son semblable. — Qui sème le vent récolte la tempête. — La gestation. — Les relations entre groupes. — L’évolution forcée. — L’hypothèse précède toujours la découverte. — Les souscriptions financières et leur adaptation dans la société future. — L’utilité générale. — L’anarchie n’est pas une république spartiate. — La diversité des aptitudes est le gage du bon fonctionnement d’une société libre. — Les goûts esthétiques. — Les statisticiens dans la société future

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    XXII. — LA FEMME. — LE MARIAGE



    L’infériorité de la femme. — Erreur du mouvement féministe. — La richesse est la grande émancipatrice. — L’infériorité de la femme devant l’Église et la Science. — Ce qui constitue le cerveau. — Les erreurs « centriques. » — La génération. — Supériorité et infériorité ? — L’antiquité de l’esclavage féminin. — Par droit de conquête. — Les rapports sexuels. — Erreur en deçà, vérité au delà. — L’adultère et l’héritage. — La consécration religieuse, puis celle de l’autorité. — L’infanticide. — Désuétude des cérémoniesreligieuse et officielle. — L’indissolubilité du mariage. — L’autorité paternelle. — Le choix libre. — La société actuelle génératrice du libertinage. — Impuissance de la coercition. — Résistances féminines. — Les causes de dissensions dans le mariage actuel. — La lutte pour la constance. — Le mariage légal n’est que l’asservissement de la femme. — La femme et le prolétaire

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    XXIII. — L’ENFANT DANS LA SOCIÉTÉ NOUVELLE
    Faiblesse de l’enfant. — Vision nette. — Qui doit soigner l’enfant ? — L’amour des petits. — Force virtuelle. — Changement de situation. — Abolition de la famille juridique. — L’enfant-propriété. — Les pédagogues officiels. — La famille anarchiste. — Le rôle de la mère. — Les affirmations soi-disant scientifiques. — Les améliorations de la société future. — Nos préjugés. — Pas d’éducation centralisée. — L’obscurantisme. — Diversité d’aptitudes. — L’éducation libre. — Diffusion de l’enseignement. — Solidarité. — L’encombrement de la terre ! — Notre ignorance

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    XXIV. — L’ART ET LES ARTISTES
    L’art et l’aristocratie. — L’art pour l’art. — L’art et la masse. — L’art éducateur. — L’art sacerdoce. — L’artiste et le public. — La compression de l’artiste dans la société actuelle. — La liberté pour tous. — Élargissement de la personnalité. — Impeccabilité de l’œuvre d’art. — Les tentatives artistiques actuelles. — La misère tueuse de cerveaux. — Les jouissances artistiques pour tous 357

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    XXV. — LA TRADITION ET LA COUTUME
    La loi impuissante lorsqu’elle est en contradiction avec l’évolution morale. — Les voleurs et les sorciers au moyen-âge. — Les lois désuètes. — La conquête bourgeoise. — La coutume varie, la loi est immuable. — La vendetta. — Imbécillité des lois familiales. — La crainte du gendarme n’est que relative. — Les Indiens au Canada. — Les Turcomans et laprobité. — Impuissance de la loi. — Arbitraire de la loi. — Évolution de la morale

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    XXVI. — L’AUTONOMIE SELON LA SCIENCE
    La société et l’individu. — Les lois naturelles. — Leur sanction est en elles. — Ce que doivent être les lois sociales. — Les affinités chimiques. — Le rôle des anarchistes. — La création des monstres. — La science n’est pas infaillible. — L’individu et les autoritaires. — L’autonomie humaine progresse avec son évolution. — L’espace et le temps conquis par les découvertes de l’homme. — L’esprit d’indiscipline. — La compression du cerveau humain. — La lutte pour le bien-être. — Solidarité

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    XXVII. — CONCLUSION



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  2. shub
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    shub Membre du forum Expulsé par vote Membre actif

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    Juil 2017
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    Pardon mais en format e-book c'est illisible sur mon Mac, que ce soit avec les logiciels e-Book ou Calibre. Dommage ça avait l'air intéressant. En PDF c'est un peu mieux mais comme il s'agit d'un livre ancien la ou les photocopies ont bavé et c'est comme s'il y avait des tâches d'encre autour des caractères. Tu as pas une version plus lisible à nous proposer ? Et en version texte c'est pas terrible non plus... Dommage.
     
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