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Guerres & impérialisme Harper = Sioniste, Marionnette d'Israel

Discussion dans 'Webzine - actualité des luttes et partage d'articles de presse' créé par Ungovernable, 29 Mai 2011.

  1. G8 : Nétanyahou aurait demandé à Harper de bloquer la référence aux frontières de 1967

    C'est le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, qui aurait demandé à son homologue canadien, Stephen Harper, de faire éliminer la référence aux frontières qui prévalaient avant la Guerre des Six Jours en 1967 pour servir de base aux frontières d'un futur État palestinien, dans la déclaration finale du sommet du G8, de Deauville, en France.

    C'est du moins ce qu'avance le quotidien israélien Haaretz. Un haut représentant israélien a affirmé au journal que M. Nétanyahou avait téléphoné à M. Harper, mardi, avant le début du sommet du G8, pour lui dire qu'une mention de la question des frontières serait contraire aux intérêts d'Israël et serait perçue comme une récompense pour les Palestiniens.

    Le bureau de Benyamin Nétanyahou s'est toutefois contenté de dire que le premier ministre israélien avait contacté d'autres pays pour « faire avancer le processus diplomatique ».

    Selon le site web de Haaretz, le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a remercié son homologue canadien, John Baird, pour cette prise de position canadienne. « Le Canada est un véritable ami d'Israël, doté d'une vision réaliste et correcte des choses, et qui comprend que les frontières de 1967 ne correspondent pas aux besoins de sécurité d'Israël ni à la réalité démographique actuelle », a déclaré M. Lieberman.

    Un souhait d'Obama

    Dans un discours sur le Moyen-Orient prononcé la semaine dernière, le président américain, Barack Obama avait notamment dit souhaiter que les frontières de 1967 constituent les bases des négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens. Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, avait aussitôt rejeté cette partie de l'allocution.

    Les membres de certaines délégations ont affirmé que la déclaration finale avait été diluée à cause des objections du Canada. Un diplomate européen cité par l'agence Reuters a affirmé que le premier ministre Harper avait été « inflexible ».

    Pressé par les journalistes canadiens de préciser son rôle dans la formulation finale, le premier ministre Harper a ignoré la question, se réjouissant plutôt de la déclaration finale, qu'il a jugée « équilibrée ».

    Disant appuyer la « position nuancée » de M. Obama, Stephen Harper a soutenu qu'on ne pouvait choisir certaines parties de son discours, qui devait être pris comme un tout, en précisant que l'allocution de M. Obama faisait aussi « référence au fait qu'un de ces États doit être juif et que l'État palestinien doit être démilitarisé ».

    Une déclaration qui reste vague

    La section de la déclaration finale consacrée au conflit palestino-israélien se contente essentiellement d'énoncer de grands principes et fait référence au discours de M. Obama. Elle affirme entre autres que « le moment de reprendre le processus de paix, c'est maintenant ».

    Nous avons la conviction que les bouleversements historiques que connaît la région rendent d'autant plus important le règlement, par la négociation,
    du conflit israélo-palestinien. [...] Les négociations sont le seul moyen d'avancer sur la voie d'un règlement global et durable du conflit.

    — Extrait de la déclaration finale

    « Nous demandons instamment aux deux parties de reprendre des négociations de fond dans l'objectif de conclure un accord-cadre sur toutes les questions du statut final », disent les dirigeants dans le document. « À cette fin, nous exprimons avec force notre soutien à la conception de la paix israélo-palestinienne énoncée par le président Obama le 19 mai 2011. »

    Le document réclame également un « assouplissement de la situation à Gaza » ainsi que « la libération inconditionnelle et sans délai du soldat [israélien] Gilad Shalit », capturé en 2006 par un commando palestinien.

    Le porte-parole du NPD en matière d'affaires étrangères, Paul Dewar, a estimé que le veto du Canada l'isolait de ses alliés traditionnels. « Allons-nous contribuer à construire des ponts pour soutenir le processus de paix ou allons-nous simplement nous tenir en retrait en applaudissant à tout ce que déclare M. Nétanyahou? »






    Aujourd'hui une manif Pro-Israel à Toronto:
     
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