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Actualité militante Grèce la révolution oubliée

Discussion dans 'Webzine - actualité des luttes et partage d'articles de presse' créé par Anarchie 13, 7 Octobre 2011.

  1. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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    France
  2. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    "Des milliers de fonctionnaires grecs ont défilé à Athènes et Salonique (nord) hier contre les nouvelles mesures d’austérité en Grèce, que partenaires et créanciers tentent de sauver d’un défaut de paiement incontrôlé avec l’aide des banques privées. Les forces anti-émeutes ont lancé des gaz lacrymogènes contre des manifestants qui jetaient des bouteilles et des pierres en marge de la manifestation d’Athènes, qui a rassemblé 18 000 personnes, selon la police. Dans une ambiance tendue à l’égard des photographes de presse, au moins quatre personnes, dont deux policiers, ont été blessées ainsi que plusieurs photo-reporters. Une dizaine d’arrestations ont eu lieu."

    http://www.republicain-lorrain.fr/france-monde/2011/10/06/grece-les-agents-du-public-manifestent



    "Plusieurs photographes de presse, dont une de l’AFP, ont été frappées par des policiers mercredi, et légèrement blessées, lors d’une manifestation anti-austérité à Athènes, ont indiqué des photographes couvrant le défilé.

    La journaliste de l’AFP, une photoreporter aguerrie qui n’a pas souhaité rendre public son nom de famille, a eu une incisive cassée et déchaussée par un policier qui l’a frappée au visage avec son bouclier anti-émeute, après qu’elle ait photographié un manifestant allongé sur le sol et battu par les forces de l’ordre.

    Agression délibérée ?

    « Je regardais et je photographiais un groupe de policiers en train de frapper en plein visage un manifestant immobilisé et à terre. Soudain, un des policiers s’est détaché du groupe, est venu directement vers moi et m’a frappée au visage avec son bouclier anti-émeute » a témoigné la photographe.

    Une deuxième agression a eu lieu sur la place Syntagma, en plein centre d’Athènes, où un photographe de l’agence ANA-EPA a indiqué à l’AFP qu’il avait « vu un policier anti-émeute poussant très violemment une photographe de presse qui a basculé en arrière ». Celle-ci, travaillant pour l’agence grecque Evrokinisi, était injoignable mercredi soir, soignée à l’hôpital."

    http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Grece-Deux-photographes-de-presse-frappees-par-des-policiers_6346-1996937-fils-tous_filDMA.Htm



    "Athènes, correspondance - Un homme traverse, le visage en sang, torse nu, sur la place Syntagma, où se déroule mercredi 5 octobre la première grande manifestation en Grèce depuis l'été. Des personnes de tous âges interpellent et insultent les policiers anti-émeutes, qui commencent à recevoir des bouteilles d'eaux et des petits blocs de marbre, lancés par quelques dizaines de jeunes activistes. Un policier s'embrase, l'espace d'un instant, en recevant un cocktail molotov. Toute la foule applaudit. Les flammes sont très rapidement éteintes. Il n'est pas blessé.

    Un groupe d'une vingtaine de MAT, l'équivalent des CRS grecs, se positionne devant l'Hôtel Grande-Bretagne, sans bouger et sans n'avoir rien d'autre à faire que de parer avec leurs boucliers les projectiles qu'ils reçoivent et de riposter à coups de grenades lacrymogènes.

    INCIDENTS

    En contrebas de la place, policiers et activistes se poursuivent et se battent. Au moins deux personnes sont blessées. Une journaliste de l'AFP est frappée au visage par un policier avec son bouclier, alors qu'elle photographie des membres des forces de l'ordre en train de frapper un homme à terre.

    Comme d'habitude, ces incidents provoquent l'évacuation de la place et la fin de la manifestation qui était pacifique. Elle était composée principalement de fonctionnaires et de membres du secteur public qui protestaient contre les diminutions de salaires et de retraites, les privatisations et surtout le projet de placer des salariés du secteur public dans une "réserve de main d'œuvre", qui constituerait une forme de chômage technique.

    Il y avait environ 20 000 manifestants à Athènes et 10 000 à Salonique, la deuxième ville du pays dans le Nord, selon la police. Les manifestants étaient en nombre moins importants que lors des mouvements de protestations de juin. Le syndicat des salariés du privé s'est associé à une manifestation organisée par le syndicat de la la fonction publique, l'Adedy. Les syndicats de public et du privé ont annoncé une autre grève générale la 19 octobre, qui devrait être plus importante.

    "L'ETAT NOUS DOIT DE L'ARGENT"

    "Non au chômage partiel, non aux licenciements, non à la misère" dit un slogan. "A bas la junte du Pasok", "Effacer la dette", "No pasaran", "que le gouvernement, la troïka et le Mémorandum s'en aillent". Une affiche montre la photo officielle du gouvernement bardée d'un : "Ils nous conduisent à la catastrophe".

    Stavroula Kostopoulou manifeste sous les drapeaux de la compagnie d'eau (Eydap). "Nos effectifs ont diminué de moitié depuis 2003. L'Etat nous doit de l'argent. Nous ne voulons pas être vendus, explique cette quadragénaire. Si on confie l'eau à des entreprises privées, sa qualité s'en ressent. Regardez ce qui s'est passé à Paris. La mairie a repris en main elle-même ce secteur. Il s'est passé la même chose à Berlin."

    Une banderole représente la silhouette d'un corps, tel qu'il est dessiné sur les lieux d'un crime. La victime s'appelle : "Education". Une autre affiche représente "le Cri" de Munch, qui hurle : "Ecoles sans livres, blocs opératoires sans pansements, addictions sans thérapie". Des mouvements sociaux ont lieu dans plusieurs écoles car le gouvernement n'a pas été en mesure de fournir les livres, qui ne devraient pas arriver dans les écoles avant Noël. Les hôpitaux, en pleine restructuration, manquent de moyens et sont encore plus désorganisés. Le secteur associatif qui prend en charge les personnes sous addiction ou souffrant de troubles mentaux voit ses subventions diminuer drastiquement. Interrogée pour savoir si c'est la Grèce est dans la position de l'homme qui crie, Eleni, une psychologue de 32 ans réfléchit et dit : "Non, pas encore, quand nous crierons vraiment, vous vous en rendrez compte"."

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/10/05/le-no-pasaran-des-fonctionnaires-grecs_1582748_3214.html



    Grèce: des milliers de personnes manifestent contre l'austérité
    Athènes | Ecoles et musées étaient restés fermés, des vols ont été annulés, et les hôpitaux ont fonctionné au ralenti. Des milliers de fonctionnaires, retraités et étudiants ont défilé pacifiquement dans la capitale, frappant sur des tambours et portant des banderoles réclamant "Effacez la dette!" et "Les riches doivent payer". Ils se sont rendus place Syntagma, devant le parlement, où les députés grecs débattent de l'hypothèse d'organiser un référendum pour choisir comment réduire le déficit budgétaire. la manifestation a rassemblé 18'000 personnes.



    "Ecoles et musées étaient restés fermés, des vols ont été annulés, et les hôpitaux ont fonctionné au ralenti. Des milliers de fonctionnaires, retraités et étudiants ont défilé pacifiquement dans la capitale, frappant sur des tambours et portant des banderoles réclamant "Effacez la dette!" et "Les riches doivent payer".

    Ils se sont rendus place Syntagma, devant le parlement, où les députés grecs débattent de l'hypothèse d'organiser un référendum pour choisir comment réduire le déficit budgétaire. la manifestation a rassemblé 18'000 personnes.

    Les choses se sont gâtées lorsque des dizaines de jeunes cagoulés se sont mis à jeter des bouteilles et des pierres en marge de la manifestation d'Athènes. Les forces anti-émeutes ont alors riposté avec des gaz lacrymogènes.

    Au moins quatre personnes, dont deux policiers, ont été blessées ainsi que deux photo-reporters, dont une journaliste de l'AFP frappée au visage avec le bouclier d'un policier, selon son témoignage. Une dizaine d'arrestations ont eu lieu, selon une source policière. A Salonique environ 10'000 personnes ont manifesté.

    Avant une grève générale prévue le 19 octobre avec le secteur privé, les salariés du public protestent essentiellement contre le projet de mettre 30'000 d'entre eux au chômage technique avec salaire réduit de 40% d'ici à la fin de l'année, avant un probable licenciement au bout d'un an. L'objectif est de réduire drastiquement les dépenses publiques du pays.

    Les mesures dites d'austérité, imposées à la demande des créanciers du pays (UE-FMI-BCE), comptent aussi de multiples hausses ou créations de taxes et d'impôts, des abaissements de pensions de retraite. Elles doivent durer au moins jusqu'en 2015."

    http://www.tdg.ch/depeches/monde/grece-milliers-personnes-manifestent-contre-austerite

    http://fr.euronews.net/nocomment/2011/10/04/grece-face-a-face-mucle-entre-etudiants-et-police-anti-emeutes/


    Désolé pour toutes les sources mais je préfère mettre plusieurs visions / interprétations.
    Tout ça pour rappeler que les luttes qui ont commencé au début de l'année dans les pays européens ne se sont pas éteintes. (Je tiens aussi à remarquer qu'un fameux chien est sur l'une des photos de l'un des articles en action ici http://fr.euronews.net/nocomment/2011/10/07/grece-a-la-rencontre-de-loukanikos-le-chien-manifestant/ x))

    (A madrid aussi par exemple) http://fr.euronews.net/nocomment/2011/10/07/mobilisation-etudiante-a-madrid-contre-lausterite/

    (Au portugal :) http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2253&id=38

    http://www.liberation.fr/depeches/01012363214-portugal-premiere-grande-manifestation-de-la-rentree-contre-l-austerite

    http://www.temoignages.re/les-portugais-contre-l-agression-du-fmi,52354.html

    Voilà j'espère remonter le moral à ceux qui se plaignent de l'immobilité générale.
     
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