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Luttes vertes Gaz de schiste au québec: pas de moratoire sur le gaz de schiste, mais... + 120 scientifiques cont

Discussion dans 'Webzine - actualité des luttes et partage d'articles de presse' créé par Ungovernable, 9 Mars 2011.

  1. Le gouvernement du Québec « accueille favorablement » les recommandations du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) pour un encadrement plus strict de l'industrie du gaz de schiste.

    C'est ce qu'a indiqué mardi le ministre de l'Environnement, Pierre Arcand, en annonçant qu'aucun nouveau forage de gaz de schiste ne serait autorisé sans consultation publique. Le ministre affirme que le gouvernement recherchera l'acceptabilité sociale et l'implication des municipalités.

    Dans son rapport rendu public mardi, le BAPE propose une évaluation environnementale stratégique (EES) durant laquelle l'exploration gazière pourrait se poursuivre, mais la fracturation hydraulique serait interdite, sauf pour faire des expériences dans le cadre de cette EES.

    Le gouvernement adhère à cette recommandation. Il n'y aura donc pas de véritable moratoire sur l'exploration gazière, mais aucune fracturation ne sera autorisée si elle ne vise pas à approfondir les connaissances scientifiques.

    Pour nous, un moratoire, c'est l'immobilisme.

    — Le ministre Pierre Arcand

    En entrevue à RDI, le ministre Arcand a affirmé que des questions importantes n'avaient toujours pas trouvé réponses, à savoir la quantité de gaz réellement présente dans le schiste, le risque de pollution de la nappe phréatique et la réduction des gaz à effet de serre par rapport au mazout.

    Il y a 31 puits de gaz de schiste en activité à l'heure actuelle au Québec. Aucune fracturation hydraulique n'a été réalisée pour 13 d'entre eux, a indiqué le ministre Arcand.



    120 scientifiques contre les gaz de schiste

    (Trois-Rivières) Plus de 120 scientifiques de plusieurs universités québécoises, dont cinq de l'UQTR, unissent leur voix afin de s'opposer à l'exploitation du gaz de schiste au Québec.

    Le collectif, qui travaille actuellement à grossir ses rangs, regroupe des chercheurs de différents champs disciplinaires.

    Ces derniers demandent un moratoire et estiment même qu'il s'agit là d'une «mesure d'urgence.»

    Selon les signataires du collectif, en effet, le projet de développement de la filière du gaz de schiste au Québec «ne rencontre aucun critère d'acceptabilité.»

    «Sans études préalables ni débat public, le gouvernement du Québec s'est appuyé sur un système législatif désuet et inadéquat pour céder nos ressources à l'entreprise privée et imposer à la population un projet à hauts risques écologiques», plaident les signataires.

    L'exploitation de cette filière est une «entreprise extensive et invasive dont les impacts se feront sentir sur un très large territoire et à long terme», préviennent-il.

    Les scientifiques rappellent que ce genre d'activité «porte atteinte à la qualité de l'eau et de l'air et pose des risques pour la santé et la sécurité des populations et des écosystèmes. Elle s'avère peu rentable et pourra même coûter cher à notre société», disent-ils.

    À l'UQTR, les signataires, jusqu'à maintenant, sont les professeurs Diane St-Laurent (Géographie), Louis Marchildon (directeur du département de Physique), les professeurs émérites Camille Chapados (chimie physique), Pierre-André Julien (économiste) et Jean-Luc Dion (ingénieur en électricité et informatique) ainsi que Marc Brullemans, chercheur en biophysique.
     
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