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G20: Réformes du FMI et de la Banque Mondiale .... "Nouvel ordre économique mondial"

Discussion dans 'Webzine - actualité des luttes et partage d'articles de presse' créé par Ungovernable, 27 Septembre 2009.



  1. Réforme du FMI, encadrement des bonus, renforcement des fonds propres des banques... Le sommet de Pittsburgh restera peut-être plus dans les mémoires pour le renforcement des règles dans la finance qu'il préconise. Mais il a fait l'impasse sur de nombreuses questions, comme la parité entre le yuan et le dollar, le commerce international ou les stratégies de sortie de crise. L'Expansion.com fait le point sur ce sommet.

    Ce n'était pas gagné d'avance, car les divergences entre les Européens et les Américains notamment étaient fortes à la veille du sommet des pays industrialisés et émergents du G20, les 24 et 25 septembre. Mais au final, les dirigeants des économies les plus influentes de la planètes sont parvenus à se mettre d'accord sur l'essentiel et à jeter, espèrent-ils, les bases d'une nouvelle gouvernance économique et financière, dans l'espoir qu'elle évitera au monde une nouvelle crise.
    Voici les principaux points du communiqué final du G20 de Pittsburg :

    La réforme du FMI et de la Banque mondiale
    Le G20 a décidé du transfert d'"au moins 5%" des quote-parts du FMI aux pays émergents, qui se plaignaient depuis longtemps d'être sous-représentés. C'est une "victoire extraordinaire", s'est félicité le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva. Ce transfert doit se faire avant 2011, mais le G20 n'a pas déterminé selon quelle méthode, ni désigné qui perdrait ou gagnerait à l'issue de cette opération. La France a toutefois déjà annoncé que les Européens feraient des sacrifices, mais pas seulement eux, citant l'Arabie saoudite, l'Iran, la Russie et l'Argentine. Et les gagnants devraient être la Chine, la Corée et la Turquie.
    Le FMI sort également renforcé de ce sommet dans son rôle : "Le Fonds doit jouer un rôle crucial pour promouvoir la stabilité financière mondiale et rééquilibrer la croissance", ont affirmé les pays du G20. Concrètement, le FMI sera chargé de surveiller les déséquilibres et de faire des recommandations de politique économique aux pays qui devront prendre des mesures correctives adaptées.
    Le G20 a également décidé d'augmenter d'au moins 3% les droits de vote des pays en développement au sein de la Banque mondiale, afin de "refléter les changements dans le poids des pays et dans la mission de développement de la Banque".
    La régulation du système financier
    "Là où l'inconscience et l'absence de responsabilité ont entraîné la crise, nous n'autoriserons pas un retour aux pratiques bancaires antérieures", ont indiqué les dirigeants du G20. Ils ont ainsi défini un encadrement renforcé des bonus des traders et banquiers. La France a été "entendue sur la question des bonus" avec notamment "l'interdiction des bonus garantis au-delà d'un an" ou encore "l'instauration d'un système de bonus-malus", s'est félicité sur ce point le président français Nicolas Sarkozy qui avait fait de la question des bonus son cheval de bataille.
    D'une façon générale, le G20 reprend à son compte les recommandations du Conseil de stabilité financière (CSF), l'organe de coordination entre régulateurs financiers et banques centrales, afin de lier la rémunération des banquiers et acteurs de marché aux performances à long terme, et non à la prise de risque excessive. Les pays du G20 vont aussi "agir de concert" pour relever les normes bancaires en termes de fonds propres, une formule devant permettre d'aplanir les divergences sur ce point entre Européens et Américains.
    Un "modèle de croissance mondiale plus équilibré"
    Le G20 confirme la nécessité de maintenir les plans de relance. "Le sentiment de retour à la normalité ne doit pas nous conduire à un excès de confiance", soulignent ainsi les pays du G20. Les pays du G20 entendent aussi "rééquilibrer la croissance" de l'économie mondiale. Ils décrivent ainsi une nouvelle économie où le consommateur américain ne serait plus le centre du monde et où les grands exportateurs (Chine et Allemagne en tête) importeraient davantage.
    Le G20 confirmé nouvelle instance principale pour la coopération économique
    les pays du G20 ont décidé que leur enceinte, qui représente quelque 90% du Produit intérieur brut (PIB) de la planète, deviendrait désormais le principal forum de la coopération économique internationale, aux dépens du G8.
    Les points oubliés du G20

    "Nous travaillerons de concert pour nous assurer que nos politiques budgétaires, monétaires, de change, commerciales et structurelles forment un ensemble cohérent", affirme le G20. Pourtant, la question cruciale des changes, et notamment la réévaluation du yuan chinois face au dollar, a été éludée.
    De même la discussion sur les stratégies de sortie de crise, liée à l'endettement massif des Etats après des plans de relance sans précédent, est renvoyée à la prochaine réunion du G20 Finances en novembre.
    Les questions de commerce international ont trouvé un écho limité, alors que les Etats-Unis et la Chine sont en conflit sur les droits de douane imposés par Washington sur les pneus, et que se multiplient les appels à conclure enfin les négociations entamées en 2001 au sein de l'Organisation mondiale du commerce.
    Enfin, sur l'harmonisation des normes de fonds propres entre banques européennes et américaines, tout doit encore se jouer entre experts au sein du comité de Bâle.







    Le G20 pose les bases d'une nouvelle gouvernance économique mondiale

    L'Expansion.com - 26/09/2009 09:42:o0
    [​IMG]
    Reuters / Kevin Lamarque
    Photo de groupe des dirigeants du G20 à Pittsburg, le 25 septembre


    Les pays du G20, réunis à Pittsburgh, aux Etats-Unis, ont jeté vendredi les bases d'une nouvelle gouvernance économique et financière, dans l'espoir qu'elle évitera au monde une nouvelle crise.

    Dans leur communiqué final, les pays industrialisés et émergents du G20 ont décidé de renforcer leur coopération, au point même d'accepter un droit de regard de leurs partenaires sur la façon dont ils gèrent leurs économies, avec l'aide du Fonds monétaire international (FMI) qui sort renforcé de ce sommet.
    "Le Fonds doit jouer un rôle crucial pour promouvoir la stabilité financière mondiale et rééquilibrer la croissance", ont affirmé les pays du G20. Concrètement, le FMI sera chargé de surveiller les déséquilibres et de faire des recommandations de politique économique aux pays qui devront prendre des mesures correctives adaptées.
    Et pour enfoncer le clou, les pays du G20 ont décidé que leur enceinte, qui représente quelque 90% du Produit intérieur brut (PIB) de la planète, deviendrait désormais le principal forum de la coopération économique internationale, aux dépens du G8.
    Profitant de cette vaste tribune diplomatique offerte à Pittsburgh, la France, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont été au-delà du domaine économique pour, ensemble, accuser l'Iran d'avoir développé en secret un site nucléaire d'enrichissement d'uranium.
    Les dirigeants du G20 ont ensuite retrouvé la table des négociations pour évoquer la situation économique mondiale, certes mieux portante, mais pas encore suffisamment pour baisser la garde. Le G20 confirme la nécessité de maintenir les plans de relance. "Le sentiment de retour à la normalité ne doit pas nous conduire à un excès de confiance", soulignent ainsi les pays du G20.
    Les pays du G20 entendent aussi "rééquilibrer la croissance" de l'économie mondiale. Ils décrivent ainsi une nouvelle économie où le consommateur américain ne serait plus le centre du monde et où les grands exportateurs (Chine et Allemagne en tête) importeraient davantage.
    Le G20 s'est aussi efforcé de renforcer la régulation financière afin d'éviter une nouvelle crise. "Là où l'inconscience et l'absence de responsabilité ont entraîné la crise, nous n'autoriserons pas un retour aux pratiques bancaires antérieures", ont-ils indiqué. Ils ont ainsi défini un encadrement renforcé des bonus des traders et banquiers, dont les montants faramineux ont déclenché la colère de l'opinion publique.
    La France a été "entendue sur la question des bonus" avec notamment "l'interdiction des bonus garantis au-delà d'un an" ou encore "l'instauration d'un système de bonus-malus", s'est félicité sur ce point le président français Nicolas Sarkozy qui avait fait de la question des bonus son cheval de bataille.
    D'une façon générale, le G20 reprend à son compte les recommandations du Conseil de stabilité financière (CSF), l'organe de coordination entre régulateurs financiers et banques centrales, afin de lier la rémunération des banquiers et acteurs de marché aux performances à long terme, et non à la prise de risque excessive.
    Les pays du G20 vont aussi "agir de concert" pour relever les normes bancaires en termes de fonds propres, une formule devant permettre d'aplanir les divergences sur ce point entre Européens et Américains. Sur la question houleuse de la réforme du Fonds monétaire international (FMI), le G20 est finalement parvenu à un accord sur sa future gouvernance.
    Le G20 a décidé du transfert d'"au moins 5%" des quote-parts du FMI aux pays émergents, qui se plaignaient depuis longtemps d'être sous-représentés. C'est une "victoire extraordinaire", s'est félicité le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.
    Ce transfert doit se faire avant 2011, mais le G20 n'a pas déterminé selon quelle méthode, ni désigné qui perdrait ou gagnerait à l'issue de cette opération. La France a toutefois déjà annoncé que les Européens feraient des sacrifices, mais pas seulement eux, citant l'Arabie saoudite, l'Iran, la Russie et l'Argentine. Et les gagnants devraient être la Chine, la Corée et la Turquie.


    autres articles a lire:
    http://www.rtlinfo.be/info/economie...-pour-les-emergents-et-plus-de-pouvoir-au-fmi

    http://www.rtlinfo.be/info/economie...omique-mondial-pour-eviter-une-nouvelle-crise
     
    Dernière édition: 27 Septembre 2009
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