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FTQ Syndicat facho : harcèlement syndical

Discussion dans 'Webzine - actualité des luttes et partage d'articles de presse' créé par Ungovernable, 12 Novembre 2011.

  1. Un entrepreneur en construction montréalais qui se dit victime de harcèlement syndical depuis quelques semaines craint pour sa vie. À court de solutions, il a décidé de briser le silence.

    Son témoignage démontre que même un mois après le dépôt du projet de loi 33 pour éliminer le placement syndical, la culture de l'intimidation et la loi du plus fort règnent encore sur certains chantiers de construction du Québec.

    Depuis quatre jours, Michele Motta, un homme dans la quarantaine propriétaire de l'entre prise Motta Céramique & Marbre, ne dort plus.

    Une dizaine de ses employés, syndiqués à la FTQ-Construction, travaillent sur le chantier d'un immeuble sur le boulevard de la Carrière, à Gatineau, près du casino du Lac Leamy. Mais il semble qu'ils ne soient pas les bienvenus.

    L'entrepreneur raconte que plusieurs gros bras, «des gars du syndicat» , leur font comprendre qu'ils feraient mieux de quitter les lieux.

    «Ils m'appellent quatre ou cinq fois par jour, souvent la nuit. Chaque fois (ils font) des menaces», raconte-t-il en entrevue.

    Son camion incendié

    La semaine dernière, un de ses camions a même été vandalisé et incendié. Perte totale, le véhicule est maintenant à la ferraille. En tout, Michele Motta dit avoir porté une dizaine de plaintes à la police de Gatineau.

    Il juge les menaces si sérieuses qu'il ne peut plus habiter à sa résidence et loge temporairement chez son père depuis près d'une semaine.

    Père de famille, il s'inquiète aussi pour ses deux filles de 12 et 15 ans. «Mes enfants sont à l'hôtel avec leur mère. Elles ne vont plus à l'école à cause de tout ça» .

    20 000$ comptant

    L'homme qui oeuvre dans la construction depuis une vingtaine d'années dit avoir «tout vu» au cours de sa carrière. Mais cette fois, il a décidé de parler, car il est «à bout» .

    «J'ai déjà dû donner 20 000 $ cash dans une enveloppe brune à un gars du syndicat, parce que je n'avais pas fait assez d'heures supplémentaires sur un de mes contrats» , raconte- t- il entre autres.

    À la FTQ , le porte-parole Jean Laverdière, s'explique mal ce qui a pu se passer.

    Selon lui, aucune situation semblable n'a été rapportée au cours des derniers jours en Outaouais.
     
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