FTQ Syndicat facho : épisode 3

Pour avoir refusé de déserter un chantier
Un syndiqué battu à coups de bâton de baseball

Un syndiqué de la CSN-construction a été sauvagement agressé à coups de bâton de baseball, lors de la dernière journée de perturbation sur les chantiers, le 25 octobre dernier.

Passée sous silence jusqu'ici, la plus violente agression en marge des débrayages, exprimant l'opposition des membres de la FTQ-Construction et du Conseil provincial (International) à l'abolition du placement syndical, est survenue près du chantier de l'autoroute 30, à Vaudreuil-Dorion.

Un syndiqué de la CSN-Construction, qui a refusé de déserter le chantier, malgré le mot d'ordre, a été battu non loin de l'endroit, lorsqu'il a finalement quitté les lieux après son quart de travail.

«Le matin, il s'est f ait dire par deux personnes de la FTQ, ‘ Écoute ben, on a ta plaque, l a description de ton pick-up et ça va aller mal pour toi' », a décrit le sergent Bruno Beaulieu, de la Sûreté du Québec de Vaudreuil-Soulanges.

Après être parti au volant de la camionnette appartenant au consortium Nouvelle autoroute 30, il a été forcé de se ranger, sur la montée Labossière, puis a été battu.

«Un autre pick-up l'a suivi, puis deux autres individus, qui y prenaient place, ont débarqué et l'ont frappé à la tête, avant de vandaliser le camion avec le bâton» , a poursuivi le policier.

Lorsque la victime a contacté la police, elle avait deux dents cassées et de nombreuses ecchymoses.

Inacceptable

Questionnée par le Journal de Montréal, la direction de la CSN-Construction a confirmé qu'un de ses membres avait été agressé.

«C'est plus que disgracieux, c'est inacceptable», a réagi le président, Aldo Miguel Paolinelli.

Le président de la CSN-Construction pointe un doigt accusateur vers la FTQ-Construction et le Conseil provincial, à qui il reproche d'avoir mis le feu aux poudres.

« Quand le directeur général du Conseil provincial, Donald Fortin, a déclaré qu'ils nous rayeraient de la carte, au début octobre, et qu'on a vu ensuite qu'ils vidaient les chantiers, ça traduisait, par la force physique, le climat créé par le verbe » , a-t-il illustré.

La FTQ-Construction incrédule

La FTQ-Construction ne peut croire que des personnes liées à son organisation auraient pu passer à tabac un travailleur ayant refusé de suivre un mot d'ordre de débrayage.

«On est un mois plus tard et à ce moment-là, dès qu'un incident se produisait, on le savait tout de suite», fait remarquer le directeur général, Yves Ouellet.

Lorsque le Journal l'a joint, hier, il disait n'avoir jamais entendu parler de cet événement.

«J'ai appelé les gens responsables de la direction du projet Nouvelle autoroute 30, et ils me disent qu'ils ne lient pas ce qui s'est passé aux moyens de pression survenus sur le chantier», a-t-il indiqué.

Selon lui, l'histoire ne tient pas debout.

«Si ça avait été relié, c'est sûr que ça aurait fait le tour du chantier, et je l'aurais su», a ajouté M. Ouellet.

Le directeur général de la FTQ-Construction a insisté pour prendre ses distances de tout acte violent qui aurait pu survenir en marge des débrayages, qui ont eu lieu les 24 et 25 octobre à travers le Québec.

«Jamais, jamais, on ne va cautionner ça. Ce n'est même pas une question de centrale, c'est une question d'humanité», a-t-il déclaré.

D'autres événements violents avaient été rapportés après les deux journées de perturbation.

Notamment, un jeune apprenti menuisier de 21 ans, Michel Saint-Germain, avait confié au Journal s'être fait frapper au visage par des fiers-à-bras alors qu'il refusait de quitter l'immeuble à logements où il travaillait, à Rigaud.

À lire aussi sur la FTQ :
http://forums.resistance.tk/message.php?t=11175
et
http://forums.resistance.tk/message.php?t=11090

 

Bon j'ai vraiment pas le temps de faire une réponse élaborée je suis très occupé mais on peut revenir sur le sujet dans 2-3 semaines le temps que je sois moins débordé

En attendant je vous suggère de faire vos recherches sur ce que les québécois pensent de la FTQ, même chez les anarchosyndicalistes comme l'IWW ils sont détestés

Faites vos recherches sur les débats autour du "placement syndical" et de la loi 33

La FTQ est un syndicat corrompu bien connu pour ses liens avec la mafia italienne de Montréal, il y a eu un gros scandale et vous trouverez facilement des articles de presse. Le président du syndicat a aussi été mêlé à d'autres scandales, c'est un pourri corrompu qui veut juste s'en mettre plein les poches, entre lui et le patronat il n'y a aucune différence. La FTQ ne défends pas les intérêts des travailleurs mais ses propres intérêts, c'est une machine à faire du fric très lucrative

Il y a aussi un autre article posté dans le webzine qui raconte comment la FTQ a coupé l'air a deux scaphandriers qui n'avaient pas entendu l'appel à la grève, c'est dans une ville à coté de chez moi je sais très bien ce qui s'est passé ces 2 travailleurs auraient pu mourir

La FTQ est peut être pas idéologiquement facho, mais ses méthodes le sont. Au Québec on appelle ca "le syndicalisme de gros bras" ils ont zéro crédibilité et leurs méthodes nuisent à la cause syndicale. Faites vos recherches sur ca aussi

Informez vous aussi sur la position du syndicat CSN-Construction concernant la loi 33 et la FTQ, ce syndicat est beaucoup plus représentatif des intérêts des travailleurs et n'est pas géré par le fric. La CSN fut d'ailleurs toujours le camp des anarcho-syndicalistes et syndicalistes de combat comme le célèbre Michel Chartrand
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil...acement-syndical-source-de-discrimination.php

Au sujet de la FTQ et la CSN, une position anarcho-syndicaliste intéressante par les camarades de l'UCL :

 

J'ai rien contre toi tu sais, malgré nos nombreuses engueulades si tu veux on pourrait même se rencontrer, je peux te présenter les gens du coin et les références essentielles, je peux te filer des contacts pour l'UCL, l'IWW ou le mouvement antifa. Dans quel coin tu prévois déménager ? Montréal ?
Tu vas voir, je suis moins chiant dans la vrai vie sur sur internet, c'est plus facile de discuter aussi Mais si tu ne veux pas je comprendrai aussi ...

Prévois tu déménager très bientôt ? Parce que tu pourrais ammener les CD de la compil en même temps, ca sauverait 100euros de frais de transport

 

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FTQ : un cadeau d'une valeur de plus de 12 000 $ de Tony Accurso à Michel Arsenault

Exclusif - Radio-Canada a une suite aux révélations de mardi au sujet de cadeaux donnés par l'entrepreneur Tony Accurso à des dirigeants du Fonds de solidarité et de la FTQ. Nous avons appris que Michel Arsenault a reçu un cadeau d'une valeur de plus de 12 000 $ pendant la période des Fêtes en 2008, de la part de Tony Accurso.

Michel Arsenault est le président du plus gros syndicat au Québec et du conseil d'administration du Fonds de solidarité FTQ.

Nous avons appris que pendant la période des Fêtes en 2008, Michel Arsenault a reçu de l'entrepreneur Tony Accurso un cadeau qui a été acheté dans une bijouterie Birks.

Notre enquête ne nous permet pas de savoir avec certitude de quel objet il s'agit. Par contre, nous savons que ce cadeau a une valeur estimée à plus de 12 000 $.

Tony Accurso a bénéficié de millions de dollars d'investissement du Fonds de solidarité.

L'attaché de presse de Michel Arsenault nous a écrit un courriel pour nier formellement « qu'un tel cadeau ait été accepté ». Tony Accurso a également nié avoir offert un tel cadeau.

La FTQ a publié un communiqué mercredi soir dénonçant la couverture de Radio-Canada sur l'organisme depuis plusieurs mois. Le porte-parole de Michel Arsenault a nié de nouveau nos informations.

L'enquête de Revenu Canada sur la fraude fiscale a révélé que dans les dépenses de Construction Louisbourg, qui appartenait à Accurso, on retrouve quelque 600 000 $ d'achats dans une bijouterie de Montréal. Des montres Rolex, de plumes Mont-Blanc et du cristal de Baccarat.

Mardi, Radio-Canada et Le Devoir révélaient que Tony Accurso a invité plusieurs dirigeants de la FTQ et du Fonds de solidarité, dont Jean Lavallée et Louis Bolduc, dans un luxueux centre de santé en Allemagne pour faire des cures d'amaigrissement.

Le Fonds de solidarité de la FTQ soutient que depuis ce temps, il a amélioré ses règles de gouvernance.

Comme pour les voyages en Allemagne, la Sûreté du Québec était au courant du cadeau d'une valeur de plus de 12 000 $ offert par Tony Accurso. Puisqu'ils ont été nommés juges au cours des derniers mois, il a été impossible de poser des questions aux ex-procureurs de la Couronne qui, à l'époque, ont pris la décision finale de ne pas porter d'accusation dans un volet de l'enquête Diligence, qui portait spécifiquement sur la FTQ.

D'après le reportage de Marie-Maude Denis

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2011/12/14/003-acurso-arsenault-cadeaux.shtml