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(Europe) Journée d’action européenne contre le capitalisme

Discussion dans 'Agenda militant - manifestations et évènements' créé par Nikrok, 14 Mars 2012.

  1. Nikrok
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    Sept 2009
  2. anarchiste
    Appel pour une journée d'action anticapitaliste le 31 Mars


    http://march31.net/fr/call-for-action-french/

    Appel

    Journée d’action européenne contre le capitalisme
    31 mars 2012 | march31.net

    L’Europe est dans un état d’urgence ! Depuis des mois, la crise du crédit
    et de la dette souveraine s’intensifie. On tente de sauver le capitalisme
    lors d’innombrables sommets inter-gouvernementaux à coup de programmes
    d’urgence. A en croire les politiques et les médias- c’est une menace
    d’effondrement, de récession et de pauvreté de masse qui pèse sur
    l’Europe. Avec cette rhétorique de la catastrophe, des réformes radicales
    du marché sont adoptées. Si nous ne résistons pas, celles-ci vont définir
    notre société et nos vies pour les décennies à venir. Au début de la
    crise, il était question de réguler le capitalisme. Les banques et les
    entreprises devaient payer le prix des dérives qu’elles avaient eux-mêmes
    engendrées. Mais en fait, c’est le contraire qui s’est passé : L’Union
    Européenne (états membres et candidats à l’adhésion) renforcent la
    concurrence et ont amorcé des politiques d’austérité pour regagner la
    confiance des investisseurs. C’est de cette manière que la logique
    destructive du capitalisme est renforcée. Les crises, l’impuissance, les
    inégalités face à la richesse sont des éléments inhérents au capitalisme.
    Organisons-nous pour changer cette société !

    Le système est la crise
    La globalisation des décennies dernières a intensifié la concurrence des
    entreprises et des sites économiques. Les grandes puissances industrielles
    ont dérégulé leurs marchés par tous les moyens. Elles ont supprimé de
    nombreuses couvertures sociales, privatisé le domaine public, réduit les
    droits des travailleurs salariés et renforcé le contrôle de la société;
    pour servir le développement optimal du système capitaliste. Pourtant,
    même en Europe, du bon côté de ce système capitaliste, nos vies deviennent
    d’année en année de plus en plus précaires et le clivage social
    s’accentue. Les pays dit « émergents » sont de leur côté dans une sorte de
    crise sociale permanente. Cela se traduit par des expropriations brutales
    et des exploitations impitoyables avec la complicité de leurs
    gouvernements. Il est question de permettre la croissance nationale au
    travers de ces mesures, mais dans les faits seul un petit groupe de
    privilégiés en bénéficie. Ce n’est pas un phénomène nouveau. La
    transformation néoliberale a aussi fait exploser les marchés de capitaux.
    Que ce soit le DotCom-Boom, les fonds immobiliers et le commerce de
    produits dérivés – cela fait des années que ces bulles spéculatives
    éclatent les unes aprés les autres. Chaque boom économique est suivi d’une
    dépression. Ce ne sont pas l’ « avidité » et la « corruption » d’une
    petite élite capitaliste qui sont responsables, comme beaucoup le
    prétendent. La faute en revient à la logique quotidienne du profit à
    laquelle nous sommes toutes et tous assujetis, nous en déplaise ou non.

    Mettons à bas le régime de l’Union européenne !
    En 2011, la crise européenne de la dette et de la monnaie a dégénéré.
    Quelques pays sont face à la faillite, ce qui met l’euro en danger. Ces
    pays sont accusés d’avoir vécu « au-dessus de leurs moyens ». En réalité,
    ils ont seulement essayé de stimuler la croissance économique en recourant
    au crédit. Ils ont adopté les mêmes pratiques que tous les autres pays,
    mais avec moins de succès. En contrepartie de l’aide apportée aux pays en
    crise par la Banque centrale européenne (BCE) et par le Fonds de sauvetage
    européen, ces derniers sont obligés de mettre en place des mesures
    d’austérité. Une limitation de la dette européenne est censée apaiser les
    marchés, au détriment des travailleurs salariés, des chômeurs et des
    étudiants. Les profits privés quant à eux ne sont pas affectés. Tous cela
    est mis en place pour protéger la concurrence européenne et évidemment
    pour servir les intérêts des grandes puissances économiques. Malgré
    quelques petites mésententes, la France et l’Allemagne ont réussi à faire
    prévaloir leurs intêréts sans grandes difficultés. Partout en Europe, nous
    avons alors assisté à de grands mouvements de résistance. Des initiatives
    locales et populaires ont vu le jour afin de palier à l’impuissance
    politique. Mais jusqu’à ce jour, même les grêves générales sont restées
    sans succés. Les grands syndicats nationaux n’ont pas réussi à dépasser
    leurs frontières et à se solidariser au sein de l’UE. Ils se sont pliés à
    la logique du capital et ont au final soutenu les politiques économiques
    de leurs pays respectifs. C’est en agissant par nous même que nous
    sortirons de cette situation !

    Nous pouvons faire mieux !
    La gestion européenne de la crise est aussi spéculative que le système
    capitaliste en soi. « Faire des économies » a exactement le même effet
    pervers que générer de la croissance à tout prix. Il n’y a dans le
    capitalisme aucune voie sûre. C’est une gestion de crise permanente. Alors
    pourquoi devrions nous continuer à gaspiller nos vies pour un tel système
    ? Ne devrions nous pas plûtot nous organiser tous ensemble, au niveau
    européen, contre la dictature du capital ? La journée d’action européenne
    est un premier pas dans cette direction. Les manifestations simultanées en
    Grèce, Espagne, Italie, Allemagne et autres pays européens sont plus qu’un
    simple signe de solidarité. Ces manifestions représentent en quelque sorte
    déjà une partie des discussions et connexions qui ont lieu à l’echelle
    européenne. Nous invitons tous les mouvements émancipatoires à rejoindre
    ce processus. Nous devons nous organiser hors des sentier
    institutionalisés et nous avons besoin pour cela de beaucoup d’énergie,
    car la lutte risque d’être de longue haleine. La crise prend des formes
    multiples dans nos pays. Mais nous avons un but commun : nous ne voulons
    pas sauver le capitalisme, mais le dépasser. Nous sommes contre les
    égoismes et ressentiments nationaux.
    La défense des droits sociaux acquis est primordiale, mais nous devons
    penser au-delà. Il faut stopper les effets pervers du capitalisme. C’est
    la seule manière de réaliser une Vraie Démocratie !


    Parmi les signataires :

    Anarcho-Syndicalistische Bond [NL]
    Antiauthoritarian Movement [GR]
    Antifa Brussels [BE]
    Asamblea Libertaria de Estudiantes de Zaragoza [ES]
    Assembleia Popular do Porto [PI]
    Autonomous Workers Union [UA]
    CNT [ES]
    crisis alliance ffm [DE]
    Drasi [GR]
    ESE [GR]
    Euskal Herrietako Koordinakunde Libertarioa [EUS]
    FAU [DE]
    Federacija za anarhistično organiziranje [SI]
    Libertære Socialister [DK]
    M31 committee vienna [AT]
    Network of Anarcho-syndicalists [HR]
    Ökologische Linke, BundessprecherInnenrat [DE]
    Social War Brussels [BE]
    Unione Sindacale Italiana USI-AIT [IT]
    Vrije Bond [NL]
    Weldaad [NL]
     
  3. Sid Ibanez
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    Sid Ibanez Nouveau membre

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    Mar 2012
    FRANCE ?

    J'ai honte de mon pays qui n'est même pas présent dans la liste des mouvements... Et je rage de mon impuissance, mineur que je suis... Oui je pourrais aller en squat et gueuler... Mais je prefère tenter d'obtenir un certains statut et de l'utiliser à terme pour créer un mouvement fort et présent... Qui vivra verra... :ecouteurs:
     
  4. mAtth
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    mAtth Connard désabusé. Membre actif

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    Fev 2010
    Le concept de journée anti-truc me fera toujours marrer.
    Au dela de ça, j'ai pas bien compris, ça consiste en quoi?