États-Unis: Le Congrès desserre l'étau sur Cuba

Ungovernable · 13 Mars 2009

Le Sénat américain vote la levée des restrictions sur les voyages et la vente de médicaments à Cuba, dans le cadre d'un texte « omnibus » rassemblant neuf projets de loi.

Le Sénat américain a voté la levée des restrictions sur les voyages et la vente de médicaments à Cuba. Ces dispositions ont été adoptées mardi soir dans le cadre d'un texte « omnibus » rassemblant neuf projets de loi, dont celui allouant 410 milliards de dollars supplémentaires pour le budget 2009.

Le projet de loi sur Cuba, adopté la semaine dernière par la Chambre des représentants, permet désormais aux Américains d'origine cubaine de se rendre sur l'île une fois par an au lieu d'une fois tous les trois ans et d'y séjourner autant qu'ils le désirent. Le projet de loi les autorise aussi à dépenser jusqu'à 179 $ par jour pendant leur séjour, contre 50 $ actuellement.

De plus, le projet de loi autorise le régime cubain à importer de la nourriture et des médicaments sans avoir à payer à l'avance, comme c'est le cas actuellement. En revanche, le texte ne lève pas l'embargo américain décrété par John F. Kennedy en 1962.

Des parlementaires de Floride sensibles au vote des exilés cubains ont dénoncé ce qu'ils considèrent comme un soutien au régime castriste. Il y a trois semaines, le sénateur Richard G. Lugar, le républicain le plus influent de la Commission des affaires étrangères, a publiquement remis en question la politique d'embargo visant le régime communiste cubain.

Zéphyr · 13 Mars 2009

mmh un peu deg... :thumbsdown:

C-lex · 14 Mars 2009

la guerre froide n'est pas fini juste plus sournoise et politique

niouze · 15 Mars 2009

c'est pas une question de guerre froide ils veulent simplement faire comme en chine
c'est a dire pouvoir vendre et fabriquer leur produit sur place apres que le regime soit ou non une dictature ils s'en foute ,tant qu'il s'ouvre a l'economie de marché( c'est a dire leur economie)mais pour le moment ils y vont bien prudement (a cause de tous les "exilé" cubain qui on de l'influence )

Ungovernable · 31 Mars 2009

ivo · 17 Avril 2009

Barack Obama attend des gestes de Cuba avant d'aller plus loin
Par Reuters, publié le 17/04/2009 à 07:59
http://www.lexpress.fr/actualites/2...s-de-cuba-avant-d-aller-plus-loin_754596.html

MEXICO - Le président américain Barack Obama a ouvert la porte à de nouveaux gestes envers Cuba à condition que La Havane entreprenne des réformes démocratiques.

Le président américain Barack Obama a ouvert la porte à de nouveaux gestes envers Cuba à condition que La Havane entreprenne des réformes. Rompant avec la politique de son prédécesseur George Bush, qui avait durci la politique envers l'île communiste, Obama a mis fin lundi aux restrictions qui visaient les voyages et les transferts d'argent des Cubano-Américains vers Cuba.

Après avoir ouvert une brèche cette semaine dans l'embargo américain qui frappe Cuba depuis 47 ans, Obama a déclaré jeudi à CNN qu'il attendait des "signaux indiquant des changements dans la manière dont Cuba gère" certains dossiers, comme la liberté de parole ou les prisonniers politiques.

Rompant avec la politique de son prédécesseur George Bush, qui avait durci la politique envers l'île communiste, Obama a mis fin lundi aux restrictions qui visaient les voyages et les transferts d'argent des Cubano-Américains vers Cuba.

Il a également autorisé les entreprises américaines de télécommunications à fournir des services aux Cubains.

"Après avoir fait le premier pas, je pense qu'il est dans notre intérêt de voir si Cuba est prêt au changement", a déclaré le président américain lors de son passage à Mexico, qualifiant de "démonstration de bonne foi" les mesures prises cette semaine par les Etats-Unis.

"Le gouvernement cubain pourrait prendre une série de décisions qui prouverait qu'il souhaite dépasser le schéma de ces 50 dernières années", a-t-il ajouté. "Nous attendons de Cuba qu'il montre qu'il est intéressé par la libéralisation."

Son objectif, a-t-il précisé, est d'encourager Cuba à "être respectueux des droits de son peuple, des libertés d'expression, d'appartenance politique, de religion, de la presse, de déplacement".

"Nous n'attendons pas qu'ils changent du jour au lendemain, ce serait irréaliste", a-t-il poursuivi.

CUBA REFUSE "LA CAROTTE ET LE BÂTON"

De son côté, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton a déclaré que les Etats-Unis étaient "prêts à discuter avec Cuba des mesures supplémentaires qui pourraient être prises".

"Nous aimerions que Cuba ouvre sa société, libère des prisonniers politiques, s'ouvre aux opinions et aux médias extérieurs et qu'il adopte le type de société qui, nous le savons tous, améliorera les perspectives du peuple cubain", a-t-elle déclaré à la presse à Haïti.

On estime à 200 le nombre de prisonniers politiques à Cuba, où ils sont présentés comme des mercenaires à la solde des Etats-Unis.

Le président cubain Raul Castro avait prévenu en janvier que tout rapprochement avec Washington devrait se dérouler "sans la moindre ombre à (la) souveraineté" de l'île communiste.

"Nous ne sommes pas pressés", avait-il dit. "Nous ne discuterons pas avec un bâton et une carotte. Ce temps là est révolu."

Les décisions dévoilées cette semaine par la Maison blanche ne lèvent pas l'embargo commercial contre Cuba mais elles visent à ouvrir la voie à une amélioration des liens entre les deux pays, ennemis de longue date.

Obama a aussi demandé à son gouvernement d'étudier la possibilité d'ouvrir des liaisons aériennes régulières avec l'île. Les liaisons aériennes entre les deux pays se limitent actuellement à des vols charter.

Même s'ils réclament avec insistance la levée de l'embargo depuis des années, les dirigeants castristes ont réagi par le passé avec méfiance à ce genre d'initiatives présentées par Washington comme un moyen de "débloquer" le système politique cubain.

La Havane rejette les arguments selon lesquels il lui faudrait adopter un système démocratique à l'occidentale et a déjà qualifié de subversifs de précédents efforts des Etats-Unis pour transférer des fonds ou de l'équipement de télécommunications aux opposants politiques ou aux journalistes indépendants exerçant sur l'île.

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