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Droits & libertés Dérapage en psychiatrie: signez la petition contre les lois sécuritaires!!

Discussion dans 'Webzine - actualité des luttes et partage d'articles de presse' créé par djo, 16 Mars 2011.

  1. djo
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    djo Membre du forum

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    Fev 2011
    voilà je mets le liens du collectif des 39 Contre la Nuit sécutitaire, car ça peut arriver a tout le monde apres un probleme de se retrouver en psychiatrie...

    On connait tous quelqu un qui est border line, alzeihmer ou autres...

    extrait de: http://www.collectifpsychiatrie.fr/?p=1392

    Nouvel appel des 39 Contre la Nuit Sécuritaire



    EXIGEONS le retrait de ce projet loi qui va organiser le retour au "grand renfermement".

    Masqué par une appellation toute séduisante : « Projet de loi relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l'objet de soins psychiatriques et aux modalités de leur prise en charge», il a été adopté au Conseil des Ministres du 26 janvier 2011, et va être débattu au Parlement au printemps.





    Trente mille personnes ont signé avec nous l’Appel contre La Nuit Sécuritaire, lancé en réaction au discours du président de la République le 2 décembre 2008 qui assimilait la maladie mentale à une supposée dangerosité. À nouveau, le Collectif des 39* en appelle à l’ensemble des citoyens.



    Ce discours promettait un traitement sécuritaire des malades mentaux.



    Il a depuis largement pris corps dans la pratique quotidienne : les lieux de soins psychiatriques sont désormais truffés de caméras de surveillance et de chambres d’isolement, des grillages ont été disposés, des protocoles de neutralisation physique des patients ont vu le jour, les préfets empêchent les levées d’internements caducs.



    Un projet de loi propose aujourd’hui un cadre juridique à cette dérive sécuritaire.

    Adopté le 26 janvier 2011 en Conseil des Ministres, il sera discuté au Parlement le 15 mars après un simulacre de concertation.



    - Dans un vocabulaire relevant du code pénal, il cautionne la défiance à l’égard de citoyens souffrants.



    - Dans ce dispositif, seul le trouble à l’ordre public est pris en compte.



    - Il instaure un changement paradigmatique sans précédent : l’institution des « soins » sans consentement en ambulatoire.



    En effet, le projet de loi n’identifie plus seulement l'hospitalisation comme contraignante, mais les soins eux-mêmes,à l’hôpital comme à l’extérieur, avec le risque majeur de la mise en place d’une surveillance sociale planifiée.



    Ainsi, pour répondre à l’inquiétude légitime des patients et de leurs familles, ce projet de loi, sous couvert de déstigmatisation, va instituer une logique de dérive sécuritaire induisant un contrôle inédit de la population. Il s’appuie sur un principe de précaution inapproprié.



    La mystification est totale :

    Il ne s’agit pas d’un projet de soins, mais d’un engrenage portant atteinte aux libertés fondamentales dans un état démocratique.



    Prétendant améliorer « l’accès aux soins » et leur « continuité », ce projet propose uniquement un accès à la contrainte sans limite de durée.Il détourne la fonction des soignants vers une orientation de dénonciation, de rétention, de « soins » sous contraintes et de surveillance.



    Il impose aux patients d’accepter des « soins » stéréotypés, protocolisés, identiques pour tous. Ils seront sous surveillance, associée à un contrôle de leur dignité : ainsi se met en place une police de l’intime. Il instaure un fichier national, « un casier psychiatrique ? », de toute personne ayant été soumise ne serait-ce qu’une seule fois aux soins sans consentement.



    Il institue un mensonge en laissant penser que seuls les médicaments psychotropes administrés sous contrainte suffisent à soigner les patients gravement atteints : enfermés chez eux, malgré eux.



    Une partie des citoyens a été désignée à la vindicte médiatique. Le mot schizophrène, jeté à tort et à travers, en bafouant le secret médical, n’est plus un diagnostic mais une menace, qui accable les malades et leurs familles, effraie jusqu’à leur voisinage.



    Penser que ce projet de loi va améliorer cette situation est une déraison d’Etat.



    Bien plus, il risque de s’opposer frontalement à toute réforme sanitaire digne de ce nom, qui aurait pour principes élémentaires de reposer sur une fonction d’accueil, une logique ouverte et déségrégative, des thérapeutiques diversifiées centrées sur le lien relationnel et la confiance, dans la durée.



    Ce projet va à l’encontre d’une politique de soins psychiatriques respectueuse des libertés, offrant une hospitalité pour la folie au cœur du lien social, qui allierait sécurité publique et soins à la personne.



    Il institue la défiance envers les professionnels dans une démarche politique analogue à celle appliquée récemment aux magistrats et à la Justice, comme à d’autres professions.



    - Nous voulons que les budgets subventionnent des soins et non des aménagements carcéraux, la formation des personnels, des effectifs conséquents, pour une conception humaine de l’accueil de la souffrance.



    - Nous rejetons les réponses démagogiques qui amplifient délibérément l’émotion suscitée par des faits-divers dramatiques. Ces réponses ne font qu’accroître et entretenir la peur de l’autre.



    - Nous voulons résister, nous opposer, avec une élaboration citoyenne de propositions pour une politique de soins psychiatriques au plus proche des réalités de terrain. La psychiatrie est l’affaire de tous.

    Nous soignants, patients, familles, citoyens appelons au retrait immédiat de ce projet de loi.



    SIGNER LA PETITION : http://www.collectifpsychiatrie.fr/phpPetitions/index.php?petition=8



    * Le Collectif des 39 s'est constitué le 12 décembre 2008, autour de l'Appel contre La Nuit Sécuritaire signé depuis par près de 30.000 citoyens. Il réunit des professionnels de la psychiatrie tous statuts confondus (en grande majorité), et des personnes du monde de la Culture et des citoyens qui nous ont rejoints.



    http://www.collectifpsychiatrie.fr/

    Lisez ce lien v ous comprendrez: il ne faut pas confondre psychiatrie et flichiatrie...

    Merci de votre soutien..

    J espere que je post au bon endroit sinon a vous de faire ce que bon vous semble..

    "Il y a les prison en france, mais aussi les hopitaux psychiatriques!!!" "lobotomie -beruriers-noirs..... Je vous invite à signer la petition si vous êtes d accord, j insiste sur le fait de vous inviter à lire le lien qui vous expliquera mieux que moi, et vous serez surement d accord pour signer.

    Le lien de la signature: http://www.collectifpsychiatrie.fr/phpPetitions/index.php?petition=8


    Djo
     
    Dernière édition par un modérateur: 16 Mars 2011
  2. redman
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    redman Membre du forum Expulsé par vote

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    Jan 2011
  3. anarchiste, internationaliste
    regression

    La discipline psychiatrique est passée par plusieurs stades évolutifs : elle à débuté par la camizole de force physique,faute de moyens chimiques permettant de maitriser la maladie mentale,une époque tragique où ceux qui avaient la malchance de subir les affres de la maladie mentale,étaient traités de façon inhumaine.Ensuite vient l'époque de la chimiothérapie,véritable délivrance pour les interessés dans le sens où la contrainte physique est desormais jettée dans la poubelle de l'histoire et la maladie mentale devient gérable pour la communauté.
    Et l'on a cru longtemps que cette chimithérapie est le remède miracle aux problèmes mentaux jusqu'au jours où,d'imminents spécialiste en la matière se rendent compte qu'il pouvait y avoir une approche plus bénéfique de la maldie mentale,privilégiant l'écoute de l'autre et la thérapie basée non seulement sur la délivrance de drogues et l'internement d'office au moindre écart de conduite,mais
    sur une approche plus humaine de la problématique du malade mental,avec comme règle de base,l'évitement de l'internement chaque fois que cela est possible en rasion de son impact négatif sur le cours de la maladie.
    Les dessideurs politiques foulent au pied les recommandations des experts et optent pour la facilité dans un but électoraliste ,et peu importe pour eu l'impact de ses décisions sur le vécu des malades et de leurs famille.
     
  4. djo
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    djo Membre du forum

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    Fev 2011
    Ca peut arriver à tout le monde une fois dans sa vie de peter un plomb suite à un décés d un proche, une perte d emploi, une cuite croisée avec des cachets... Hop hospitalisation à la demande d un tiers..(ça m est arrivé une fois: vin blanc + lexomil, j étais jeune.. connerie de jeunesse)... Mais on ne doit pas laisser faire ce decret qui ne fait pas la distinction entre suivi thérapeutique et suivi judiciaire ça n a rien à voir...
    C'est deux choses totalement differente...

    Encore un tribunal qui exige des obligations de soins pour quelqu un qui peut nuire aux autres ou à lui même ça peut se comprendre... Mais on ne peut pas juger les gens en souffrance mentale et les suivre en tant que "possible délinquants"... Et comme c'est dit dans le texte "instituer une logique de dérive sécuritaire induisant un contrôle inédit de la population.

    "Il s’appuie sur un principe de précaution inapproprié." et "- Dans un vocabulaire relevant du code pénal, il cautionne la défiance à l’égard de citoyens souffrants." pour finir "Il ne s’agit pas d’un projet de soins, mais d’un engrenage portant atteinte aux libertés fondamentales "

    J ai résumé vite fait au cas ou des gens aient la flemme de tout lire...
     
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