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Cote d'ivoire : nouveau rwanda ?

Discussion dans 'Webzine - actualité des luttes et partage d'articles de presse' créé par zarkax, 13 Avril 2011.

  1. zarkax
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    zarkax GANGNAM STYLE Membre actif

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    Oct 2009
    France
    Les bandes ouattaristes exterminent le peuple Wé en Côte d’ivoire
    Comment les forces armées de ouattara brisent la résistance du peuple Wé par une politique délibéré de terreur et d'épuration ethnique.


    Comme lors du massacre de Srbrenitza en Bosnie, des forces de l'ONU étaient présentes lors de la tuerie de Duékoué en Cote d’ivoire et n'ont rien fait pour protéger les civils. En fait, les principaux massacres ont eu lieu dans le quartier Carrefour, à proximité du camp ou 700 casques bleus marocains sont stationnés. Les forces armées du "Président élu et reconnu par la communauté internationale" ont assassiné plus de 1000 hommes appartenant à l’ethnie guéré, appellé aussi Wé, y compris des enfants de moins de 5 ans (Le Monde). Ce carnage fait suite à une série de massacre ciblant les autochtones guérés lors de l’offensive des forces ouattaristes au cours des semaines précédentes. Les enquêteurs des ONG ont confirmé sur place qu’au moins 10 villages Wé avaient été détruit en mars 2011 par les hommes de Ouattara, les sinistres Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). Les témoignages des réfugiés Wé qui ont réussi à parvenir au Libéria font état de dizaines de meurtres et de viols commis par les FRCI.

    Un massacre qui fait suite à beaucoup d’autres

    Ces crimes étaient parfaitement prévisibles car l’épuration ethnique ciblant les autochtones Wé est une pratique constante des forces de Ouattara depuis leur apparition en septembre 2002 et à travers les noms variés qu’elles se sont données successivement, MPCI, MJP, MPIGO, FN, puis finalement FRCI. Une première vague de massacre a eu lieu entre novembre 2002 et mars 2003, faisant environ 3000 à 6000 victimes Wé dans tout le pays Wé à l’exception de Duékoué qui avait été protégé à l’époque par les forces françaises. C’est pourquoi Duékoué abritait des milliers de Wé qui avaient fuit la zone.

    Il y a ensuite eu une période d’anarchie et de massacres interethniques entre les miliciens pro-Gbagbo d’ethnie Wé et les immigrants venus des pays au Nord de la côte d’Ivoire armés par Ouattara. Cette période a été marquée par le massacre de Guitrozon et de petit Duékoué en 2005, au cours duquel 140 Wé ont été exterminés pendant leur sommeil. Les forces françaises, l’ONU n’ont jamais présenté de résultat d’enquête sur ces évènements tout en essayant d’en faire porter la responsabilité à Gbagbo. Un vrai-faux rapport de l’ONU a été envoyé à la presse par les services secrets français. Il mettait en cause des mercenaires libériens de Gbagbo comme responsables du crime. L’ONU a tardé avant d’assumer la paternité de ce document mensonger tout en assurant hypocritement qu’il s’agissait d’un scénario et non d’une conclusion. Plus tard, les responsables de l’ONU ont qualifiés les faits de massacre interethnique dont les auteurs étaient connus. En réalité, il s’agissait d’un massacre ethnique des Wé par des dioulas, terme désignant les malinkés du nord de la Cote d’Ivoire, du Mali et du Burkina Faso, comme devait le montrer le procès menés par la justice ivoirienne.

    L’armée ivoirienne stationnée à Duékoué s’est montrée incapable d’arrêter la spirale des représailles commises par les miliciens wé de Gbagbo comme par ceux de Ouattara entre 2003 et 2010. Au moins, elle n’a pas ou peu participé à ces crimes et a joué le rôle de force d’interposition pour en limiter l’ampleur. Ainsi, en janvier 2011, les dioulas partisans de Ouattara d’ethnie dioula ont tué une trentaine de personnes et incendié 300 maisons d’un quartier Wé en représailles au meurtre d’une femme dioula, commis d’après eux par des « coupeurs de route » Wé. L’administration et l’armée de Gbagbo ont empêché les contre représailles des miliciens Wé et engagé un dialogue entre les communautés rivales. Lors de cet incident plusieurs milliers d’habitants Wé se sont réfugiés à la mission catholique qui était donc un camp de réfugiés Wé avant la prise de la ville par les forces Ouattaristes.

    Il est clair que le gouvernement Gbagbo porte une responsabilité dans les massacres car il a recruté des mercenaires libériens qui ont commis de nombreuses atrocités qui ont causé la mort d’au moins de pluseurs centaines de personnes depuis 2002. Le fait de fournir des armes aux milices Wé peut également être critiqué, même si, pour reprendre un slogan maintes fois répété par les politiciens français et américains « Israël a le droit de se défendre ». Néanmoins, il est incontestable que les forces armées ivoiriennes ont exercées un rôle de modérateur des tensions interethniques tandis que les forces de Ouattara ont pratiqués délibérément l’épuration ethnique.

    Le prétexte des mercenaires libériens et des milices

    Avant le début de la guerre, le peuple Wé était partagé entre une moitié de pro-Gbagbo et une moitié qui se reconnaissait dans d’autres partis (PDCI, PIT, UDPCI) qui ont rejoint Ouattara. C’est seulement le massacre et l’épuration ethnique de 2002 qui ont déterminé une forte mobilisation en faveur de Gbagbo, et encore l’individualisme des Wé fait que beaucoup affichent tout de même une totale indifférence à la politique, voire une opposition marquée à Gbagbo « qui les a laissé massacrer ».

    Après la débandade de l’armée ivoirienne en 2002 dans l’ouest ivoirien devant l’avancée des forces du président du Libéria, Charles Taylor et de Guillaume Soro, le chef de l’aile militaire du parti de Ouattara, Gbagbo a armé des jeunes wé rescapés et les a amalgamé avec des combattants libériens opposés à Charles Taylor pour contenir les ouattaristes. Ce qui n’était au départ qu’un expédient destiné à bloquer l’avance des rebelles, s’est avéré très profitable sur le plan militaire puisque les seules victoires de Gbagbo ont été obtenues par ce moyen. Les différents groupes miliciens fédérés par Maho Glofiéi, chef autoproclamé du peuple Wé, et les libériens sont parvenus à reprendre plusieurs villes ivoiriennes en 2003 puis à conquérir une partie du Libéria où elles ont contribué à la chute de Charles Taylor sous le nom de MODEL. Ces combattants qui avaient connu l’horreur ont également commis des atrocités, avant d’être abandonné sans soin pour les blessés et les fous, ni réinsertion, ni enrôlement dans l’armée. Certains ont finis par devenir des bandits de grand chemin, des « coupeurs de route ».

    L’armée française a combattu les forces libériennes de Charles Taylor dont elle a tué au moins une centaine de combattants entre décembre 2002 et janvier 2003. Elle a protégé les réfugiés qui arrivaient à Duékoué par centaines de milliers pour fuir des massacres monstrueux ciblant plus particulièrement les Wé. Cependant, elle n’a fait aucun prisonnier et les blessés ont été brûlés vifs par la population de la ville (témoignage indirect). A aucun moment, le gouvernement français n’a reconnu que les forces de Ouattara étaient composées en 2002-2003 par une forte proportion de mercenaires libériens, burkinabés et maliens, bien que le témoignage des militaires français qui les avaient affronté ne laisse aucun doute. L’implication de Ouattara était même niée alors que, dans le même temps ce dernier téléphonait depuis l’ambassade de France à des personnalités politiques pour les inciter à rejoindre la rébellion (source personnelle ayant assisté à l’entretien). Reconnaître que Ouattara avait déclenché une guerre sauvage avec des mercenaires aurait pu nuire à sa réputation de technocrate policé.

    La présence de libériens massacrant les civils n’est devenue médiatiquement acceptable que lorsque un groupe de libériens pro-gbagbo a tué 200 civils dioulas à Bangolo en mars 2003. Des massacres plus important ciblant les guérés avaient pourtant eu lieu au cours des mois précédents sans qu’aucune représailles ne puissent être invoquée comme prétexte ou explication. Interpellant un journaliste réputé sur le silence de la presse sur les massacres de décembre 2002 et la présence massive de combattants libériens parmi les ouattaristes, je l’ai entendu répondre que je n’avais pas été sur place pour confirmer les massacres de l’hiver 2002-2003 et que de toute façon l’objectivité journalistique était une fiction. Mes craintes ont été confirmée par l’ONG Global Witness qui a publié un rapport d'enquête (Les Suspects Habituels Mars 2003 Les armes et les mercenaires du Liberia en Cote d'Ivoire et en Sierra Leone) détaillant l'implication des "suspects habituels", les gouvernements libériens, burkinabés et lybiens, dans le recrutement, l'approvisionnement en arme et la chaîne de commandement des mouvements rebelles. Cette ONG était particulièrement attachée à dénoncer le président du Libéria, Charles Taylor et par conséquent plus « objective » pour révéler son soutien massif aux rebelles ouattaristes, que la presse et le gouvernement français soutenaient aussi de leur côté.

    Une politique délibérée de terreur

    J’ai assisté personnellement au discours prononcé par Mabri Toikeusse, actuellement ministre du président Ouattara, devant les ressortissant wé de Paris juste après les massacres de 2002-2003. Il a tenu à peu prêt ces mots : certains parlent de résister aux rebelles mais je vous dis que c’est seulement celui qui n’a pas vu la panthère qui peut parler d’aller l’affronter. Il s’agissait pour lui de briser toute volonté de résistance en brandissant la menace de nouveaux massacres.

    Cette politique d’intimidation a donc recommencé dés que le début de l’offensive des ouattaristes dans l’ouest ivoirien, en février 2011 : "Les personnes avec qui Human Rights Watch s'est entretenu ont décrit comment, village après village, les forces pro-Ouattara, maintenant appelées les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), ont sommairement exécuté et violé des partisans supposés de Laurent Gbagbo, alors qu'ils étaient chez eux, qu'ils travaillaient dans les champs, qu'ils fuyaient ou tentaient de se cacher dans la brousse. Les combattants ont souvent sélectionné leurs victimes en fonction de leur origine ethnique et les attaques ont touché de façon disproportionnée les personnes trop âgées ou trop faibles pour fuir. »

    Par mes contacts personnels, je sais que Ouattara et Soro ne nourrissent aucune animosité particulière à l’égard du peuple Wé et sont tout à fait prêt à accueillir les personnalités Wé qui acceptent de les suivre. Simplement, ils ne tolèrent aucune résistance. Dans la zone qu’ils contrôlent depuis 2002 et que 1,5 millions d’ivoiriens ont préféré fuir l’ordre de fer des « Forces Nouvelles ». Leur principale base ethnique, les dioulas et les sénoufos du Nord de la Cote d’ivoire est caractérisée par une structure sociale autoritaire, hiérarchisée, fermée aux autres ethnies et qui ne tolère guère la dissidence. La pratique des mariages forcés de jeunes filles perdure aujourd’hui seulement chez les gens du Nord en Côte d’ivoire car la victime peut difficilement s’opposer à la volonté unanime de sa tribu. Cette forte cohésion ethnique assure à Ouattara des scores souvent supérieurs à 95% avec une participation qui peut même dépasser les 100% dans les zones mono ethniques du Nord ivoirien.

    L’utilisation des mercenaires libériens par les ouattariste pour mener une politique de terreur et d’épuration ethnique à l’encontre des population Wé (=guéré) n’a pas cessé comme en témoigne un article du Guardian du 11 avril 2011, journal anglais moins sensible que la presse française à la bonne réputation des « rebelles soucieux des droits de l’homme » (2002, Nouvel Observateur) et de leur « mentor » Allassane Dramane Ouattara.

    « The Guardian a passé une semaine dans la région frontalière entre la Côte d’Ivoire et le Liberia, et nous avons entendu des histoires d’attaques sauvages contre les civils. Nous avons aussi découvert que le recours de plus en plus fréquent à des mercenaires du Liberia qui sont apparemment recrutés par les deux camps.

    Accroupis dans les buissons sur les berges de la rivière qui sépare le Liberia de la Côte d’Ivoire, deux jeunes Libériens en habits sales et en tongs acceptent d’être interviewés en échange d’un peu d’argent. Ils expliquent qu’ils viennent de rentrer après avoir passé 9 jours avec les rebelles pro Ouattara, où on leur a ordonné de tuer « n’importe qui, tout le monde ».

    Ils ont décrit des scènes barbares où ils ont encerclé un village dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire et, armés de machettes, ont tué tous ceux qu’ils croisaient. « Le premier village où nous sommes entrés, la plupart des gens étaient sur la route. Nous les avons tués, en les taillant simplement avec nos machettes, » ont-ils dit.

    Un des villages qu’ils affirment avoir attaqué est Blolequin. Les enquêteurs de l’ONU hier ont déclaré avoir trouvé plus de 100 cadavres à Blolequin et dans les environs. Certains paraissaient avoir été brûlés vivants et d’autres avaient été jetés dans un puits. L’ONU pense que les responsables pourraient être des mercenaires Libériens. »

    Toutes les atrocités commises dans l’ouest de la Côte d’ivoire sont mises au compte des mercenaires libériens de Gbagbo mais la réalité est que la plupart des crimes ont été commis par les hommes de Ouattara dont beaucoup sont libériens et que les Wé ont été leur principales victimes.

    Le conflit foncier, moteur local de l’épuration ethnique

    Selon un rapport de le conseil norvégien pour les réfugiés : « En Côte d’Ivoire, la gestion des terres rurales relève de la coutume à 98 %, et seuls 1 à 2 % des terres rurales font l’objet d’un titre de propriété conformément à la loi. (…) Un des fondements de base de la gestion coutumière de la terre en Côte d’Ivoire est l’impossibilité d’aliéner ou de céder la terre. La coutume fait une distinction très claire entre la propriété du sol, qui appartient à la collectivité (famille, lignage, village) et ne peut en aucun cas être cédée, et le droit d’usage du sol qui peut lui être l’objet de cession. Le bénéficiaire d’un droit d’usage cédé par un propriétaire coutumier peut effectuer des plantations et en récolter les fruits mais ne pourra pas acquérir le sol lui-même. »

    Le massacre des Wés en 2002 et les 8 ans de troubles qui ont suivit ont permis une appropriation des terres par les immigrants venus des pays au Nord de la Côte d’ivoire ou d’autres régions de la Côte d’ivoire. Le conflit foncier préexistant depuis les années 90 est donc le terreau qui a permis à la politique de terreur ouattariste de trouver des relais locaux complaisants parmi les populations immigrés locataires des terres. Dans ces conditions, il n’est pas surprenant que des rescapés incriminent le désir de s’emparer des terres comme moteur local du massacre ainsi qu’en rend compte une dépêche d’IRIN « D’après certaines informations, le massacre a surtout eu lieu dans le quartier Carrefour, qui est connu pour être une base de miliciens pro Gbagbo. Des habitants ont dit que la milice avait fui et que des civils innocents avaient été laissés derrière. « [Les groupes qui cultivent la terre] tirent parti de la présence des FRCI pour éliminer le plus de locaux possible afin de prendre le contrôle de leurs terres », a dit l’un des milliers d’habitants qui a trouvé refuge à la mission catholique de Duékoué.

    Le comportement indigne de l’ONU

    Le 1 avril, lors du point de presse hebdomadaire, Hamadoun Touré Porte-parole de l’ONUCI, n’a mentionné aucun crime commis par les forces de Ouattara ni évoqué la ville de Duékoué alors que le massacre était en cours depuis 4 jours. Il a au contraire fustigé les crimes « des hordes de miliciens et de mercenaires libériens à la solde du Président Gbagbo ». Le jour même, Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a rompu le silence sur les événements tout en restant neutre sur les responsabilités en annonçant qu'"au moins 800 personnes" ont été tuées mardi 29 mars lors de violences intercommunautaires à Duékoué. L'ONU n'a signalé le massacre que le 02/04 alors que 700 casques bleus sont stationnés à côté du quartier ou ont eu lieu les principaux massacres.

    On sait qu'un hélicoptère de l'ONU a observé l'extermination des hommes guérés parce que l'ONU s'est plaint que les bandes de Ouattara avaient tiré sur eux. Mais si ils ont tout vu et rien fait, ils n'ont pas non plus dénoncé ce qu'ils ont vu. C'est seulement en réaction aux déclarations de la Croix-Rouge et de Caritas qu'ils ont tenté de minimise l'affaire et de partager les crimes entre les combattants des deux bords. Selon les ONG, les massacres continuent mais de façon plus discrète. Ma femme a appelé une femme Wé qui vit à Duékoué 6 jours après le début du drame. Elle confirme que les hommes de Ouattara ont commis un massacre de grande ampleur et que les hommes guérés continuent à être enlevés par les bandes ouattaristes. Les survivants terrorisés qui n’ont pas trouvé de place à la mission catholique restent terrorisés et affamés dans leurs maisons ou fuient en brousse malgré la présence de 700 casques bleus.

    Le rôle de la France

    Juppé est notre ministre des affaires étrangères pendant les massacres en Côte d'ivoire en 2011, et il l’était déjà pendant le génocide rwandais, en 1993-1995. Il est l'un des responsables du génocide rwandai, avec Mitterrand et Balladur car ensembles, ils ont fourni armes, argent et soutien diplomatique aux génocidaires rwandais jusqu'à la chute du régime et au delà. Ils n’ont pas été inquiétés pour cela. Aujourd’hui, la France intervient directement pour chasser Gbagbo du pouvoir en Côte d’ivoire et il n’y a aucune raison de croire qu’un petit massacre à moins de 3000 morts et une épuration ethnique ne puisse pas être digéré par un « homme d’Etat » comme Juppé. Le canard enchaîné rapporte que « Selon plusieurs témoignages d'officiers supérieurs au « Canard », la France a appuyé la conquête du sud du pays par les forces de Ouattara. L'un d'eux, proche de l'Elysée, se félicite de « notre efficacité dans l'organisation de la descente sur Abidjan ». » . A titre personnel, je ne les félicite pas.


    Serge LAURENT

    Source : agora vox



    Il y à une vidéo qui circule en ce moment sur le net sur les massacres des partisans de ouattara , je ne sais pas si c'est vrai mais je la poste au cas ou .attention c'est dur


    http://www.youtube.com/watch?v=cPNv0Y1w05w&feature=share
     
  2. PapaSchultz
    Offline

    PapaSchultz Membre du forum Membre actif

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    Déc 2010
    France
  3. libertaire
    je sais pas ce qui va ce passer par la suite mais chui pas très serein...
     
  4. zarkax
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    zarkax GANGNAM STYLE Membre actif

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    Oct 2009
    France
    Et encore une fois la françe va laisser faire....
     
  5. jeunevoleur
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    jeunevoleur Membre du forum Membre actif

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    Mar 2008
    Quel mauvais esprit tu fais. Je t'assure que la France ne laisse pas faire, puisqu'elle est l'actrice principale de la situation ivoirienne.

     
  6. redman
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    redman Membre du forum Expulsé par vote

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    Jan 2011
  7. anarchiste, internationaliste
    iL y a de quoi perdre son latin !
    Alassane,comme tout le monde le sait,est soutenu par l'ONU et l'ensemble de l'occident et il est légitime de se poser la question suivante : la démocratie,telle que
    pensée et exécutée actuellement,n'est-elle pas entrain de perdre les pédales ?
    Il est désormais claire qu'elle est devenue un outil que les grandes puissances utilisent pour consolider leur hégémonie et réaliser le maximum de profits et,peu importe si en passant,on déforme la réalité et piétine les valeurs humaines les plus élémentaires.
    En Libye,les mêmes acteurs se livrent,mais cette-fois-ci directement,à la bagarre et jurent la perte de Kadhafi mais au profit de qui ? d'une nébuleuse faites en majorité de combattants affiliés à El Qaida et d'anciens dignitaires du régime aux mains sales...
    et qui certainement vont demain ,en cas de victoire,se livrer a la même entreprise génocidaire que les éléments d'Alassan en Cote d'Ivoire.
    Sur un autre registre,face aux atrocités subies par les populations civiles à Bahrein,
    en marchande avec l'Arabie et c'est OK : renfort militaire Séoudien pour sauver la monarchie décadente contre le feu vert du roi de l'Arabie permettant à l'armada occidentale de mettre Kadhafi,pardon la Libye,à genoux....Quant aux civils massacrés en Syrie et au Yemen,les déclarations,sans plus,de bonnes intentions fusent...
    Et puis ces chantres de la démocratie ne manquent pas de s'offusquer devant
    l'afflux de migrants fouillant l'insécurité et surtout la précarité engendrés par ces
    " révolutions " qui sont plutôt des régressions mais là c'est une autre histoire.
    Il est claire qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans toutes ces histoires:
    s'agit-il d'un défaut intrinsèque à la démocratie qui serait arrivée à ses limites ou
    sommes nous spectateurs de puissants faussaires de la démocratie qui travaillent
    dans l'ombre pour accomplir leur objectif macabre : l'avènement d'un monde
    ou il ne sera plus question que de profits ?
     
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