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Bonjour, ne me frappez pas trop fort.

Discussion dans 'Présentations des nouveaux membres' créé par FreedMan, 21 Mai 2014.

  1. FreedMan
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    Mai 2014
    Bonjour,

    Alors présentation, 18 ans, belge et penchant de plus en plus vers l'anarcapie. On pourrait donc se demander ce que je fais sur ce forum, qui se présente anti-capitaliste. Eh bien, si vous vous dites contre le capitalisme de connivence qui est à présent appliqué dans le monde, quand l'état et les corporations fricotent ensemble pour s'assurer des profits à chacun au dépend et des pauvres et des contribuables, alors je ne peux qu'adhérer.
    J'imagine bien que je n'adhère pas à la vision de l'anarchisme que beaucoup ici. Mais nous sommes tous des ennemis de l'état. Sans état, chacun pourrait être libre vivre comme il le souhaite: avec d'autres collectivistes, dans une communeauté organisée tandis que d'autres vivront dans une société régulée par le marché libre.
    Sinon j'aime George Orwell, je trouve que Die Antwoord est un groupe qui déchire du poney et pour le moment, je vis au Texas.

    J'attends la première pierre. :):D
     
  2. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  3. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    Bonsoir

    Tu n'es pas pour l'abolition de la monnaie ?
    Avant que je ne te lance des pierres, dis-en plus ^^.
     
  4. FreedMan
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    Mai 2014
    Je suis pour l'abolition de tout monopole étatique sur la monnaie. Je pense qu'une forme de monnaie reste importante pour des raisons de simplicité, mais il faudrait revenir à une monnaie -marchandise, comme l'or ou l'argent. Je pense qu'une banque qui émettrait des billets qui ne correspondent pas à une richesse qu'elle possède (que ce soit or, bitcoin, coquillage,...) devrait être considérée comme fraudeuse.

    L'argent actuelle, qui sort de nulle part et qui ne correpond à rien est juste un instrument de plus utilisé par les états pour augmenter leurs pouvoirs.
     
  5. KickTick
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    KickTick Membre du forum

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  6. extrême-gauche, révolutionnaire
    L'anarcapie c'est du caca qui considère que la renaissance de l'Etat va être empêchée par le système même qui crée la structure étatique par l'association des propriétaires (ben oui l'Etat c'est tout simplement ce qui protège la propriété privé). Si y'a pas d'Etat, ta propriété volera en morceaux. Ou alors tu utilises les arguments habituels des anarcaps à savoir "oui mais on va faire un marché libre des milices privés" que :

    1 - les pauvres ne pourront pas se payer
    2 - auront la même structure qu'un Etat mais par la force incroyable de "la main
    invisible" vont pas recréer de structure coercitive.

    C'est de la connerie pure, ça ignore les réalités matérielles, c'est une théorie issue des analyses bourgeoises du capitalisme, c'est de l'idéalisme pure, c'est une tentative de faire passer l'exploitation pour une liberté inaliénable, en plus les anarcaps sont en général minimarchistes, l'anarcapie est une idéologie libérale et le libéralisme mène toujours dans les faits à l'etatisme.

    L'anarchie c'est une organisation pas un fantasme de truc qui se passe bien par la force des bons sentiments, c'est un équilibre, moi je suis contre l'Etat mais je préfère un maoiste qu'un anarcapiste parce que le maoiste va aider les prisonniers, soutenir les luttes sociales, proner une organisation horizontale dans un premier temps, et que c'est bien plus important que le reste.
     
  7. FreedMan
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    Mai 2014
    Oui, en Anarcapie, la sécurité est assurée par des milices privées. Oui, l'Anarcapisme est issu du libéralisme. Non, notre société n'est pas libérale. Je peux te direr facilement des tonnes de mesures anti-libérales prises un peu partout et très récemment.

    Pour revenir aux sociétés de protection privée, elles n'auraient pas les mêmes droits qu'un état, ni les pouvoirs. Elles ne dépendraient pas d'impôts pris par la force mais de l'argent de leurs clients. Si une agence décide de jouer à l'état, elle risque de:
    1. Perdre tout son argent et client
    2. Se prendre ses concurrentes sur la gueule.

    De plus dans une société anarcapienne, les armes seraient libre d'accès, rendant toute tentative de coercition couteuse et dangereuse.

    Pour ce qui est des pauvres, il ne faut pas oublier que constituant une part non-négligeable de la pollution, on peut penser que certaines sociétés pourraient créer une formule low-cost pour ceux-ci ou on pourraient voit l'apparition de sociétés de sécurités mutualisante qui adapteraient leurs prix en fonctions des revenus. (Et oui, il y a des riches qui accepteraient d'aider le pauvre. Tous les riches ne sont pas d'horribles monstres qui ne veulent que plus de profit au détriment des autres.)

    Enfin, les pauvres seraient beaucoup moins concernés par le vol que les riches, non? Quel interet de voler un pauvre?

    J'aimerais par contre savoir comment le probleme de la securite est reglee en anarchie collectiviste.
     
  8. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  9. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    La sécurité de quoi ? Des biens des riches ? Quelle aubaine ! Je m'inquiétais tellement pour eux.

    Sauf qu'aujourd'hui les pauvres sont plus volés que les riches. Et ce sera le cas dans ce que tu nous décris pour plusieurs raisons : les pauvres sont ceux qui volent le plus et les pauvres vivent au milieu des pauvres, ils sont pragmatiques, plutôt voler moins que se heurter à tes milices privées, tes châteaux forts, etc...
    Comme aujourd'hui en somme où les pauvres ne peuvent pas se permettre d'engager une poursuite vu le coût, où ils n'ont pas de systèmes d'alarme...
    Donc dans ton système il y a des flics mercenaires, des riches et des pauvres (et ça te choque pas visiblement, tu comptes sur la magnanimité des riches pour maintenir leur main d’œuvre en vie)...

    Je me fous que les riches soient polis et qu'ils pensent bien faire, leur existence même suggère qu'il y ait des pauvres. Dis-moi, en tant que pauvre, pourquoi devrais-je accepter leur existence ? Pourquoi je devrais accepter de bosser pendant qu'eux vivent de leur rente ? Au fond, qu'est-ce-que ça change pour les opprimés ton anarchie qui n'en est pas une ?
     
  10. FreedMan
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    Mai 2014
    Non, ça ne me choque pas qu'il y ait des gens plus riches que d'autre. Je ne suis pas égalitariste. Mais dans une société libre, la situation des pauvres s'améliore. Ils restent moins riche que les riches, mais leur niveau de vie augmente. C'est la révolution industrielle et le libéralisme qui ont permis l'apparition de la classe moyenne. Classe moyenne qui est en train de se faire démolir par les mesures étatistes et les taxes qui lui pèsent dessus.

    Ensuite, même si le nombre de très pauvres devait rester grand (encore une fois, en société libertarienne, chacun ayant les mêmes opportunités et le chômage étant faible, ceux-ci devraient être moins nombreux), il y aurait forcément une société qui se formerait pour leur proposer des tarifs avantageux pour eux. Un grand nombre de personnes est égal à un profit avantageux, donc un placement intéressant.

    Sinon, les pauvres ne seraient pas 'opprimés' par les riches: en anarcapie, il y a des syndicats, et un employé exploité peut décider d'aller voir ailleurs ou même de lancer une entreprise en vendant les plants de cannabis qu'il cultive dans son jardin.
     
  11. KickTick
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  12. extrême-gauche, révolutionnaire
    Va dire ça aux indiens bouffon, le niveau de vie de la majorité des gens à baissé sous le capitalisme depuis la première guerre, y'a des milliers de cultures qu'on été détruites, des millions de gens qu'on crevé de faim, deux guerres impérialistes.

    La classe moyenne est une classe d'encadrement du capitalisme, c'est une classe qui n'existerait pas sans Etat donc arrête de dire des conneries.
     
  13. KickTick
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  14. extrême-gauche, révolutionnaire
    Non mais l'anarcapie ça ne peut pas exister en fait.

    Ta milice privée, en fait, en tant que milice séparée, c'est juste ce qui permet la création de l'Etat, en fait. Milice séparée, moyen de répression = etat, c'est la même chose. C'est trop facile de dire "oui mais en anarcapie idéale ceci - celà" (déjà intérêt d'avoir une anarcapie plutôt qu'une vrai anarchie ?)

    Et si y'a pas de milices privés, y'a qu'un seul moyen de se défendre c'est l'appropriation collective des biens, la défense collective, l'action collective, enfin t'as capté quoi.
     
  15. FreedMan
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    Mai 2014
    Je parle d'agence de protection, pas de milice. Elles n'auront pas de droit supplémentaires à part celui de protéger la vie, la liberté et la propriété de ces clients. Elles seront plusieurs, donc si une veut devenir un état, elle devrait pour cela éliminer ces concurrentes par la force, ce qui lui serait coûteux en moyens et en vies. Il n'y a pas d'anarcapie idéale, il y a une société sans état où la propriété privée est respectée.

    La défense collective? L'appropriation collective des biens? C'est bien joli, mais comment le faire sans une forme d'état? Et la liberté de ceux qui refusent rejoindre le mouvement collectif? En anarcapie, ceux qui désirent vivre dans un collectivisme, comme les anarchos-communismes, sont libre de le faire. Personne ne les empechera et libre à eux de créer un organe de défense collectif.
     
  16. ninaa
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  17. anarchiste, anarcho-féministe, individualiste
    D'accord avec Kick tick et Anarchie13.
    Je m'y connais pas super bien mais les anarcapistes c'est pas un autre mot pour désigner les libertariens?
     
  18. FreedMan
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    Mai 2014
    Je ne suis pas spécialiste de l'Inde. Mais c'est un pays en voie de développement, alors oui il y a un grand nombre de pauvres et des gens qui s'enrichissent. Mais la situation du pays va en s'améliorant. Je n'ai aucune idée de leurs conditions de vie pré-capitalisme, mais si c'est comme en Europe c'était pas la fête du slip.

    Donc, si on supprime l'état, on supprime la classe moyenne? Tout le monde devient également pauvre? Et que se passe t'il si certain refusent la collectivisation? On les bute? Quid de la liberté individuelle?
     
  19. FreedMan
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    Mai 2014
    Les anarcapistes sont l'aile radicale du mouvement libertarien, contrairement aux minarchistes qui sont pour un état limité aux fonctions régaliennes.
     
  20. KickTick
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    KickTick Membre du forum

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  21. extrême-gauche, révolutionnaire
    Non mais si l'europe à pû se développer c'est parce qu'on à délocalisé en grande partie la misère, les industries ce sont déplacés quoi. Tout le monde peux pas être riche en même temps sur le capitalisme hein, je vais pas développer mais c'est logique.

    Oui, si tu supprimes l'Etat tu supprimes une grande partie de la classe moyenne, tu supprimes la classe d'encadrement du capitalisme, la classe qui sert à gérer le capitalisme. Et sans cette classe d'encadrement (qui à toujours existé contrairement à ce qui est dit - y'a toujours eu des contremaîtres, même chez les esclaves, une "classe moyenne" de salariés ou d'esclaves) je doutes que le capitalisme puisse survivre.

    Dans l'anarchisme (le vrai) y'a pas de classes sociales de toute façon. Et je vois pas en quoi quelqu'un "refuserait la collectivisation", personne l'obligera à travailler, si il décide d'avoir son petit coin de jardin on lui volera pas, on est pas des monstres, maintenant si pendant la révolution des gens décident qu'il faut perpétuer l'exploitation et font passer ça pour une liberté, je doute qu'ils durent longtemps. Et tant pis pour leur gueule hein. Y'a pas de liberté d'exploiter, la liberté c'est une organisation sans coercition et rien d'autre, donc une organisation sans propriété et ou tout le monde peut s'organiser en s'appuyant sur n'importe quel objet ou terrain.

    Faut être assez limité pour pas comprendre que le droit c'est la théorisation des capacités de celui qui à le pouvoir et que le droit s'addapte à celui qui possède l'organisation la plus fort hein.
     
  22. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  23. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    Tu n'es pas tellement libertaire non plus.

    Donc une société avec des entreprises, du taf, des matons et des prisons t'appelle ça une société libre ? Qu'entends-tu par libre ?

    Selon quels critères ? Les conditions matérielles je suppose...

    Elle n'a pour autant supprimer la misère (et l'"amélioration du niveau de vie des pauvres" est aussi discutable).

    Pourquoi ça ? En société libertarienne un fils de pauvre à les mêmes opportunités qu'un fils de riche ? Sans état, toutes les écoles sont privées, les formations payantes non ? Et il en va de même pour tout en fait. Je vois mal comment tu comptes me faire admettre qu'entre un mec qui peut compter sur la fortune de papa pour lancer son entreprise, acheter une usine, un terrain, embaucher des employés est à égalité avec un mec n'ayant pour lui que sa force de travail.
    Tiens, par exemple, comment un clochard sort-il de la rue dans ton monde ?

    Le chômage n'existe pas, c'est différent. Si il n'y a pas d'état pour verser des allocations chômage normal que le nombre de chômeurs tombe, cet argument n'en est pas un...

    Et qu'est-ce-qui empêcherait les riches d'y avoir accès ? Il n'y a pas d'état hein ?

    Des syndicats ? Et à quoi servent-ils si ils ne peuvent pas faire pression sur un état pour obtenir des mesures sociales, si ils ne sont pas subventionnés ? (Peut-être seraient-ils enfin révolutionnaire ? ou tout simplement n'existeraient-ils pas) Un syndicat serait une écharde dans le pied des capitalistes, ils feront tout pour le détruire, quel intérêt ont les capitalistes à le garder (mis à part peut-être pour étouffer certaines révoltes) ?
    Et planter du cannabis dans ton jardin, comme c'est naïf, et comment le pauvre concurrence-t-il les entreprises ayant des kilo-ares de beuh et pouvant les vendre à moindre prix ?

    Si j'ai bien compris tu fais dépendre la survie de millions de personne de l'hypothèse qu'il y ait des riches soi-disant généreux. Même si elle se vérifie, ce que tu n'as pas démontré autrement que par l'emploi de l'adverbe "forcément", les pauvres ne seraient toujours pendus qu'à un fil : la "magnanimité" d'un riche et je pense que la magnanimité n'est jamais gratuite...
    Et mettons, pour les pauvres qui ont la chance d'avoir accès à la société du riche magnanime (ce qui n'est pas le cas de tous je suppose) c'est quoi la solution ? Des produits périmés à prix bas et ils doivent être contents déjà de pouvoir manger ? Parce que la qualité a un prix et aussi généreux que soit ton riche il ne pourra pas l'offrir aux pauvres si ?
    Au fond ça reste désespérément comme aujourd'hui, les pauvres mangent les restes nocifs et mauvais qu'on veut bien leur laisser...
    J'ai une question : comment, sans état, serait défini ce qui t'appartient et ce qui m'appartient ?

    Si il n'y a pas d'état, qui définit ces droits ?

    On appelle ça une guerre et ça n'est absolument pas incompatible avec la notion d'état.

    La liberté individuelle ? Mais dans ce que tu dis il suffit qu'un riche se paye une milice privée pour interdire à ses esclaves de se réunir, de discuter ses ordres... C'est un véritable féodalisme ce que tu nous vantes. Le travailleur peut aller voir ailleurs ? ça reste à prouver...
    Dans ton monde, quid de ceux qui ne "respectent pas la propriété privée" (d'ailleurs où cette règle d'or sera-t-elle écrite si il n'y a pas d'état).

    Ensuite je suis assez d'accord avec KickTick. Il y aura bien un équilibre qui s'établira avec ton anarcho-capitalisme mais pas selon la loi du marché. Les pauvres vont pas se laisser crever la bouche ouverte en remerciant les quelques bonnes âmes qui veulent bien y verser quelques gouttes d'eau croupie.
    Mais dans tout ton exposé tu ne peux pas t'empêcher de faire appel à des droits inaliénables (la propriété privée pour commencer) met pour qu'ils soient universels il faut qu'une entité prétendant représenter aussi bien les riches que les pauvres les institue comme universels. Et cette entité c'est l'état. Sans ça, les pauvres n'auraient d'autre raison de respecter la propriété privée que les armes des miliciens, et ça ne dure jamais longtemps.
    Pour qu'il n'y ait plus d'état, il ne faut plus de propriété privée. D'ailleurs pourquoi t'attaches-tu à ce concept ? Il n'a aucune légitimité.

    Tu prétends faire prédominer la liberté sur l'égalité, mais je ne vois aucune liberté dans ton monde mais une dépendance totale à ceux qui ont du pognon, pas plus que d'égalité (que tu considères comme simple avoir). A mon avis on ne partage pas la même vision de l'égalité et de la liberté. Pour moi, tu n'es pas anarchiste, bien au contraire, ce que tu nous décris n'est dans les faits que relations de pouvoir et adaptation au contexte social. Je me trompe ?
     
    Dernière édition par un modérateur: 22 Mai 2014
  24. FreedMan
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    Mai 2014
    Sûr, par exemple, aux USA, tout le monde a commencé à s'acheter une voiture une fois que Ford a déménagé toutes ses entreprises en Inde. Oh wait... La délocalisation c'est une conséquence de l'enrichissement de la population et des travailleurs sur-protégés dans les pays développés. Et elle profite aussi au consommateur.



    En quoi employer un salarié qui est volontaire et qui signe un contrat avec un employeur est de l'exploitation? Que se passe t'il si dans ton monde anarcho-collectiviste, un jour un groupe de personne décide de monter une entreprise et qu'ils désignent un des leurs comme 'patron'? La collectivité débarque et les butent? Et si le gars qui cultive son petit jardin décide qu'en fait, il s'en fiche que son voisin crève la dalle et qu'il ne veut pas partager? [/QUOTE]
     
  25. FreedMan
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    Mai 2014
    Les salariés sont libre de claquer la porte si leur employeur les opprime (et si ils les oppriment vraiment, que ce soit en dénigrant le contrat de travail ou via de l'esclavage, il commet un crime contre la liberté de l'employé.)

    Quand aux prisons, je pense qu'elles restent importantes pour certains crimes (viol, meurtre, agression violente.) Dans votre 'vraie' anarchie, on fait quoi de ceux-là?

    Principalement. Je dis pas que les prolétaires vivaient la joie au 18/19eme, mais c'était mieux qu'au Moyen-Age quand un seigneur un peu fâché pouvait venir manger ta femme et violer ton bétail.

    Malheureusement non, mais elle la diminue. Rome ne s'est pas faite en un jour.

    Des écoles privées moins chères et meilleures que les écoles publiques, ça existe, par exemple dans les bidonvilles en Inde. Les fils à papa, ont les voit rarement faire fructifier la fortune des parents, ils sont plus souvent du genre à la claquer en monde Paris Hilton, pendant que d'autres innovent et trustent leur place de gros riche. L'égalité n'est pas dans le fait qu'ils aient les mêmes moyens, mais les mêmes droit de créer leurs entreprises respectives.


    En travaillant, en profitant de l'aide d'associations caritatives privées (comme elles existent déjà maintenant), pourquoi pas en rejoignant une collectivité communiste/mutualiste, vu que visiblement là-bas il n'y a pas de clochards.

    Je parle du chômage en tant que non-emploi, pas en tant qu'allocations. Il devrait rester bas (3-4%) pour devenir purement frictionnel. Un peu comme en Suisse, pays bien plus libéral avec un taux de chômage très bas.

    Si un riche voulait acheter toutes les sociétés en même temps, de un, ça lui coûterait beaucoup d'argent, de deux, on verrait apparaître de nouvelles sociétés qui dénoncerait ce-dit riche et tout les 'anti-riches' et anti-état se hâteraient de se diriger vers celles-ci.

    Les syndicats peuvent être subventionnés par leurs membres, les syndicats ont la possibilité d'influencer sur l'entreprise directement. La grève (ou la menace de celle-ci) reste une bonne méthode quand on n'en abuse pas. Les syndicats ont d'ailleurs été autorisé, dans le temps, par les libéraux.


    Comment le fermier qui ouvre son magasin bio local survit aujourd'hui? Grâce à une clientèle qui consomme local.


    La magnanimité est gratuite c'est le principe même du mot. Et on parle ici des très pauvres, sans revenus, qui seraient rares. Et dans une société collectiviste, les pauvres sont tenus à la générosité de la collectivité. Et il existe des riches généreux. Bill Gates en est un.

     
  26. Anarchie 13
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    Anarchie 13   Comité auto-gestion Membre actif

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  27. libertaire, anarchiste, marxiste, individualiste, révolutionnaire, anti-fasciste
    Un crime selon quel système législatif puisqu'il n'y a pas d'état ?

    Ce ne sont pas des trucs qu'il faut caser à un endroit ou à un autre, ce sont des personnes. Si tu te prétends individualiste tu devrais en tenir compte. Ce sont des problèmes qui se règlent selon le contexte par les personnes concernées et pas selon une table des lois gravée dans la roche par des professionnels de la justice.

    Je ne suis pas historien mais il y avait des lois au moyen-âge qui protégeaient les serfs. Les seigneurs n'étaient pas tout-puissants. Tiens, ça pourrait t'intéresser :
    http://infokiosques.net/spip.php?article713
    http://infokiosques.net/spip.php?article885

    Elle a peut-être déplacé la misère dans les "pays du sud" mais je ne crois pas un seul instant qu'elle l'ait diminué. Mais il faudrait des statistiques pour en débattre, pas juste des affabulations.
    Mais si tu étudies la notion de pauvreté tu sauras que ça ne se réduit pas à un simple accès à des conditions matérielles te permettant de répondre à tes stricts besoins physiologiques.

    L'école publique est gratuite...

    Sans le capital familial tu penses qu'elle gagnerait autant et mènerait le même train de vie ? Peu importe qu'elle ne l'investisse pas au mieux, elle gagne bien assez.

    Ok, une égalité de façade donc. Mais j'attends toujours que tu me dises qui dicte ces "droits".

    Tu es d'un cynisme... Actuellement beaucoup de SDF travaillent et ça ne leur permet pas de retrouver un logement. Et quand bien même ce serait le cas, il reste dans une situation d'extrême précarité. Les clochards sont quoi dans ton monde ? Un mal nécessaire ? Nous n'avons pas la même notion d'individualisme non plus apparemment.

    D'où tires-tu ces prévision ? Tu as même des chiffres ! Formidable...
    Le taux de chômage en Corée du nord est de 0%.

    J'ai pas parlé d'acheter la société, mais pourquoi les riches n'iraient pas dans les banques ou mutuelles aux meilleurs taux qui seraient, selon toi, à destination des pauvres ?

    Si ils ont de l'argent à investir là-dedans.

    Et combien de temps pourraient-ils rester en grève ? Et là tu la sens l'utilité du chômage ? Une armée de réserve. Tes employés sont trop indisciplinés, prends-en d'autres... Tu prêtes beaucoup de bonnes intentions aux riches je trouve. Mais ce n'est pas le problème, l'ascension sociale dans ton système est impossible. Déjà que je ne supporte pas l'idée qu'il y ait des riches et des pauvres lorsqu'en plus ils le sont à vie et leurs enfants après eux... C'est gerbant.

    C'est-à-dire ?

    Dans un temps où les révoltes devaient être canalisées, et ça a marché.

    Il n'a bien sûr aucune aide de l'état.

    Non, la magnanimité n'est jamais gratuite. Dans une société capitaliste, tu n'investis pas à perte. Il n'y a pas que l'argent. Un riche qui aide des pauvres les veut sages et dociles alors qu'ils ont toutes les raisons de ne pas l'être.

    J'en doute.

    C'est pourquoi je ne suis pas collectiviste. Mais je fais plus confiance à une collectivité qu'aux capitalistes qui ne tiennent leur fortune que du fait qu'ils cherchent le profit.

    Qu'est-ce-qu'il faut pas entendre...

    Arrête de ressasser ce postulat et démontre-le une bonne fois pour toute parce que pour moi les inégalités seraient criantes, les pauvres très pauvres et très nombreux, les riches très riches et peu nombreux.

    Rien que cette phrase ruine toute prétention à l'anarchie de ta théorie. Tu bâtis une société pour les riches, les pauvres sont totalement dépendant d'eux alors qu'eux ont large marge de manœuvre.

    C'est la loi, et l'appareil législatif dépend de l'état.

    Sauf que tu oublies que je suis contre la propriété, donc contre l'état qui la définit. Où est la contradiction ?

    Des tribunaux privés... Mais qui jugent selon quelles lois ?

    Qu'est-ce-que t'appelle une "coercition forcée". Un riche qui paye ses milices pour combattre un autre riche et ses milices ça ressemble beaucoup à une guerre.

    Illégale selon quelles lois, encore ? Qui les condamnerait ? Qui les enfermerait ?
    Les pauvres pourraient s'armer à condition que les armes soient disponibles selon leur budget et même ceci étant ce ne serait pas la même qualité, ils ne seraient pas formés et, outre ça, la peur ça existe.

    Tout dépend ce que tu appelles état. Mais définissant l'état comme l'institution qui a le monopole de la violence légale (légitime = légale pour moi dans cette définition) et bien si, pas d'état signifie pas de loi. Mais je ne pense pas qu'il n'y aurait pas de loi dans ton monde, de même que je ne pense pas qu'il n'y aurait pas d'état. Mais chaque personne morale ou matérielle avec assez d'argent pourrait avoir son état et imposer ses lois.

    Les seuls criminels sont les propriétaires, vive le vol.

    Tu idolâtres la propriété bien plus que la liberté.

    Du travail ! Quel chance ! J'adore passer ma vie enfermer dans un bureau ou un atelier à participer à la production de produits utiles à une seule chose : engraisser mon patron. Des biens ? Génial ! La plupart des biens de consommations ne sont utiles que pour acquérir de la valeur (sur le marché du travail mais aussi sur le marché de l'amitié, sur le marché de l'amour, sur le marché de la politique... de toute façon presque tout ce qui a de l'importance est marchandise et apparat...). Les biens que tu mets gentiment à disposition des pauvres ne leurs sont pas utiles, ils ne sont utiles qu'à perpétuer ce système.

    J'aime tout ce qui s'approche peu ou proue de la liberté, mais je ne vois pas comment être libre dans le monde que tu nous décris. Il y a des règles partout, qu'elles ne soient pas l’œuvre d'un état distinct des entreprises n'y change rien. Un monde où il faut bosser, se démarquer, consommer, se lever à l'heure, s'organiser en syndicats pour garder ces merveilleux acquis !

    Si, le prix foncier.
    Et les milices de Bill Gates.

    Tu crois que ces deux systèmes peuvent cohabiter.
    Par contre il me semble que tu n'as pas conscience que je ne suis pas anarcho-communiste mais individualiste. Je me fous que je me trouve du côté collectiviste ou capitaliste de la frontière, quand j'ai faim je mange et j'emmerde le tribunal qui me condamnera pour vol.
     
  28. FreedMan
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    FreedMan Nouveau membre

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    Mai 2014

    Qui se règle par qui? Par quoi? Les psychopathes qu'on ne sait pas soigner, on en fait quoi?




    Donc le moyen-âge c'était mieux? Lol.
    La misère ne se déplace pas, c'est juste que les pays du sud ont commencé leur transition industrielle plus tard. En Chine, où l'économie se libéralise, on voit une apparation d'une classe moyenne et une augmentation du niveau de vie. La Chine reste mauvaise au niveau des droits individuels cependant.

    "There is no free lunch". L'école publique est financée par l'état et ses résultats sont médiocres.


    Elle ne gagne pas, elle pert. De nombreux fils de riches perdent une grande partie de leurs richesses. Richesse qui a souvent été crée grâce au travail de leurs parents.

    Ce sont les droits naturels, qui disent que personne ne peut bafouer ta sécurité physique, ta liberté et ta propriété.
    Les loyers sont élevés à cause d'un trop grand contrôle étatique et l'état qui interdit de squatter un bâtiment abandonné. Les clochards sont un problème qui peut se régler surtout par l'accroissement des richesses.
    C'est les principes de l'économie libertarienne et de l'école autrichienne anarcap. La Corée du Nord est un mauvais exemple, on n'y trouve pas vraiment la liberté de choisir son emploi.
    Eh bien ça forcerait toutes les sociétés à baisser leurs prix pour ne pas perdre toute leur clientèle.

    Sans payer d'impot, on se retrouve avec pas mal d'argent en plus.
    Je ne prête pas de bonnes intentions aux riches, mais je pense que grâce à internet et des consommateurs avertis, une société exploitatrice risque de se prendre un boycott non négligeable dans la gueule. Quelqu'un qui bosse beaucoup ou qui réussit à innover va monter dans l'échelle sociale.
    En empechant ceux qui veulent travailler de le faire par exemple. Ou qu'on fait grève pour des raisons triviales.
    Les méthodes modérées sont souvent meilleures.
    L'état et la PAC privilégient l'agriculture de masse.
    On peut faire des dons dans une société capitaliste, comme on peut y être alter-mondialiste. Et aider les pauvres peut aussi aider au profit: plud c eux-co sont riche, plus ils contribuent à l'accroissement des richesses.
    On ne conçoit pas l'économie de la même façon.
    Libre à toi, je continue de penser que les deux peuvent exister.
    D'accord, tout les riches sont méchants, tout les pauvres sont fainéants, tout les prêtres des pédophiles et tout les musulmans des terroristes. Ou alors les préjugés c'est que contre les vilains riches?
    C'était plus le cas sous l'Ancien Regime ça, où dans les pays socialistes du bloc de l'Est.
    La société est pour tout le monde. On ne batit pas d'ailleurs de société, on s'oppose au constructivisme. Une anarcapie n'avantage pas les nombreux riches qui bénéficie t de l'Etat.
    On peut privatiser l'appareil législatif, je te renvoie à Friedman.
    La propriété ne dépend pas de l'état..
    Celles qu'ils établissent.
    Un riche doit trouver son argent quelque part. Pays une milice suffisante en couterait beaucoup et le prix de revient ne serait surement pas intéressant. Surtout si il se prend une révolte libertarienne sur le dos.
    Selon les lois découlant du droit naturel. Polices et tribunaux privés. Avec une liberalisation de la vente d'arme, les prix seraient soumis à la concurrence, on peut estimer trouver de bonnes armes bon marché.
    Il ne pourrait pas imposer ses lois sur les autres qui auront eux aussi une agence pour les protéger. Et une agence ne dépendant que sur un client risque gros.
    Le paysan qui cultive son champ est criminel de posséder son maïs?

    Elles sont indisociables pour moi.
    Je ne vais pas te détacher du mythe du patron exploitateur... Mais si un patron se rend compte qu'encourager les employés compétents, il le fera. Si tu es contre le systeme, n'en profite pas et vis dans ta communeaute d'altermondialiste. Mais si je trouve mon bonheur en m'achetant le nouvel iPhone, libre à moi!
    Je me demande comment marche le monde sans travailler, sans faire de son mieux , etc... Ta société anarchiste me parait bien pauvre. Peut etre égale, mais dans la pauvrete.

    Il y a un bon nombre d'anarchistes de gauche
    dans le monde, il y aurait moyen de trouver les fonds. Des milices qui feraient ça perdraient crédibilité et leurs membres pourront être jugés.

    Tu crois que ces deux systèmes peuvent cohabiter.
    Par contre il me semble que tu n'as pas conscience que je ne suis pas anarcho-communiste mais individualiste. Je me fous que je me trouve du côté collectiviste ou capitaliste de la frontière, quand j'ai faim je mange et j'emmerde le tribunal qui me condamnera pour vol.[/QUOTE]

    Alors prends garde en volant le capitaliste, moi je n'hésiterais à plomber celui qui vole ce que j'ai acquis par mon travail.



    Sinon, comment tu fais pour avoir un ordinateur dans une société anarchiste? On trouve de joyeux mineurs volontaires pour aller trouver le lithium gratuitement? Et la recherche scientifique, on la finance comment?
     
  29. KickTick
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    KickTick Membre du forum

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    Mai 2012
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  30. extrême-gauche, révolutionnaire
    Bon l'anarcho capitalisme c'est de la merde, j'ai même été intéressé par le truc tellement ça à l'air solide pour quelqu'un d'idéaliste et d'un peu en manque de culture politique. Mais au final y'a rien de solide. Et j'ai pas envie de répondre au points un par uns dans le but de moucher l'autre sur un point particulier c'est pas intéressant.

    On va commencer par la base : toute structure chimique est régie par des lois naturelles, des lois chimiques. L'humain est un être vivant composé de molécules chimiques, etc. Les neurones, les synapses, sont des structures chimiques, répondant à des lois chimiques nécessaires. La pensée est issue des synapses, des neurones et de leur liens avec le reste de notre corps. A partir de là, le libre arbitre, base de toute théorie libérale, peut être considérée comme une absurdité sans nom. Or l'anarcapisme en bonne idéologie libérale est basée entièrement sur la vérité du libre arbitre... qui n'existe pas.

    La seconde thèse de l'anarcapisme, c'est le droit naturel. Le droit, c'est quoi ? une construction sociale. Ce qui semble "naturel" en France ou au Texas ne le semblera pas du tout en Inde, au Népal, ou dans les tribus Massaï, Zulu, etc. Il n'y à pas de "droit naturel", il n'y à que des choses socialement fabriqués. Il n'y à pas plus de "droit naturel" qu'il n'y à de "tribunal naturel" ou de "prison naturelle". La deuxième théorie anarcap est une connerie sans nom, encore une fois. La théorie du "droit naturel" est une théorie quasi religieuse, et comme les théories religieuse, considère son idéal comme celui que tout le monde doit vouloir (d'ailleurs le libéralisme s'est fondé sur des bases religieuses).

    Déjà, là, normalement, toute la théorie anarcap s'effondre, mais je vais continuer.

    Rothbar, lui, base toute son argumentation sur le fait que l'homme à "le droit (naturel) à utiliser son corps. Or, il n'y à pas de "droit naturel". Il n'y à donc pas de "droit à jouir de son corps"... Ou le fait de vouloir jouir de son corps est naturel, donc nécessairement matériellement construit (génétique donc), ou c'est une construction sociale. Mais ce n'est pas un "droit inaliénable"... c'est le résultat d'une construction ou sociale (dans ce cas pas de "naturel) ou biologique... Et dans ce cas il n'y à pas de "droit", c'est une nécessité biologique.

    Déjà rien que là les bases du libéralisme sont bien bien entamés...

    Finalement, si il n'y à pas de libre arbitre, pas de droit natuel, la "liberté" ne peut pas être une fumisterie qui consiste à dire qu'on choisi librement ce qu'on veut faire, parce qu'on à une morale ou quoi... La liberté, c'est l'abscence de tensions entre les constructions sociales et biologiques, et le système en place.

    La liberté, donc, c'est l'abscence d'Etat et de capitalisme. Parce que l'Etat bride l'humanité, contrôle, bref, on sera d'accord, l'Etat c'est de la merde. Le capitalisme, ensuite, parce qu'il à une fonction complémentaire à celle de l'Etat, le contrôle social. Le capitalisme n'est pas "la liberté", n'est pas un système "absolu", un système qui serait libre par le simple fait qu'il existe un "libre arbitre" et un "droit naturel". Le capitalisme est la suite logique d'une histoire. Le capitalisme à fait naître l'Etat. Le capitalisme, la propriété, est le premier système mis en place par les puissants de l'époque, les "chefs de clans", peut être, les gourous religieux, je sais pas, pour imposer un contrôle social. Le capitalisme à permis à ces puissants d'affermir leur puissance, de la légaliser, de la stabiliser. De faire reconnaitre à tous l'existence d'une propriété, qui consiste à être le maître absolu d'une partie de territoire, et de faire obéir sur cette partie de territoire les autres. Pour défendre cette stabilité, les propriétaires se sont unis, contre les exploités, en fondant tout simplement ... une force de répression séparée. C'est la BASE de l'Etat. La force de répression séparée.

    Maintenant revenons à l'anarcapie. Les anarcaps prétendent qu'il existe un droit naturel (qui n'existe pas) qui nous permet de jouir du libre arbitre (qui n'existe pas). Ce libre arbitre, c'est la base selon eux de la propriété, parce que le contrôle "naturel" de notre corps (oubliant par là tous les phénomènes d'aliénation), la propriété "naturelle" de notre corps, c'est la base de la suite.

    En gros, si tu es propriétaire de ton corps, et que tu as un libre arbitre, que tu n'es pas socialement déterminé, c'est que tu risques de faire des choses, par un hasard incroyable, qui iraient contre les intérêts général de la société, de l'espèce, des autres. Et les autres risquent de te faire la même chose. En sommes, selon les libéraux, tout simplement "la liberté des uns s'arrête la ou commence celle des autres". C'est évidemment faux...

    Maintenant, il y à deux façons de défendre la propriété nouvellement acquise : la force, ou la coopération des propriétaires. La force, c'est "l’État de nature" de Hobbes, libéral qui pense bêtement que la liberté des uns s'arrête là ou commence celle des autres, sur les bases de choses qui n'existent pas. La coopération, c'est la mise en place de structures de répressions, donc d'un état.

    Donc premier problème : l'anarcapie ne peut que finir en Etat ou en guerre. Donc sois en guerre de classe, sois en guerre de propriétaires. Alléchant non ?

    En fait, la théorie anarcap c'est justifier de manière bidon l'exploitation sur des bases idéalistes et considérer que le simple fait d'avoir une idée cool remplace la réalité de l'organisation et de la distribution des ressources.

    Bref anarcapie = fumisterie.