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Droits & libertés Big Brother Canada: loi de contrôle de l’information des conservateurs

Discussion dans 'Webzine - actualité des luttes et partage d'articles de presse' créé par Ungovernable, 17 Juillet 2011.

  1. Si les conservateurs obtiennent ce qu’ils désirent, la police sera bientôt en mesure de retracer tous les courriels envoyés, tous les sites web visités, ainsi que tous les commentaires laissés sur Facebook, le tout sans mandat ou décision judiciaire.

    « Les Canadiens se servent maintenant de leur téléphone cellulaire ou encore d’internet pour mener à bien leurs affaires personnelles et professionnelles, » a indiqué Charlie Angus, le porte-parole du NPD en matière d’affaires numériques et de respect de la vie privée. « Ces dispositions obligeraient les fournisseurs de services téléphonique et internet à espionner les Canadiens. »

    Les conservateurs ont expliqué que les dispositions à « l’accès légal » seront incluses dans leur législation omnibus sur le crime cet automne. Des experts préviennent que cela mènerait à la légalisation de l’espionnage des citoyens sans avoir recours à un mandat. Les fournisseurs des services de télécommunications devraient également installer des logiciels de surveillance, donnant aux forces policières la capacité de retracer les activités menées à partir de téléphones cellulaires ou d’internet.

    « La proposition ‘d’accès légal’ des conservateurs signifierait essentiellement que les citoyens canadiens perdent leur protection en ce qui à trait à la vie privée, » dénonce Angus. « Nous devons savoir pourquoi les conservateurs font pression pour que de tels changements soient instaurés et pourquoi ils s’en prennent ainsi à la vie privée et à la liberté des Canadiens.»

    Angus explique que le NPD soutient la modernisation des capacités de surveillance pour gérer les enjeux numériques, mais souligne que retirer la nécessité d’obtenir un mandat ouvre la porte à toute sorte d’abus de la part des services de sécurité.

    « Sans surveillance ou limites, la question n’est pas de savoir si de tels abus auront lieu, mais bien de savoir quelle sera la sévérité de ces abus, » a conclu Angus.
     
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