Fascisme & extrême-droite Articles de presses et communiqué des fachos suite à la manif antifa de Ath

kevinb · 24 Septembre 2012

Article de presses suite à Ath:

ATH - Samedi, à 15 h, le groupe «Nation», qui se décrit lui-même comme nationaliste identitaire, avait donné rendez-vous sur la Grand-Place à la presse. Leur but : se défendre des attaques lancées par leur opposant d’Antifa.

La police, afin de protéger la manifestation des Vingt-quatre heures, a proposé aux manifestants de se réunir Place de la liberté. «Il faut mieux prévenir que guérir, explique un commissaire présent sur place. Plusieurs équipes se tiennent prêtes à intervenir si cela devait mal se passer. Je pense qu’il ne faut pas politiser ce genre de manifestations, c’est pourquoi nous les invitons à revendiquer leur droit hors du centre-ville ».

Malgré le déplacement extra-muros, plusieurs personnes se sont montrées hostiles à la réunion. Notamment, un groupe, roulant en voiture grise, qui est passé plusieurs fois afin de traiter les membres du groupement d’extrême droite.

Ensuite, un petit groupe s’est réuni au coin de la place afin d’observer le rassemblement.

En réponse, les membres de «Nation » se sont dispersés tout autour de la place afin d’entourer leurs responsables. «Nous ne sommes en aucun cas là pour en venir aux mains, explique Hervé Van Laethem, porte-parole du groupe. Nous plaçons juste nos hommes en sécurité au cas où nous serions attaqués ».

Une équipe d’agents est aussi intervenue en prévention en se plaçant entre les deux groupes. La situation n’a heureusement pas dégénéré.

Beaucoup de passants se sont demandés pourquoi aucune arrestation n’avait été effectuée durant la manifestation de «Nation ». Simplement, car aucune raison ne poussait la police à intervenir. Contrairement à «Antifa », le groupe d’extrême droite n’a pas enfreint l’arrêté du bourgmestre.

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http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20120924_00209005

Samedi, un peu après 16 h, une vingtaine de membres du groupe «Antifa », pour antifascistes, s’est réunie sur un coin de la Grand-Place de la cité des Géants.

Bien qu’au courant de la décision du bourgmestre d’interdire toute manifestation autre que les Vingt-quatre heures, les membres du mouvement d’extrême gauche ont commencé à entonner des chants antifascistes et à jouer du tambour.

La police a réagi d’emblée et une trentaine d’agents de police en habits antiémeutes ont entouré les manifestants. Ces derniers ont été emmenés par les forces de l’ordre l’un après l’autre vers la prison mobile. Le bilan est lourd : vingt-sept arrestations sont effectuées.

Refus de se déplacer

Contacté par notre rédaction, le commissaire Delsarte, chargé des opérations, explique l’intervention : «Nous avons tenté de parlementer avec les membres d’Antifa. Nous leur avons proposé de se déplacer hors du centre-ville afin de pouvoir quand même manifester mais ces derniers ont refusé. Vu l’arrêté déposé par le bourgmestre, nous avions ordre d’arrêter tout manifestant. Nous allons maintenant procéder aux contrôles afin de vérifier l’identité de chaque membre, ensuite nous les renverrons chez eux en train ».

Le responsable du mouvement d’extrême gauche, qui a échappé aux filets de la police, explique que le collectif a choisi d’agir à cause de provocations de membres de Nation (Groupe d’extrême droite) : « À la base, nous voulions nous réunir et suivre la police. Nous avons l’habitude d’aller au commissariat et, aujourd’hui, nous voulions vraiment éviter une telle tournure. Mais nous n’avons pu accepter que des membres du groupe Nation viennent nous provoquer sur la Grand-Place alors qu’ils étaient censés rester sur la place de la Liberté ».

Pas de revendications

«Antifa» l’affirme : l’action de ce samedi n’était pas une campagne pour recruter des membres. «Nous n’avions même pas de tracts à distribuer. Nous avons décidé de nous rassembler aujourd’hui car, par internet, nous savions que “ Nation ” venait présenter son programme politique à Ath. Nous voulions juste montrer à la population que notre groupement existait aussi. De plus, nous sommes très inquiets de la hausse du mouvement d’extrême droite dans la région… Nous voulions juste prévenir les gens de la dangerosité de ces groupements ».

Notons encore que l’intervention de la police a duré une quarantaine de minutes et que la rue de France, qui mène vers la Grand-Place, a été bloquée.

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http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20120924_00208883

Communiqué des fachos

Les listes prévues étant officiellement présentées, le Mouvement NATION a continué sa campagne électorale. Et ce week-end a été particulièrement riche en action !

Ainsi le samedi 22 septembre, NATION a tenu deux conférences de presse. L’une à Bruxelles qui, malgré des rumeurs d’agression gauchiste, s’est tenue sans aucun incident. On a ainsi pu y entendre des cadres et candidats du Mouvement, présenter les listes et expliquer leurs propositions et leurs espoirs pour leurs communes respectives.

L’après-midi, c’était à Ath que devait se tenir une conférence de presse. Mais là, ce fut une autre affaire. En effet, plusieurs groupes « autonomes » d’extrême-gauche avaient appelé à une manifestation contre NATION.

Les appels furent pris très au sérieux par les autorités qui, manifestement, craignaient des violences des extrémistes de gauche et avaient sorti le grand jeu : réserve de la police fédérale, équipes spéciales d’arrestation opérant en civil et même la cavalerie.

Au final, alors qu’ils annonçaient 300 manifestants autonomes, il n’y eut que quelques dizaines de « désorganisés » gauchistes qui essayèrent de s’éparpiller dans le centre-ville afin de se confronter aux militants de NATION. Ils en furent vite délogés par la police qui dut procéder à une tentaine d’interpellations.

Pendant ce temps là, les porte-parole de NATION purent tenir leur conférence de presse en public et à quelques pas de la grand place. Et ceci devant des journalistes de la presse locale écrite et télévisée mais aussi devant des représentants de la RTBF télé et radio. Vous pouvez voir le reportage sur la télé régionale ici et plusieurs articles de presse ici et ici

Et enfin le dimanche matin, d’autres journalistes suivirent nos militants sur le marché de Charleroi lors d’une distribution de tracts !

Décidément, c’est de plus en plus indéniable, quelque chose se passe ! Aidez-nous à concrétiser tout ceci en particpant aux tractages et collages. Que les intéressés nous contactent via [email protected]

Encore 20 jours d’efforts !

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