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Discussion dans 'Archive' créé par Ungovernable, 9 Mai 2007.

  1. Les flics occupent nos rues, comme les vigiles surveillent les consommateurs. Et les caméras trônent comme une cerise sur ce gateau pourri de répression. S’arrêter à cette constation, c’est oublier que sous ce nappage tape à l’œil se cache le flic que le système ne cesse d’implanter dans nos têtes. Ce flic n’est rien d’autre qu’une auto-censure de tes pulsions et de tes envies lorsqu’elles sont en contradiction avec les valeurs du système. Ce processus résulte d’un bourrage de crâne constant effectué par l’école, par la famille ou par la salope Politico-Médiatique.

    Pour les récalcitrants au lavage de cerveau, l’Etat se dit omniprésent. Il multiplie les miliciens réels ou factices comme les caméras. Il les fait apparaître constamment dans les médias. Mais si nous pensons que partout où il y a rébellion il y aura répression immédiate, nous ne faisons que renforcer le mythe de l’invulnérabilité du système. Il s’en charge déjà lui-même à coups d’arrestations, d’interpellations, de contrôles…même préventifs.

    En créant le problème de l’immigartion, en pratiquant l’amalgame, en inssistant lourdement sur la barbarie qui nous entoure, la salope Politico-Médiatique arrive à nous insécuriser… à nous faire croire que l’Etat est là pour nous protéger. Protection contre qui, mais protection contre QUI ? La réaction défensive à une violence spéctaculaire ou fictive entraîne une violence et une répression toutes deux bien réelles.

    Quand nous luttons contre le système ou l’un de ses aspects, nous risquons de nous confronter aux forces de le répression directe. Mais le système est aussi capable de récupération et de manipulation. En effet la salope médiatique nous filme de travers : passant sous silence la radicalité de notre critique, n’hexibant que notre violence, la rendant spectaculaire pour qu’elle serve de prétexte au flicage de nos vies.

    Quand à la salope Syndicalo-Réformiste, elle n’est pas un outil dans nos luttes. Elle nous absorbe pour mieux nous déssaisir de notre autonomie, pour mieux nous déssaisir de nos aspirations de rupture. Elle nous instrumentalise. Elle nous réduit à l’état de main d’œuvre, pour mendier des objectifs pragmatiques facilement intégrables par le système.

    L’AVANTAGE QUE NOUS AVONS SUR LE SYSTEME,C’EST QU’IL NE PEUT NOUS FAIRE QUE VIOLENCE,ALORS QUE NOUS CHERCHONS A LE DETRUIRE PUREMENT ET SIMPLEMENT!
     
    Dernière édition: 9 Mai 2007