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Webzine Libertaire.net Actualité militante et partage d'articles de presse par les membres de la communauté
Juin
29
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Numéro Zéro / dimanche 13 mai 2018

Les voisins vigilants ont l’œil jaune et grand ouvert, c’est même à ça qu’on les reconnaît. À Saint-Étienne, les quartiers La Bérardière, la Chèvre, la Colline des pères ou encore Bel-air vivent sous l’œil éclatant du dispositif « Stéphanois vigilants », où on peut se surveiller mutuellement afin, selon l’objectif affiché par la police, de diminuer le nombre de cambriolages dans ces quartiers.
Le signalement, ça se pratique ou ça se subit

Inspiré d’une idée anglo-saxonne (Neighborhood Watch), ce dispositif cible les quartiers résidentiels et doit permettre aux voisins de signaler à la police « la venue de véhicules ou de personnes inconnues ayant des comportements suspects » [1]. C’est ainsi que les choses sont présentées par la police nationale (et généralement l’élu local à la sécurité) lors de réunions d’information qui se tiennent dans chaque quartier au moment du lancement du dispositif. L’objectif de ces réunions est de désigner des voisins référents qui recueilleront ensuite les signalements provenant des autres voisins vigilants pour les communiquer à la police. Lorsqu’un signalement est fait sur le numéro de téléphone dédié, les informations sont répercutées, entre quartiers, par mail notamment : vous pouvez ainsi être informé (en recevant le numéro de plaque d’immatriculation), par exemple, que telle voiture « suspecte » a été repérée dans un autre quartier « voisins vigilants ». Voitures suspectes, comportements suspects ? La direction de la police municipale explique qu’il s’agit par exemple de « gens qui se baladent, qui démarchent, qui toquent à la porte ». La fiche pratique remise aux habitants évoque des « personnes dont la présence ou le comportement est inhabituel ». Face à cela il convient de noter, toujours selon cette même fiche pratique : « le nombre de personnes, leur âge, leur sexe, leurs signes particuliers,...
Juin
21
La Défense, laboratoire du contrôle

Le Parisien / mercredi 13 juin 2018

Un «hyperviseur» récoltant les données de 14 000 balises et de 321 caméras a été déployé sous la dalle. Un outil de surveillance ultra-pointu destiné à sécuriser au maximum le quartier d’affaires.
Sous la dalle de La Défense, mille yeux vous observent… Installé dans un espace de 350 m², le nouveau PC de sécurité et d’exploitation du quartier d’affaires a été inauguré ce mercredi midi. L’établissement public Paris La Défense a investi 8 M€ pour cet outil, opérationnel depuis six mois, et qui doit faire de La Défense, « un des endroits les mieux protégés de France » selon Patrick Devedjian, président de l’entité.

Dans la salle opérationnelle, active 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, une dizaine d’écrans s’alignent devant les agents. « Quatre personnes y travaillent en permanence : un superviseur, une au poste sûreté, une pour la maintenance et une pour la surveillance des 14 tunnels », détaille Marie-Laure Bettoli, codirectrice des services exploitation, gestion et sécurité de Paris La Défense.
« Pendant la journée, quatre autres agents sont sur le terrain, en véhicule ou en VTT. Mais ils tournent sur tous les postes, car il est important de connaître le quartier », reprend-elle. Les agents postés dans le PC de sécurité reçoivent les images des 321 caméras installées sur la dalle, dans les souterrains et dans tous les espaces publics… Ils ne disposent pas de celles des parkings, des transports (où la RATP et la SNCF disposent de leur propre système de vidéosurveillance) ou du centre commercial, qui dont toutefois transmises, en temps réel au commissariat, qui a seul le pouvoir de police, et à la préfecture.
Mais la salle opérationnelle n’a pas que des yeux. Elle reçoit également dans un « hyperviseur », un puissant cerveau informatique, les alertes des 14 000 capteurs posés sur les équipements publics : ascenseurs, escaliers mécaniques ou encore candélabres.
Ces capteurs déclenchent une...
Juin
20
Le tract ci-dessous revient sur des évènements récents en rapport avec l'occupation de la fac de Clignancourt, sur quelques pratiques de bureaucrates fanatisés par l'ivresse éphémère d'un petit pouvoir acquis sur le dos de la lutte, ne répondant qu'à des logiques de représentations politiques et électorales - comme c'est toujours le cas avec les partis et leurs sbires. A la suite de ce tract, un récit de la diffusion, pour le moins agitée, de ce texte au sein de la « fête de l'occupation » qui se déroulait dans la soirée du 6 juin (et qui, en réalité, n'est autre qu'un toast porté à l'abandon prévu de l'occupation par les politiciens).

Par un bel après-midi ensoleillé de mouvement, nous décidâmes de nous rendre dans un lieu dont une espèce de bureau politique auto-institué nous avait formellement interdit l'accès : l'occupation de Clignancourt (cf. Paris IV occupée : les proto-flics dégagent des étudiants de leur université !). Nous étions alors deux, l'un étudiant à Paris 4 sur la liste noire du Comité Central, l'autre encore inconnu au bataillon. En effet, à 15 h était prévu une AG lycéenne dont nous avions eu vent le matin même lors du rassemblement/manifestation du 29 mai et à laquelle nous entendions participer. Nous sirotions un jus de pomme en discutant avec d'autres bloqueurs et bloqueuses. Cette scène champêtre fut interrompue lorsque l'un de nous 2 reçut, par derrière, un coup de pied dans la tête et un autre dans le dos - signature des vendus de la cause de la veulerie internationale depuis toujours - alors que nous étions toujours assis. La surprise passée, ces coups de pied furent suivis d'un « Dégage ! », non pas en référence aux révoltes tunisiennes de 2011 mais bel et bien par volonté - stalinienne ? - d'exclure des occupants, désignés comme anarchistes, d'une occupation. Alors que l'un des membres du Komintern (autoproclamé sans humour bolchévique, référence toute nostalgique à Kronstadt sans doute) s'en prit à nous, un camarade,...
Juin
13
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J'ai trouvé ça parlant, une des différences entre Marx et Bakounine :
Juin
09
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[URL='https://paris-luttes.info/home/chroot_ml/ml-paris/ml-paris/public_html/IMG/jpg/eurosatory_2_bis-9e0dd.jpg'][/URL]
Juin
09
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Nantes : des caméras spéciales installées par les CRS

Nantes est en état de siège policier depuis des mois. Un hélicoptère de la gendarmerie survole chaque manifestation. Il n'est pas rare de croiser des cortèges encadrés par des dispositifs de forces de l'ordre plus nombreuses que les manifestants eux mêmes. Chaque jeune nantais connaît dans son entourage au moins une personne arrêtée par la police ces derniers mois, quand il n'a pas été lui même touché par la répression. De nouvelles armes policières sont employées à Nantes et ses alentours. Les blessés se comptent par centaines.

Mais tout cela ne suffit visiblement pas. L’État français met des moyens exceptionnels pour écraser les résistances à Nantes. Ces derniers jours, des lecteurs nous ont signalé des dispositifs de caméras grossièrement ficelées à des poteaux dans le centre-ville. Les installations comportent, en plus des caméras, de gros boîtiers, attachés et sanglés à la va-vite, et des antennes multidirectionnelles. Cette année, la mairie socialiste a décidé d'installer 96 caméras de surveillance supplémentaires dans la ville. Mais ces nouvelles installations, massives, avec des antennes, n'ont pas été faites par la municipalité. Alors, à qui devons nous cette innovation sécuritaire ?

[URL='https://nantes.indymedia.org/system/photo/2018/06/06/20940/34605356_1713874191982080_1862840093526458368_n.jpg'][/URL]

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Il s'agit de caméras directement installées par les CRS, dans une optique de maintien de l'ordre. Des caméras spécialement réservées pour les manifestations. Le dispositif se...
Mai
12
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Madrid, Espagne : Quelques attaques en solidarité avec les squats
Posted on 2018/05/11 by Sans_Attendre
Madrid, Espagne : destruction d’un véhicule d’agence immobilière
Dans la matinée du 7 mai, une voiture de la société immobilière « Don Piso » a été détruite à Vallekas. Vallekas, comme tant d’autres quartiers de Madrid, subissent les conséquences du processus de gentrification que l’État et le capitalisme développent dans les grandes villes. La spéculation capitaliste transforme les quartiers en gigantesques centres commerciaux pacifiés, où la logique de consommation et d’exploitation est la seule forme de relation possible. Les responsables ont des noms et des adresses : partis politiques, mairies, flics, banques, agences immobilières… tous sont des têtes de la même hydre.

Ce petit geste sert de salutations solidaires aux prisonniers en grève de la faim depuis le 1er mai dernier dans l’État espagnol et aux anarchistes battus par l’État dans le monde entier. Mention spéciale à Lisa, prisonnière anarchiste en Allemagne condamné pour expropriation d’une banque et aux compagnon.ne.s qui résistent et combattent en France: aux « incontrôlé.e.s » de la ZAD et aux anarchistes ciblé.es par les perquisitions et arrestations dans diverses régions de France. Nous nous réapproprions également l’appel à un mois de mai pour des actions en défense des squats.

Vive l’anarchie !

Des anarchistes

[Traduit de l’espagnol de contramadriz, mayo 9, 2018]

Madrid, Espagne : Attaque du siège du...
Mai
05
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Un lieu pour partager les pratiques et débattre des stratégies et tactiques pour lutter contre l’oppression des animaux et la destruction de leurs habitats.

Nous espérons construire un réseau efficace de groupes et d’individu-e-s pour la libération animale dans toute l’europe.

Nous nous focalisons aussi sur comment mieux nous considérer nous-mêmes et également les autres, pour faire en sorte que notre mouvement soit plus efficace contre la répression à laquelle nous nous confrontons.

La rencontre sera basée sur des principes anarchistes, mais cela ne signifie pas qu’il faut être anarchiste pour y participer. Les ateliers seront traduits en Espagnol, Anglais et Français. Si tu peux nous aider pour ces langues ou pour d’autres traductions, contacte-nous en amont. Il serait vraiment utile de savoir combien de personnes vont venir à cette rencontre.

Si tu es intéressé-e pour participer ou si tu veux proposer un quelconque atelier ou discussion, tu peux nous contacter ici : [email protected]



COMMUNIQUÉ PRINCIPAL :

La rencontre Européenne de libération animale a pour but de construire un mouvement militant fort afin de lutter contre l’oppression des animaux non-humains.

Cette rencontre tend à connecter les individu-e-s et petits groupes de personnes avec des idées affinitaires travaillant pour la libération animale, afin de former un réseau solide et efficace pour ainsi retrouver ses orientations originelles.

Les groupes d’activistes pour les animaux s’impliquant avec une vision politique plus large deviennent de plus en plus à l’écoute des personnes aux visions fascistes, de droites et/ou patriarcales. Nous discuterons de quelques exemples sur ce sujet et verrons de quelle manière nous pouvons nous détacher de cela.

Beaucoup de personnes quittent notre mouvement car elleux sont pour la répression par la police et l’Etat,...
Mai
05
Après les tags et la colle dans la serrure de la porte d’entrée, les membres de l’Alvarium agressent physiquement les membres de l’Étincelle dans la rue.

L’Étincelle, lieu associatif alternatif, militant et culturel proposant des activités ouvertes à tous et toutes (et pas seulement aux personnes « blanches »…) depuis plus de 20 ans à Angers a régulièrement été la cible des identitaires, fascistes et autres groupes d’extrême-droite angevins. À coups de croix gammées ou de messages signés par le GUD (une ancienne organisation étudiante française d’extrême droite réputée pour ses actions violentes), leur petit rituel de venir peinturlurer notre portail a pris de l’ampleur depuis le mouvement Manif pour Tous.

Les fachos ont ouvert au mois de janvier un bar plus ou moins clando à Angers (l’Alvarium) et cherchent à tout prix à se donner une image d’enfants de chœur « qui font du social », se photographiant en allant distribuer des sandwichs au porc aux SDF qu’ils considèrent comme suffisamment blancs, se targuant ainsi de venir en aide à leur Prochain (à condition qu’il soit « français de souche ») et prétendant être des jeunes « à cheval sur la loi ».

Ces charmants enfants de chœur ont visiblement trouvé une nouvelle façon d’aider leur Prochain la semaine dernière : en lui cassant la gueule en pleine rue.

En effet, outre le fait que nous ayons retrouvé un tag identitaire sur notre hall d’entrée, et la semaine dernière, de la colle dans les serrures, ils s’en sont pris physiquement à des personnes.

Lundi de la semaine dernière des membres de l’Étincelle se sont retrouvés encerclés par des individus se présentant comme des « membres de l’Alvarium ». Les membres de l’Étincelle se sont littéralement fait racketter puis agresser physiquement. Nez en sang, coup de poing, de pieds, etc. Nos camarades se sont fait agresser parce que « membres de l’Étincelle » et portaient des sweats « antifa » et des badges de musique… Parmi ces enfants de chœur, on aura facilement...
Avr
29
L'AG de Lutte Contre Toutes les expulsions de Caen a ouvert samedi 28 avril un
immense squat. L'AG a décidé de réserver une partie de cet énorme bâtiment pour
créer un espace de convergence des luttes, espace séparé des parties d'habitation
qui accueillent des exilé-e-s à la rue. Cet espace de convergence est géré par une
assemblée ouverte à tous et toutes.
Nous relayons le premier communiqué de cette assemblée, communiqué qui invite à
venir participer à la vie de cet espace de convergence et appelle à la solidarité
matérielle pour l'aménager.


Création d’un espace de convergence des luttes à Caen :

invitation à participer et appel à la solidarité matérielle.



Le samedi 28 avril, à Caen, au 5 rue du Marais, a été officialisé l’ouverture d’un
grand squat par l’AG de Lutte Contre Toutes les Expulsions.

Ce squat est destiné à l’hébergement des personnes à la rue mais c’est aussi un lieu
d’organisation et de convergence des luttes.

Une partie de cet immense bâtiment a vocation à accueillir des réunions, des
assemblées, des concerts de solidarité, des repas de soutien, des débats et des
projections, des ateliers d’éducation populaire…

Nous appelons donc l’ensemble des collectifs de lutte, des secteurs syndicaux
combatifs, des individus révoltés par les politiques antisociales de précarisation,
d’exclusion, de sélection, de répression à venir faire vivre ce lieu pour que ce
lieu fasse vivre nos luttes.

Nous vous convions donc aux prochaines Assemblées Générales où se décide
collectivement les futures activités.

Elles se tiendront sur place :

- Dimanche 29 avril à 16H

- Lundi 30 avril à 18H



Nous avons déjà prévu ensemble les activités suivantes :



Dimanche 29 avril :

14H : parties de foot

À 18H, projection du film documentaire « Je lutte donc je suis » de Yannis
Youlountas sur les résistances sociales autogérées en Grèce et en Espagne



Lundi 30 avril :

Présence collective, à partir de 6H du matin, autour d’un petit déjeuner partagé au
cas...